Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
For bark beetles (Coleoptera: Scolytidae) breeding in fallen trees, the tree characteristics that are associated with higher breeding densities are poorly known. The breeding densities of Douglas-fir beetles, Dendroctonus pseudotsugae Hopkins, in freshly felled Douglas-fir, Pseudotsugae menziesii (Mirb.) Franco, were examined with respect to tree diameter, phloem thickness, and several measures of tree growth rate over the past year to 10 years prior to tree death. Trees were felled in 8 decks of 3–12 trees to provide a range of tree qualities in a given location. Stepwise regression revealed that of the tree characteristics measured, only diameter was needed to explain the density of beetle attacks on trees within decks. Because diameter, phloem thickness, and growth-increment measures were all highly correlated, attack density also increased with phloem thickness and growth rate prior to felling when these measures were analyzed individually. The apparent preference for larger trees with thicker phloem is consistent with published results for live trees, but the positive effect of tree growth rate prior to death is contrary to results for beetles attacking live trees. Thus, assessments of stand susceptibility to bark beetles based on tree growth rate may differ depending on whether beetles are initially breeding in live or dead trees.
Chez les scolytes (Coleoptera : Scolytidae) qui se reproduisent dans les arbres tombés, les caractéristiques des arbres qui donnent lieu aux densités plus élevées sont mal connues. La densité des reproducteurs du Dendroctone du Douglas, Dendroctonus pseudotsugae Hopkins, dans des sapins de Douglas, Pseudotsugae menziesii (Mirb.) Franco, fraîchement abattus, a été examinée en fonction du diamètre de l’arbre, de l’épaisseur du phloème et de mesures diverses du taux de croissance de l’arbre depuis l’année antérieure jusqu’à 10 ans avant sa mort. Les arbres ont été abattus en paquets de 3 à 12, de façon à offrir une variété de conditions à un site donné. Une régression pas à pas a révélé que, parmi toutes les caractéristiques des arbres mesurées, le diamètre peut à lui seul expliquer la densité des infestations de dendroctones dans les groupes d’arbres. Comme le diamètre de l’arbre, l’épaisseur du phloème et les mesures de l’accroissement sont toutes des variables fortement reliées, la densité des infestations augmente aussi avec l’épaisseur du phloème et avec le taux de croissance juste avant l’abattage, lorsque ces mesures sont analysées individuellement. La préférence apparente des dendroctones pour des arbres à phloème épais s’accorde avec les résultats publiés dans le cas d’arbres vivants, mais l’effet positif du taux de croissance de l’arbre avant sa mort est contraire aux résultats obtenus chez les scolytes qui s’attaquent aux arbres vivants. Donc, les estimations de la vulnérabilité des arbres aux attaques de dendroctones basées sur le taux de croissance des arbres peuvent différer selon que les dendroctones entreprennent leur reproduction dans des arbres vivants ou des arbres morts.
[Traduit par la Rédaction]