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Les Québécois perçoivent-ils le français montréalais comme une variete topolectale distincte ? Résultats d’une analyse perceptuelle exploratoire

Published online by Cambridge University Press:  06 January 2016

Wim Remysen*
Affiliation:
Universite de Sherbrooke, Centre d’analyse et de traitement informatique du français québécois

Extract

Given its status as the social, economic, and cultural center of Quebec, the metropolitan area of Montreal plays a rather important role with respect to the sociolinguistic dynamics of the province as a whole. For instance, certain changes that have affected Quebec French over time are believed to have appeared in Montreal before having spread to other regions of the province. Such a scenario entails that Quebeckers perceive certain linguistic features as being part of Montreal French — sometimes without even being aware of it — and that these dialect markers take on social values that are prone to their further diffusion. This article aims to look further into this hypothesis by presenting the results of an exploratory dialect identification task. The perceptual test is part of a research program whose scope is to study the distribution of nasal vowels in Montreal French in general and that of the nasal vowel /ã/ in particular.

Résumé

Résumé

En raison de sa position comme centre socioéconomique et culturel du Québec, la région métropolitaine de Montréal joue un rôle important dans la dynamique socio-linguistique de la province dans son ensemble. Certains changements survenus dans le français parlé au Québec au cours de son histoire, par exemple, seraient d'abord apparus dans la région montréalaise, pour ensuite se diffuser dans d’autres régions de la province. Ce scénario suppose que les Québécois perçoivent certains marqueurs dialectaux, les associent — ne fût-ce que de façon inconsciente—au français mont-réalais, et leur attribuent certaines valeurs sociales propices à leur adoption. Dans cet article, nous présentons les résultats d'une étude perceptuelle exploratoire ayant pour but d'évaluer cette hypothèse. L'étude, qui s'inscrit dans une recherche consacrée à la prononciation des voyelles nasales en français montréalais, porte plus précisément sur la perception de la nasale /ã/.

Type
Articles
Copyright
Copyright © Canadian Linguistic Association. 2015

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