Hostname: page-component-586b7cd67f-dlnhk Total loading time: 0 Render date: 2024-12-05T02:09:16.339Z Has data issue: false hasContentIssue false

Les propriétés lexicales et syntaxiques de benben en français québécois

Published online by Cambridge University Press:  27 June 2016

Marie-Odile Junker
Affiliation:
Carleton University
Marie-Thérèse Vinet
Affiliation:
Université de Sherbrooke

Abstract

The aim of this paper is to analyze the various lexical and syntactic properties of the reduplicated adverbial form benben in Quebec French. It can be observed that this form differs syntactically from its Standard French synonyms beaucoup and très. Benben can indeed appear with various lexical categories: nouns, adjectives, adverbs, transitive and intransitive verbs. Moreover, in many contexts, its use is sensitive to the presence of verbal negation, rather than to that of constituent negation. In comparison with other Quebec French quantifiers, benben is very flexible. It can be used in both negative and positive contexts and, as an adverbial form, it can appear in various positions in the sentence.

Résumé

Résumé

Cet article a pour but d’analyser les différentes propriétés lexicales et syntaxiques de la forme adverbiale redupliquée benben du français québécois. Nous voyons comment cette forme se distingue syntaxiquement de ses synonymes beaucoup et très du français standard. Benben peut, en effet, se construire avec diverses catégories lexicales: noms, adjectifs, adverbes, verbes transitifs et intransitifs. Il possède, de plus, une série d’emplois sensibles à la présence de la négation verbale, en opposition à la négation de constituant. Par rapport à d’autres quantifieurs du français québécois, benben est très polyvalent. Il s’emploie à la fois en contexte négatif et sa nature adverbiale lui permet d’occuper diverses positions dans la phrase.

Type
Articles
Copyright
Copyright © Canadian Linguistic Association 1995

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

Références

Ayres-Bennett, Wendy. 1987. Vaugelas and the Development of the French Language. The Modern Humanities Research Association Texts and Dissertation Vol. 23. Londres.Google Scholar
Bach, Emmon. 1981. On Time, Tense and Aspect: An Essay in English Metaphysics. In Radical Pragmatics, sous la dir. Cole, de Peter, 6381. New York: Academic Press.Google Scholar
Cyr, Francine. 1992. La quantification à distance en français québécois. Mémoire de maîtrise, Université de Montréal.Google Scholar
Drapeau, Lynn et Roy, Marie-Marthe. 1981. La reduplication intensificative en français de Montréal. In Variation Omnibus, Actes du colloque N-Wave, sous la dir. Sankoff, de David et Cedergren, Henrietta, 445452. Edmonton: Linguistic Research.Google Scholar
Frei, Henri. 1929. La grammaire des fautes. Paris: Geuthner.Google Scholar
Gaatone, David. 1981. Observations sur l’opposition très — beaucoup. Revue de linguistique romane 45:7495.Google Scholar
Gross, Maurice. 1977. Grammaire transformationnelle du français: syntaxe du nom. Paris: Larousse.Google Scholar
Junker, Marie-Odile. 1995. Syntaxe et sémantique des quantifieurs flottants tous et chacun: distributivité en sémantique conceptuelle. Genève: Droz.Google Scholar
Léard, Jean-Marcel et Amyot, Denis. 1993. Observations sur la grammaire de Bien et Ben quantifieurs nominaux. Communication présentée au Congrès annuel de l’Association canadienne de linguistique, Université Carleton, Ottawa.Google Scholar
Obenauer, Hans-Georg. 1983. Une quantification non-canonique: la quantification à distance. Langue française 58:6688.CrossRefGoogle Scholar
Quine, William van Orman. 1960. Word and Object. Cambridge, Mass.: MIT Press.Google Scholar
Tenny, Carol. 1987. Grammaticalizing Aspect and Affectedness. Thèse de doctorat, Massachusetts Institute of Technology.Google Scholar
Vendler, Zeno. 1957. Verbs and Times. Philosophical Review 66:143160.Google Scholar
Vinet, Marie-Thérèse. 1994a. Adverbial Quantifiers in Quebec French. Communication présentée au Quatrième colloque sur la grammaire generative, Tarragona, Espagne, mars 1994.Google Scholar
Vinet, Marie-Thérèse. 1994b. Adverbial Quantifiers and Dialect Variation in a Minimalist Framework. Communication présentée au 18e congrès annuel de l’Association linguistique des provinces atlantiques, Université du Nouveau-Brunswick à St-John, octobre 1994.Google Scholar
Vinet, Marie-Thérèse, Junker, Marie-Odile, Roy, Noëlla et Villeneuve, Alain. 1994. Des quantifieurs adverbiaux à polarité négative en français québécois. Communication présentée au Congrès de l’ACFAS, Université du Québec à Montréal, mai 1994.Google Scholar
Voorst, Jan van. 1986. Event Structure. Thèse de doctorat, Université d’Ottawa.Google Scholar
Voorst, Jan van. 1988. Event Structure. Amsterdam: John Benjamins.Google Scholar