Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Sampling procedures for estimating within-tree populations of second-stage larvae (L2) of Matsucoccus feytaudi Duc., infesting maritime pine (Pinus pinaster Ait.), were investigated. These included random sampling without replacement, and systematic sampling with and without a linear model. The relative precision of the sampling was affected by the number, size, and bark thickness of the sample units. Because of symmetrical vertical distribution of within-tree populations, systematic sampling with a linear model did not increase precision when compared with simple systematic sampling. Sampling can be profitably reduced to below the crown portion of the bole, after removal of the part with either smooth or very thick and pyramidal bark. Counting L2 exuviae in the upper 10 cm of each 20-cm-long log, using one in every three logs, provided a relative precision of about 40%. The numbers of male M. feytaudi caught in sticky traps baited with 5 or 30 μg of synthetic pheromone were compared with the numbers of L2 estimated according to the sampling method previously developed. There was a significant positive correlation between number of scales caught and L2 estimates, at the level of individual trees for the lower dose lures, and at the level of groups of trees for the higher dose lures, used in 20-year-old stands. Large captures in younger, weakly infested stands were related to a possible immigration of flying scale insects.
Trois méthodes d’échantillonnage des populations intra-arbre de larves de second stade de Matsucoccus feytaudi Duc. sont comparées : l’échantillonnage aléatoire avec remise, l’échantillonnage systématique simple et l’échantillonnage systématique avec modèle linéaire. La précision relative des estimations dépend du nombre, de la longueur et de l’épaisseur d’écorce des rondins échantillonnés. La distribution verticale des larves sur le tronc étant symétrique, l’ajout d’un modèle linéaire à l’échantillonnage systématique n’apporte pas de gain de précision. L’échantillonnage doit être limité à la partie du tronc située sous le houppier, en excluant les zones d’écorce lisse ou au contraire très épaisse, à crêtes pyramidales. L’observation de la moitié supérieure d’un rondin de 20 cm de longueur sur trois permet d’obtenir une estimation de la population intra-arbre avec une précision relative d’environ 40%. Le nombre de cochenilles mâles capturées à l’aide de pièges à glu, dotés de diffuseurs de phéromone de synthèse dosés à 5 ou 30 μg, est comparé avec les densités de populations larvaires estimées à l’aide de l’échantillonnage systématique précédemment décrit. Pour les peuplements de 20 ans, le nombre de captures est corrélé de façon positive et significative au nombre de larves estimé, à l’échelle de l’arbre pour la plus faible dose de phéromone et à l’échelle du groupe d’arbres pour la plus forte dose. L’obtention de nombreuses captures dans des peuplements plus jeunes, très faiblement infestés, pourrait indiquer d’importants flux migratoires de mâles en vol de dispersion.