Published online by Cambridge University Press: 02 April 2012
Mating is necessary to bring about ovarian maturation in females of Anthocoridae and related taxa (Cimicidae). The objectives of this study were to determine how forced delays in mating affect extent and rate of oocyte development, duration of the preoviposition period, and levels of lipid reserves in three species of Anthocoris. Extent of oocyte development by unmated females differed among the three species. In unmated A. tomentosus, the basal oocyte failed to show any increase in size with increasing female age, whereas oocytes in unmated A. nemoralis and A. whitei exhibited some growth beginning 2 days after eclosion. One consequence of these differences among species is that a forced delay in mating (of 3 or 10 days) had less of an effect on A. whitei and A. nemoralis than on A. tomentosus, in terms of the length of the preoviposition period measured from the time of mating. Mated females of A. nemoralis and A. whitei grew larger oocytes than unmated females within 2 days of mating, whereas the same phenomenon took 4 days in A. tomentosus. Embryos became visible in the eggs of mated A. nemoralis and A. whitei 2–3 days after mating, compared with 5 days after mating for A. tomentosus. Mature eggs with egg caps were visible within 3, 4, and 6 days after mating for A. nemoralis, A. whitei, and A. tomentosus, respectively. In all three species, unmated females 10 days after eclosion had significantly higher levels of lipids allocated to nonreproductive tissues than similarly aged females that had been mated on the day of eclosion, suggesting that there was a trade-off between allocation of resources to eggs and allocation to somatic reserves.
L'accouplement est requis pour la maturation ovarienne chez les femelles d'Anthocoridae et des taxons apparentés (Cimicidae). Les objectifs de notre étude sont de déterminer comment des délais forcés de l'accouplement affectent le degré et le taux de maturation de l'oocyte, la durée de la période de pré-ponte et les concentrations de lipides chez trois espèces d'Anthocoris. Le degré de maturation des oocytes chez les femelles non accouplées varie chez les trois espèces. L'oocyte de base chez des femelles d'A. tomentosus non accouplées ne montre aucun accroissement en taille en fonction de l'âge de la femelle, alors que ceux de femelles non accouplées d'A. nemoralis et d'A. whitei montrent une certaine croissance commençant 2 jours après l'éclosion. Une conséquence de ces différences entre les espèces est qu'un délai forcé de l'accouplement (de 3 ou de 10 jours) a moins d'impact sur A. whitei et A. nemoralis que sur A. tomentosus, en ce qui a trait à la longueur de la période de pré-ponte mesurée à partir du moment de l'accouplement. Les femelles accouplées d'A. nemoralis et d'A. whitei développent des oocytes plus grands que les femelles non accouplées en moins de 2 jours de l'accouplement; le même phénomène prend 4 jours chez A. tomentosus. Les embryons sont visibles dans les oeufs de femelles d'A. nemoralis et d'A. whitei accouplées en 2–3 jours après l'accouplement et en 5 jours après l'accouplement chez A. tomentosus. Les oeufs à maturité avec opercule sont visibles respectivement aux jours 3, 4 et 6 après l'accouplement, chez A. nemoralis, A. whitei et A. tomentosus. Chez les femelles non accouplées des trois espèces, 10 jours après l'éclosion, il y a des concentrations significativement plus importantes de lipides assignés aux tissus non reproductifs que chez des femelles de même âge qui se sont accouplées le jour de leur éclosion; cela laisse croire qu'il y a un compromis entre l'allocation des ressources aux oeufs et aux réserves somatiques.
[Traduit par la Rédaction]