Published online by Cambridge University Press: 02 December 2014
Pseudoprogression (psPD) is now recognised following radiotherapy with concurrent temozolomide (RT/TMZ) for glioblastoma multiforme (GBM). The aim of this study was to determine the incidence of psPD following RT/TMZ and the effect of psPD on prognosis.
All patients receiving RT/TMZ for newly diagnosed GBM were identified from a prospective database. Clinical and radiographic data were retrospectively reviewed. Early progression was defined as radiological progression (RECIST criteria) during or within eight weeks of completing RT/TMZ. Pseudoprogression was defined as early progression with subsequent disease stabilization, without salvage therapy, for at least six months from completion of RT/TMZ. The primary outcome was overall survival (Kaplan-Meier) and log rank analysis was used to compare groups.
Out of 111 patients analyzed, 104 were evaluable for radiological response. Median age was 58 years and median follow-up 55 weeks. Early progression was confirmed in 26% and within this group 32% had psPD. Median survival for the whole cohort was 56.7 weeks [95% CI (51.0, 71.3)]. Median survival for patients with psPD was significantly higher than for patients with true early progression (124.9 weeks versus 36.0 weeks, p=0.0286).
Approximately one third of patients with early progression were found to have psPD which was associated with a favourable prognosis. Maintenance TMZ should not be abandoned on the basis of seemingly discouraging imaging features identified within the first three months after RT/TMZ.
La pseudoprogression (psPD), qui survient après le traitement par radiothérapie associée à l'administration de témozolomide (RT/TMZ) pour traiter le glioblastome multiforme (GBM), est maintenant bien connue. Le but de cette étude était de déterminer l'incidence de la psPD après le traitement par la RT/TMZ et ses conséquences sur le pronostic.
Tous les patients traités par RT/TMZ pour un GBM nouvellement diagnostiqué ont été identifiés dans une banque de données prospective. Les données cliniques et radiologiques ont été révisées rétrospectivement. Une progression précoce était définie comme une progression radiologique (critères RECIST) pendant ou au cours des 8 semaines suivant la fin du traitement par RT/TMZ. La pseudoprogression était définie comme la progression précoce suivie d'une stabilisation de la maladie, sans traitement de rattrapage pendant au moins 6 mois après la fin du traitement par RT/TMZ. L'issue primaire était la survie (Kaplan-Meier) et les groupes ont été comparés au moyen du test du log-rank.
Nous avons pu évaluer la réponse radiologique chez 104 des 111 patients étudiés. L'âge médian était de 58 ans et le suivi médian de 55 semaines. Une progression précoce a été confirmée chez 26% des patients et de ce groupe, 32% avaient eu une psPD. La survie médiane de la cohorte entière était de 56,7 semaines (IC à 95% de 51,0 à 71,3). La survie médiane chez les patients qui avaient présenté une psPD était significativement plus élevée que celle des patients qui avaient eu une véritable progression précoce (124,9 semaines versus 36,0 semaines, p = 0,0286).
Environ un tiers des patients qui ont présenté une progression précoce avaient présenté une psPD associée à un pronostic favorable. Le traitement d'entretien par la TMZ ne devrait pas être abandonné à cause d'une imagerie dont l'aspect semble décourageant dans les trois premiers mois après la RT/TMZ.