Hostname: page-component-586b7cd67f-t7czq Total loading time: 0 Render date: 2024-12-02T22:51:37.284Z Has data issue: false hasContentIssue false

Langue de publication des politologues francophones du Canada1

Published online by Cambridge University Press:  11 April 2017

François Rocher*
Affiliation:
Université d'Ottawa
Daniel Stockemer*
Affiliation:
Université d'Ottawa
*
École d’études politiques, Université d’Ottawa, Faculté des sciences sociales, 120 Université, pièce 7005 Ottawa, Ontario, K1N 6N5, email: [email protected]
École d'études politiques, Université d'Ottawa, Faculté des sciences sociales, 120 Université, pièce 7005 Ottawa, Ontario, K1N 6N5, email: [email protected]

Summary

This study presents the results of a survey of Canada's francophone political scientists on the language of knowledge dissemination in political science. Although almost all francophone political scientists agreed with the statement that English has become the lingua franca of political science, French continues to be a significant part of the dissemination of knowledge. However, there are important variations in language usage depending on the language in which the dissertation was written, the disciplinary sub-field within the discipline, and academic rank. Language choices are largely motivated by the desire to reach the widest possible audience while garnering recognition from peers.

Résumé

Cette étude présente les résultats d'un sondage réalisé auprès des politologues francophones du Canada portant sur la langue de diffusion des connaissances en science politique. Même si la quasi-totalité des politologues francophones est d'accord avec l’énoncé voulant que l'anglais soit devenu la lingua franca de la science politique, le français continue à occuper une place importante dans la diffusion des connaissances. Toutefois, il existe plusieurs variations en fonction de la langue dans laquelle la thèse de doctorat a été rédigée, du sous-champ disciplinaire dans lequel s'inscrivent les travaux et du rang professoral. Les choix linguistiques sont largement motivés par la volonté de rejoindre le plus vaste auditoire possible tout en obtenant la reconnaissance auprès des pairs.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Canadian Political Science Association (l'Association canadienne de science politique) and/et la Société québécoise de science politique 2017 

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

Footnotes

1

La réalisation de cette étude a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de soutien à la recherche en matière d'affaires intergouvernementales et d'identité québécoise octroyée par le Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes du Gouvernement du Québec. Nous tenons à remercier Andréanne Apablaza Francoeur qui a apporté son concours à titre d'assistante de recherche. Nos remerciements s'adressent aussi à Jean-François Godbout ainsi qu'aux trois évaluateurs anonymes.

