Published online by Cambridge University Press: 27 June 2016
Comme le faisait justement remarquer A. M. Kinloch dans une récente notice nécrologique (Kinloch 1980), le nom de W. S. Avis est indissolublement lié—avec celui de mon collègue et ami M. H. Scargill—à l’expansion des études de linguistique canadienne, domaine anglais: “it is no belittlement of the work of C.J. Lovell or of other of his associates to say that it was Avis who put Canadian English on the map.” II est done normal de placer la présente note sous l’égide de Avis, et j’en profite pour rappeler les contacts fructueux qui ont existé entre nous tout au long des années 1950 et 1960. Je voudrais cependant adopter ici une perspective un peu différente de la sienne, celle des canadianismes pancanadiens, si l’on peut dire, en ayant à l’esprit le problème très concret d’un dictionnaire bilingue français-anglais à l’usage des Canadiens (Vinay 1962). Je me propose d’examiner brièvement les différents critères retenus par les auteurs pour cerner le concept de canadianisme; et pour compléter l’image que Avis donne du mot canadianism, je ferai porter l’accent sur l’aspect français de la question.