Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Parasitoid species attacking sparse, endemic populations of Choristoneura occidentalis Freeman and C. retiniana (Walsingham) are reported from 2 years of host collections at seven sites across southern Oregon. Results are compared with rearings from epidemic populations either from the same region or the same plot. Collections were designed to allow quantitative estimation of host density. Most of the parasitoid species present during epidemics across North America were recovered from the endemic and epidemic populations studied. The major difference is that at endemic host densities Glypta fumiferanae (Viereck) (Ichneumonidae) is rare to absent, whereas ichneumonids of the tribe Campoplegini, especially Tranosema (= Diadegma) interruptum (Ashmead), are common. This is the reverse of the situation at epidemic densities and consistent with results reported from eastern North America. It is suggested that the observed shift in the parasite complex with budworm density has the potential for predicting population trends.
Les espèces de parasitoïdes qui s’attaquent aux populations endémiques éparses de Choristoneura occidentalis Freeman et de C. retiniana (Walsingham) ont été étudiées après récolte d’hôtes durant 2 ans en sept sites d’échantillonnage répartis dans tout le sud de l’Oregon. Les résultats sont comparés à ceux d’élevages issus de populations épidémiques provenant des mêmes régions ou du même territoire. Les échantillonnages ont été planifiés de façon a permettre l’estimation quantitative de la densité des hôtes. La plupart des espèces de parasitoïdes présentes au cours des grandes infestations en Amérique du Nord ont été récoltées aussi bien chez les populations endémiques que chez les populations épidémiques. La principale différence réside dans le fait qu’aux densités endémiques Glypta fumiferanae (Viereck) (Ichneumonidae) est rare ou absent, alors que les ichneumons de la tribu des Campoplegini, surtout Tranosema (= Diadegma) interruptum (Ashmead), sont communs. Aux densités épidémiques, la situation est renversée et correspond aux résultats signalés dans l’est de l’Amérique du Nord. Nous croyons que ce renversement du complexe de parasites en fonction de la densité des tordeuses pourrait servir à prédire les tendances au sein des populations.
[Traduit par la rédaction]