Published online by Cambridge University Press: 02 April 2012
Populations of fruittree leafroller, Archips argyrospila (Walker), and European leafroller, Archips rosana L., were obtained from eight sites in the Okanagan Valley, British Columbia, and assayed for their responses to five insecticides using a leaf-disk bioassay and neonate larvae. Lethal concentration ratios (LCR values) were calculated for all populations compared with the most susceptible strain, and significant variation was detected in both species. LCR values ranged from 1.04 to 9.06 for azinphosmethyl, from 1.29 to 53.15 for tebufenozide (Confirm®), from 1.85 to 24.69 for methoxyfenozide (Intrepid®), from 1.59 to 2291.4 for indoxacarb (Avaunt®), and from 1.92 to 1.98 for spinosad (Success®). Methoxy fenozide was approximately 100-fold more toxic to neonate leafrollers than was tebufenozide, and spinosad was the most toxic of all materials tested. Correlation analysis indicated that there was cross-resistance between azinphosmethyl and tebufenozide. At the LC50 level, the responses of the two species were not significantly different for each insecticide. Analysis of equivalency and parallelism of dose-response lines revealed that A. argyrospila and A. rosana had equivalent responses to azinphosmethyl. LC50 values for the response of A. argyrospila to azinphosmethyl were not different from values obtained almost 20 years earlier. Cross-resistance between azinphosmethyl and tebufenozide suggests that resistance management for these two species of univoltine leafrollers should not include rotation of azinphosmethyl and benzoylhydrazine insect-growth regulators. The high level of resistance to indoxacarb found in one population indicates that baseline tolerance screening is desirable before indoxacarb is introduced for use in Canadian orchards.
Des populations de tordeuses du pommier, Archips argyrospila (Walker), et de tordeuses européennes, Archips rosana L., ont été récoltées à huit sites de la vallée d'Okanagan, en Colombie-Britannique, et leurs réactions à cinq insecticides ont été évaluées au cours d'une expérience sur des disques de feuilles en présence de larves néonates. Les rapports des concentrations létales (LCR) ont été calculés chez toutes les populations par comparaison avec la souche la plus sensible et nous avons trouvé une variation significative chez les deux espèces. Les taux LCR varient de 1,04 à 9,06 en présence d'azinphosméthyle, de 1,29 à 53,15 en présence de tébufénozide (ConfirmMD), de 1,85 à 24,69 en présence de méthoxyfénozide (IntrepidMD), de 1,69 à 2291,4 en présence d'indoxacarbe (AvauntMD) et de 1,92 à 1,98 en présence de spinozade (SuccessMD). Le méthoxyfénozide a une toxicité environ 100 fois plus élevée que le tébufénozide pour les larves néonates et le spinozade est le plus toxique de tous les produits testés. Une analyse de corrélation indique qu'il y a une résistance croisée entre l'azinphosméthyle et le tébufénozide. Au niveau LC50, les réactions des deux espèces à chaque insecticide ne diffèrent pas significativement. L'analyse de l'équivalence et du parallélisme des courbes dose-réaction ont révélé que les deux espèces ont des réactions équivalentes à l'azynphosméthyle. Les valeurs de LC50 des réactions d' A. argyrospila en présence d'azynphosméthyle ne diffèrent pas des valeurs obtenues près de 20 ans auparavant. La résistance croisée entre l'azynphosméthyle et le tébufénozide laisse croire que la gestion de la résistance chez ces deux espèces univoltines de tordeuses ne devrait pas comporter une rotation d'azynphosméthyle et de benzoylhydrazine, deux régulateurs de la croissance des insectes. La résistance élevée à l'indoxacarbe, trouvée chez une population, indique qu'une évaluation préliminaire de la tolérance de base est souhaitable avant l'utilisation de l'indoxacarbe comme agent de contrôle dans les vergers canadiens.
[Traduit par la Rédaction]