No CrossRef data available.
Article contents
Matthew H. Sommer, Sex, Law, and Society in Late Imperial China. Stanford, Stanford University Press, 2000, xiv, 413 p.
Published online by Cambridge University Press: 18 July 2014
Abstract
- Type
- Book Reviews/Comptes rendus
- Information
- Canadian Journal of Law and Society / La Revue Canadienne Droit et Société , Volume 15 , Issue 2 , August 2000 , pp. 234 - 240
- Copyright
- Copyright © Canadian Law and Society Association 2000
References
6 En plus de l'ouvrage ici recensé, on pourra consulter Allee, Mark A., Law and Society in Late Imperial China: Northern Taiwan in the Nineteenth Century (Stanford: Stanford University Press, 1994)Google Scholar; Macauley, Melissa, Social Power and Legal Culture: Litigation Masters in Late Imperial China (Stanford: Stanford University Press, 1998)Google Scholar; et Reed, Bradly W., Talons and Teeths: Country Clerks and Runners in the Qing Dynasty (Stanford: Stanford University Press, 2000).Google Scholar
7 L'étude du système juridique chinois la plus citée est sans aucun doute celle de Bodde, Derk et Morris, Clarence, Law in Imperial China: Exemplified by 190 Ch'ing [Qing] Cases (Cambridge, Mass.: Harvard University Press, 1967)CrossRefGoogle Scholar, qui concentre toute son attention sur le droit criminel. Cet ouvrage est toujours utile à qui veut comprendre le fonctionnement des cours supérieures de l'empire sous les Qing. Rappelons que ses auteurs n'avaient pas alors accès aux documents d'archives qui ont permis de transformer notre compréhension de la pratique légale à la fin de l'empire.
8 «Some Aspects of Civil Procedure and Practice at the Trial Level in Tanshui and Hsinchu from 1789 to 1895», Journal of Asian Studies 30.2.
9 Bien que les archives furent ouvertes peu après la parution de l'article de Buxbaum, ce dernier demeura longtemps marginal. Ce n'est que récemment que Huang, Philip C.C., dans son Civil Justice in China: Representation and Practice in the Qing (Stanford: Stanford University Press, 1996)Google Scholar, vint donner forme plus pleine aux premières observations de Buxbaum. Les recherches dont nous discutons ici en sont encore à un stade précoce, et le potentiel inexploité de ces archives demeure énorme.
10 Les lois principales du Code des Qing sont en effet directement basées sur celles du Code de la dynastie Tang, qui dura de 618 à 907. Ceci explique qu'il fut acceptable pour Bodde et Morris (voir supra, note 2) de prendre «la Chine impériale» en son entier comme un objet d'étude cohérent.
11 On finit par punir en tant que crimes jian des délits aussi divers que le viol (homosexuel et hétérosexuel), la prostitution, certaines formes de mariage hétérodoxes et l'adultère, ainsi que la vente d'épouses. Ces crimes étaient passibles de peines allant du port de la cangue à la peine de mort (en passant par la bastonnade et l'exil) selon la position sociale relative (âge, sexe, relations familiales) du coupable et de la victime.
12 Les textes d'où sont tirées ces citations datent d'entre le lile siècle avant notre ère et IIIe siècle de notre ère.
13 La deuxième exception, celle de la prostitution, fait l'objet des chapitres 6 et 7, décrits plus bas.
14 Sommer note que la catégorie qu'il traduit comme viol (qiang jian), signifie littéralement « relations sexuelles illicites contraintes». Ainsi, le consentement que donne une femme à un acte défini comme jian ne rend pas l'acte acceptable pour autant: il ne fait que rendre la femme elle aussi coupable de relation sexuelle illicite. Le chapitre donne de nombreux détails sur la façon dont les magistrats s'y prenaient pour juger du consentement des femmes. La tendance générale sous les Qing fut une augmentation en sévérité des peines imposées aux violeurs ainsi que des critères qui permettaient de déterminer qu'une femme avait résisté à son agresseur. Cette double évolution s'explique par une obsession croissante des dirigeants pour la chasteté et la vertu des femmes de l'empire. C'est sous les Qing, par exemple, que furent érigées le plus grand nombre d'arches à des femmes mortes en défendant leur chasteté.
15 La vie sexuelle dans la Chine ancienne (Paris, Gallimard: 1971).
16 Sommer n'a pas trouvé, dit-il, un seul cas de sodomie consensuelle condamnée dans les dossiers qu'il a consultés.
17 Les empereurs Qing étaient manchous, les Qing une dynastie de conquête.