Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
The distribution of the yew big bud mite, Cecidophyopsis psilaspis (Nalepa), a pest causing severe damage to Pacific yew, Taxus brevifolia Nutt., was determined within British Columbia. From 1992 to 1994, vegetative and reproductive buds on branch samples collected from 38 interior and 43 coastal populations of Pacific yew were examined for the occurrence of the mite. Mite damage was characterized by marked swelling and browning of both vegetative and reproductive buds. Interior Pacific yew populations were found to be mite free, whereas coastal yew populations were mite infested, except at three high-elevation (>700 m) coastal locations which were apparently mite free. At three other sites, individual trees without symptoms of mite attack did harbour low-density, nondamaging mite populations. The hypothesis that this mite is indigenous is less supported than the hypothesis that it was introduced to British Columbia on English yew, Taxus baccata L., and is limited to its present distribution by climatic and mountain barriers.
La distribution du phytopte de l’if Cecidophyopsis psilaspis (Nalepa), important ravageur de l’if de l’Ouest, Taxus brevifolia Nutt., a été étudiée en Colombie-Britannique. Entre 1992 et 1994, les chercheurs ont examiné les bourgeons à feuilles et les bourgeons à fleurs d’échantillons de branches d’if de l’Ouest provenant de 38 populations de la zone intérieure et de 43 populations de la zone côtière afin d’établir s’ils étaient infestés par le ravageur. L’acarien provoque un renflement marqué et la brunissement des bourgeons à feuilles et des bourgeons à fleurs. Les populations de la zone intérieure se sont révélées exemptes de l’acarien, mais toutes celles de la zone côtière, sauf trois situées à haute altitude (>700 m), étaient infestées. Dans trois autres sites, quelques arbres isolés ne présentant aucun des symptômes caractéristiques d’une attaque étaient légèrement infestés. L’hypothèse selon laquelle cet acarien est une espèce indigène paraît moins fondée que celle voulant qu’il s’agisse d’une espèce introduite en Colombie-Britannique sur l’if commun Taxus baccata L. et dont l’aire de répartition actuelle est limitée par des barrières climatiques et topographiques.