Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Morphological, distributional, and habitat data are presented for North American species of the three genera of the subfamily Neomamersinae, Neomamersa Lundblad, 1953, Arizonacarus gen.nov., and Meramecia Cook, 1963. Neomamersa lundbladi lundbladi Cook, N. lundbladi paucipora Cook, and N. hexapora Cook are redescribed based on examination of types and newly collected specimens, and six new species of Neomamersa from the United States are described, namely N. boultoni sp.nov., N. psammicola sp.nov., N. californica sp.nov., N. chihuahua sp.nov., N. neomexicana sp.nov., and N. cramerae sp.nov. Arizonacarus chiricahuensis gen.nov., sp.nov. is described from the southwestern United States. Meramecia (Meramecia) anisitsipalpis (Cook), M. (Meramecia) perplexa (Cook), and M. (Meramecia) ocularis (Cook) are redescribed based on study of types and newly collected specimens, and M. (Meramecia) occidentalis sp.nov. is described from the western United States. Meramecia (Parameramecia) multipora subgen.nov., sp.nov. is also described from the southwestern United States. Revised diagnoses, keys, and distribution maps are presented for all North American taxa. Phylogenetic relationships of Neomamersinae are discussed, leading to the conclusion that comprehensive reassessment of the families Limnesiidae and Anisitsiellidae is warranted. Consideration of available phylogenetic and distributional data suggests that Neomamersinae originated in Gondwanaland before the separation of India from the rest of the southern supercontinent. Subsequently, the clade evolved and diversified extensively in South America. Neomamersinae apparently first entered North America either by crossing a "filter bridge" during late Cretaceous, Paleocene, or Miocene times or by traversing the corridor established with the formation of the Panamanian Isthmus during the late Pliocene. The group exhibits considerable taxonomic diversity in hyporheic and groundwater habitats in the United States, and the various species represent potentially useful indicators of water quality and the impact of environmental changes on freshwater communities.
On trouvera ici des données sur la morphologie, la répartition et l’habitat des espèces nord-américaines de trois genres de la sous-famille des Neomamersinae, Neomamersa Lundblad, 1953, Arizonacarus gen.nov. et Meramecia Cook, 1963. Les taxons Neomamersa lundbladi lundbladi Cook, N. lundbladi paucipora Cook et N. hexapora Cook sont décrits de nouveau après examen des types et de spécimens récoltés récemment et de nouvelles espèces sont également décrites, six de Neomamersa trouvées aux États-Unis, N. boultoni sp.nov., N. psammicola sp.nov., N. californica sp.nov., N. chihuahua sp.nov., N. neomexicana sp.nov. et N. cramerae sp.nov., et finalement Arizonacarus chiricahuensis gen.nov., sp.nov. trouvée dans le sud-ouest des États-Unis. Les espèces Meramecia (Meramecia) anisitsipalpis (Cook), M. (Meramecia) perplexa (Cook) et M. (Meramecia) ocularis (Cook) sont décrites de nouveau après examen des types et de spécimens trouvés récemment et une nouvelle espèce M. (Meramecia) occidentalis sp.nov. a été trouvée dans l’ouest des États-Unis. Meramecia (Parameramecia) multipora subgen.nov., sp.nov., également décrite ici, provient du sud-ouest des États-Unis. On trouvera dans cette révision la diagnose et la carte de répartition de chacune des espèces nord-américaines, ainsi que des clés d’identification. L’examen des relations phylogénétiques des Neomamersinae nous ont amenés à conclure qu’une réévaluation complète des familles Limnesiidae et Anisitsiellidae s’impose. Les données disponibles sur la phylogénie et sur la répartition indiquent que les Neomamersinae sont apparus sur le continent du Gondvana avant la séparation des Indes du super-continent austral. Par la suite, le clade a évolué en Amérique du Sud où il s’est largement diversifié. Les Neomamersinae se sont probablement introduits en Amérique du Nord en traversant un "pont filtreur" vers la fin du Crétacé, au Paléocène ou au Miocène, ou alors en traversant le corridor créé par la formation de l’isthme de Panama à la fin du Pliocène. Le groupe fait preuve d’une grande diversité taxonomique dans les habitats hyporhéiques et phréatiques des États-Unis et chacune des espèces pourrait éventuellement servir d’indicateur de la qualité de l’eau et de l’impact des changement écologiques sur les communautés d’eau douce.
[Traduit par la Rédaction]