Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
The performance of unbaited emergence traps and attractant-baited pitfall and flight traps was compared on the basis of suitability to produce population indices for two beetles, Steremnius carinatus (Boheman) and Hylastes nigrinus (Mannerheim), colonizing roots of Douglas fir in northern California. These beetles transmit Ceratocystis wageneri Goheen and Cobb, the fungus causing black stain root disease in Douglas fir. Trap sites were near stumps along transect lines through recently logged areas. Pitfall traps were judged the most promising for both species based on their relatively high catches and low expense. Although catch by emergence traps was low for both species, they appeared to catch the majority of S. carinatus. For both species, pitfall trap catches varied with date, study area, trapping line within study area, and stump within line. A number of variables, such as diameter of stump or type of ground cover, were significantly correlated with trap catch, and made significant contributions to linear models with catch as the dependent variable. Differences between study areas in the effect of variables on catch, and the possibility that pitfall trapping is subject to artifacts, suggested that the results of pitfall trapping need to be carefully scrutinized if they are to be used as a population index.
Les scolytes, Steremnius carinatus (Boheman) et Hylastes nigrinus (Mannerheim), colonisent les racines du sapin Douglas dans le nord de la Californie et sont vecteurs du champignon Ceratocystis wageneri Goheen et Cobb, causant le noircissement des racines. Afin de produire des indices des populations de ces scolytes, on a comparé les performances de capture de pièges d’émergence témoins, de pièges à fosse appâtés et de pièges pour insectes en vol. Des pièges étaient placés près des souches et disposés en lignes transversales dans des sites récemment déboisés. Pour les deux espèces, les pièges à fosse, ont été considérés les plus prometteurs compte tenu de leur nombre de captures relativement élevé et de ieur faible coût. Quoique les captures avec les pièges à émergence ont été faibles pour les deux espèces, ils ont capturé la majorité des S. carinatus. Pour les deux espèces, les captures avec le piège à fosse ont varié selon la date, l’aire d’étude, la ligne de piégeage et la souche à l’intérieur d’une ligne transversale. Certaines variables, comme le diamètre des tiges ou le type de couverture au sol ont été corrélés significativement avec les captures dans les pièges et ont contribué significativement à des modèles linéaires utilisant les captures comme variable dépendante. Compte tenu des captures variant entre les aires d’étude et de la possibilité que les résultats obtenus avec le piège à fosse soient sujets aux artéfacts, il est suggéré d’examiner soigneusement ces résultats de piégeages avant de les utiliser comme index de population.