Published online by Cambridge University Press: 29 November 2010
A census was taken on 26 long-term care facilities in the Ottawa-Carleton Region comprising 3, 825 residents to estimate the point prevalence of cognitive impairment or dementia. Nurses familiar with the residents identified those who had either memory impairment or dementia (according to DSM III criteria). A validation of the data obtained through the census was carried out on a stratified, random sample of residents. The long-term care facilities were stratified by level of care and by size. From each of the three strata, 11 facilities were randomly selected then a 10 per cent random sample with replacement (411 residents) was determined. The validation survey consisted of interviewing residents using two screening instruments, interviewing the nurse using two behavioural instruments and a chart audit. On the census the prevalence for cognitive impairment in the surveyed group was 67 per cent compared to 61 per cent for the whole resident population. The sensitivity and specificity for cognitive impairment was calculated at 84 and 70 per cent respectively. The prevalence of dementia in the surveyed group was 61 per cent compared to a census estimate of 52 per cent for the whole resident population. The overall sensitivity of the census for dementia was 95 per cent and the specificity was 83 per cent. The results indicated that a census undertaken with standardized definitions, by knowledgeable staff directly involved with patient care is a reasonably effective method for estimating the prevalence of persons with dementia in long-term care facilities.
Un recensement auprès de 26 établissements de soins prolongés de la Région d'Ottawa-Carleton, pour un total de 3825 bénéficiaires, a été fait afin d'évaluer la prévalence de démence ou de diminution des capacités cognitives dans la population visée. Les personnes présentant de la démence ou des problèmes de mémoire (selon les critères du DSM III) ont été identifiées par leurs infirmières. Un échantillon «stratifié» et aléatoire a été utilisé pour la validation des données. Les établissements de soins prolongés ont été «stratifies» selon le niveau des soins dispensés et leur grandeur. Onze établissements de chacune des trois strates ont été choisis aléatoirement. Ensuite, un échantillon aléatoire de 10 pour cent avec remplacement (411 bénéficiaires) a été déterminé. L'étude de validation s'est faite par: entrevues avec bénéficiaires utilisant deux instruments de dépistage; entrevues avec infirmières utilisant deux outils de fonctionnement et une révision des dossiers. Le recensement démontre une prévalence de 67 pour cent de problèmes cognitifs pour l'échantillon retenu, comparativement à 52 pour cent dans la population totale des bénéficiaires. La sensibilité du recensement pour la démence est de 95 pour cent et sa spécificité, 83 pour cent. Les résultats indiquent qu'un recensement entrepris par du personnel bien informé et directement impliqué avec les bénéficiaires, selon des definitions standardisées, est une méthode raisonnablement efficace d'estimer la prévalence de démence dans les établissements de soins prolongés.