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Published online by Cambridge University Press: 27 December 2018
Every year, over 25,000 people from Mexico and the Caribbean migrate to Canada through the Seasonal Agricultural Worker Program (SAWP) to work on a Canadian farm. To what extent does the SAWP, as an institution, impact the vulnerability of migrant agricultural workers? The insights and explanations provided by neo-institutional theory’s three streams help to better account for the complexity of the economic and socio-historical SAWP-generated factors that affect the situation of migrant workers. It is shown that this program has created and continues to perpetuate a context in which it is difficult for migrant workers to have control over their working conditions.
Chaque année, plus de 25 000 personnes originaires du Mexique et des Antilles migrent au Canada par l’intermédiaire du Programme des travailleurs agricoles saisonniers (PTAS) dans le but d’occuper un emploi dans une ferme canadienne. Dans quelle mesure le PTAS, en tant qu’institution, exerce-t-il une incidence sur la vulnérabilisation des travailleurs migrants agricoles? L’éclairage apporté par les trois branches de la théorie néo-institutionnaliste propose des explications qui permettent de mieux appréhender la complexité des facteurs économiques et sociohistoriques générés par le PTAS qui influent sur la situation des travailleurs migrants. Il est mis en évidence que ce programme a créé et perpétue un contexte dans lequel il est difficile pour ces travailleurs d’avoir un pouvoir d’agir sur leurs conditions de travail.
Me Cindy Gagnon tient à remercier sincèrement la Revue Canadienne Droit et Société (RCDS) de lui avoir octroyé une mention honorable pour le meilleur essai étudiant en 2015. Le manuscrit évalué était une version antérieure du texte publié dans cet article. Me Cindy Gagnon a aussi présenté une version antérieure au 83e Congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) en mai 2015 à Rimouski, au Québec. C’est d’ailleurs à cette occasion que les auteures se sont rencontrées et ont décidé d’écrire en commun cet article. Les auteures tiennent à remercier également les évaluateurs externes sollicités par la Revue Canadienne Droit et Société. Toute erreur ou omission est de la responsabilité des auteures.