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De la nécessité des positions vides dans les représentations syllabiques du gen
Published online by Cambridge University Press: 27 June 2016
Abstract
The introduction of empty nuclear positions in syllable structure goes back to the early 80s. Since then, empty nuclei have been proposed in phonological analyses to account for vocalic epenthesis (vowel/Ø alternation). The analysis of Gen put forth in this article argues for empty nuclei although no vowel/Ø alternation can be observed in the language. Nevertheless, on the basis of the tonal patterns of Gen, it is shown that empty positions must be part of the underlying representation of syllables in the language. Another aspect of the study deals with consonant clusters. Thus far, all analyses supporting empty positions within a cluster have also referred to the absence of cooccurrence restrictions among the consonants surrounding the empty vowel. This paper provides new insights since, in Gen, the consonant clusters in which empty nuclei are proposed are typical of those observed in branching onset languages (like French, Italian and English) or in languages having light diphthongs. We argue that all attested consonant clusters in Gen are heterosyllabic.
Résumé
Depuis le début des années 80 plusieurs études phonologiques ont montré la nécessité d’introduire des positions vides dans les représentations syllabiques. Le point commun à tous ces travaux est leur utilisation des positions vides pour rendre compte de cas d’alternance voyelle/Ø, c’est-à-dire des cas d’épenthèse vocalique. L’analyse du gen présentée dans cet article est particulière en ce sens que les positions vides postulées n’alternent jamais, en surface, avec une voyelle. Toutefois, l’étude du système tonal de la langue amène inéluctablement à postuler des positions vides malgré l’absence d’épenthèse. Par ailleurs, les arguments avancés jusqu’à présent en faveur des positions vides font référence au fait que les suites de consonnes que l’on trouve de part et d’autre de la position vide semblent être aléatoires. Ces suites ne sauraient donc être analysées en attaques branchantes puisque ces dernières sont toujours contraintes. L’article jette un nouvel éclairage sur les contraintes de cooccurrence puisque, en gen, la plupart des structures avec positions vides coïncident avec les suites qui sont typiques des attaques branchantes ou des diphtongues légères.
- Type
- Articles
- Information
- Canadian Journal of Linguistics/Revue canadienne de linguistique , Volume 40 , Issue 3 , September 1995 , pp. 319 - 349
- Copyright
- Copyright © Canadian Linguistic Association 1995
References
Références
- 2
- Cited by