Published online by Cambridge University Press: 28 July 2020
Incumbent city councillors have an almost insurmountable advantage in Canadian municipal elections. This article aims to improve our understanding of the municipal incumbency advantage by considering the ability of electors to correctly identify the two most competitive candidates in one's ward and the factors associated with being able to do so. Using survey data from the Canadian Municipal Election Study (CMES), we consider the case of the 2018 elections in Mississauga, a city with typically high rates of incumbent re-election. Survey respondents were asked to identify the two most competitive candidates in their local ward races. We find that comparatively few electors are able to recognize which challenger serves as the strongest threat to a sitting councillor, a finding that suggests that coordination problems may help to contribute to high rates of incumbent success. We identify several individual-level and ward-level correlates of correctly identifying the first-place and second-place finishers. We do note, however, that there is a significant amount of variation among the thousands of municipalities in Canada, so findings from this case should be tested in other settings, including larger or smaller cities where levels of information might be different.
Les conseillers municipaux sortants ont un avantage presque insurmontable dans les élections municipales canadiennes. Ce document vise à améliorer notre compréhension d'une telle prééminence - en examinant la capacité des électeurs à identifier correctement les deux candidats les plus compétitifs dans leur quartier, et les facteurs qui y sont associés. À l'aide des données de l'Étude sur les élections municipales canadiennes, nous examinons le cas des élections de 2018 à Mississauga, une ville où le taux de réélection des candidats sortants est généralement élevé. Les répondants à l'enquête ont été invités à identifier les deux candidats les plus compétitifs dans les courses de leur quartier local. Nous avons constaté que relativement peu d'électeurs sont capables de reconnaître quel candidat représente la plus grande menace pour l’élu en poste, ce qui laisse penser que les problèmes de coordination peuvent contribuer à des taux élevés de succès de son titulaire. Nous avons identifié plusieurs corrélats au niveau individuel et à celui du quartier pour identifier correctement les premiers et les seconds. Nous constatons cependant qu'il existe des variations importantes parmi les milliers de municipalités du Canada, et les résultats de ce cas devraient donc être testés dans d'autres contextes, y compris dans des villes de taille plus ou moins grande où les niveaux d'information peuvent différer.
This article underwent review and was accepted for publication prior to Cameron Anderson assuming the role of English-language co-editor of the Canadian Journal of Political Science on July 1, 2020.