References

Références

Altbach, Philip G. 2007. « The Imperial Tongue: English as the Dominating Academic Language ». Economic and Political Weekly 42 (36) : 36083611.Google Scholar
Ammon, Ulrich. 2006. « Language Planning for International Scientific Communication: An Overview of Questions and Potential Solutions ». Current Issues in Language Planning 7 (1) : 130.Google Scholar
Ammon, Ulrich. 2010. « The Hegemony of English ». Dans World Social Sciences Report. Knowledge Divide, dir. International Social Sciences Council. Paris : UNESCO.Google Scholar
Ammon, Ulrich. 2012. « Linguistic Inequality and its Effects on Participation in Scientific Discourse and on Global Knowledge Accumulation–With a Closer Look at the Problems of the Second-Rank Language Communities ». Applied Linguistics Review 3 (2) : 333355.Google Scholar
Blais, André. 2016. « The Language of Political Science: Should it be English? ». European Political Science (parution devancée, 4 mars 2016; doi:10.1057/eps.2016.5).Google Scholar
Burrough-Boenisch, Joy. 2006. « Negotiable Acceptability: Reflections on the Interactions between Language Professionals in Europe and NSS Scientists Wishing to Publish in English». Current Issues in Language Planning 7 (1) : 3143.Google Scholar
Canagarajah, Suresh. 2007. « Lingua Franca English, Multilingual Communities, and Language Acquisition». The Modern Language Journal 91 : 923939.Google Scholar
Conseil de la langue française. 1986. La place du français dans l'information scientifique et technique : rapport et avis à la Ministre responsable de l'application de la Charte de la langue française. Québec : Conseil de la langue française.Google Scholar
Cornut, Jérémie et Roussel, Stéphane. 2011a. « Un champ et deux univers? Les francophones dans l’étude de la politique étrangère canadienne ». Politique et sociétés 30 (1) : 139164.Google Scholar
Cornut, Jérémie et Roussel, Stéphane. 2011b. « Canadian Foreign Policy. A Linguistic Divided Field ». Canadian Journal of Political Science 44 (3) : 685709.CrossRefGoogle Scholar
Crystal, David. 2003. English as a Global Language. Second Edition. Cambridge : Cambridge University Press.Google Scholar
de Swann, Abram. 2001. « English in the Social Sciences ». Dans The Dominance of English as a Language of Science: Effects on Other Languages and Language Communities, dir. Ammon, Ulrich. Berlin : Mouton de Gruyter.Google Scholar
Dion, Jennifer. 2012. Le défi de former une relève scientifique d'expression française. L'usage du français et de l'anglais dans la formation universitaire. Québec : Conseil supérieur de la langue française.Google Scholar
Drapeau, J. Arnold. 1991. « La langue de publication et de communication des chercheurs rattachés aux universités francophones ». Dans Le français dans l'activité scientifique et technique : quatre études. Québec : Conseil de la langue française.Google Scholar
Frenken, Koen, Hoekman, Jarno et Hardeman, Sjoerd. 2010. « The Globalization of Research Collaboration ». Dans World Social Sciences Report. Knowledge Divide, dir. International Social Sciences Council. Paris : UNESCO.Google Scholar
Gingras, Yves. 1984. « La valeur d'une langue dans un champ scientifique ». Recherches sociographiques 25 (2) : 285296.CrossRefGoogle Scholar
Gingras, Yves et Limoges, Camille. 1991. La langue des manuels et de la documentation de base dans les cours obligatoires de l'enseignement scientifique universitaire de premier cycle au Québec. Rapport préparé pour le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Science.Google Scholar
Gingras, Yves et Médaille, Christine. 1991. La langue de publication des chercheurs québécois en sciences naturelles, génie et sciences biomédicales (1980–1988). Rapport préparé pour le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Science.Google Scholar
Gingras, Yves et Mosbah-Natanson, Sébastien. 2010. « Les sciences sociales françaises entre ancrage local et visibilité internationale ». European Journal of Sociology 51 (2) : 305321.Google Scholar
Hamel, Rainer Enrique. 2006. « The Development of Language Empires ». Dans Sociolinguistics–Soziolinguistik. An International Handbook of the Science of Language and Society. Ein internationales Handbuch zur Wissenschaft von Sprache und Gesellschaft. Second Edition, dir. Ammon, Ulrich, Dittmar, Norbert, Mattheier, Klaus J. et Trudgill, Peter. Berlin/New York : Walter de Gruyter.Google Scholar
Imbeau, Louis M. et Ouimet, Mathieu. 2012. « Langue de publication et performance en recherche ». Politique et Sociétés 31 (3) : 3965.Google Scholar
Kraus, Peter A. 2016. « In Defense of a Multilingual Political Science », European Political Science (parution devancée, 4 mars 2016; doi:10.1057/eps.2016.7).Google Scholar
Laslier, Jean-François. 2016. « The Consequences of Internationalization on Research Topics in Economics » European Political Science (parution devancée, 4 mars 2016; doi:10.1057/eps.2016.8).Google Scholar
Levitt, Ruth, Barbara, Janta, Shehabi, Ala'a, Jones, Daniel et Valentini, Elizabeth. 2009. Language Matters: The Supply of and Demand for UK Born and Educated Academic Researchers with Skills in Languages other than English. Santa Monica: Rand Corporation.Google Scholar
Lillis, Theresa et Curry, Mary Jane. 2010. Academic Writing in a Global Context: The Politics and Practices of Publishing in English. Londres et New York : Routledge.Google Scholar
Lublin, David. 2016. « The Case for English ». European Political Science (parution devancée, 4 mars 2016; doi:10.1057/eps.2016.6).Google Scholar
Montgomery, Scott L. 2013. Does Science need a Global Language? English and the Future of Research. Chicago : University of Chicago Press.Google Scholar
Montpetit, Éric, Blais, André et Foucault, Martial. 2008. « What Does It Takes for a Canadian Political Scientist to Get Cited » Social Science Quarterly 89 (3) : 802816.Google Scholar
Pennycook, Alastair. 1998. English and the Discourses of Colonialism. London : Routledge.Google Scholar
Phillipson, Robert. 1992. Linguistic Imperialism. Oxford : Oxford University Press.Google Scholar
Phillipson, Robert. 2015. « Linguistic Imperialism of and in the European Union ». Dans Revisiting the European Union as Empire, dir. Beh, Hartmut et Stivachtis, Yannis A.. New York : Routledge.Google Scholar
Rocher, François. 1991. « Publications des chercheurs québécois rattachés aux universités francophones. Revues primaires et de synthèse ». Dans Le français dans l'activité scientifique et technique : quatre études. Québec : Conseil de la langue française.Google Scholar
Rocher, François. 2007. « The End of the “Two Solitudes”? The Presence (or Absence) of the Work of French Speaking Scholars in Canadian Politics ». Canadian Journal of Political Science 40 (4) : 833857.Google Scholar
Sandelin, Bo et Sarafoglou, Nikias. 2004. « Language and Scientific Publication Statistics ». Language Problems and Language Planning 28 (1) : 110.Google Scholar
Tomz, Michael, Wittenberg, Jason et King, Gary. 2003. « Clarify: Software for Interpreting and Presenting Statistical Results ». Journal of Statistical Software 8 (1) : 130.CrossRefGoogle Scholar
Tonkin, Humphrey. 2008. « Language and the Ingenuity Gap ». The Scientist 22 (4) : 13.Google Scholar
Philippe, Van Parijs. 2011. Linguistic Justice for Europe and for the World. Oxford : Oxford University Press.Google Scholar