Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
The pheromone specificity of female Choristoneura occcidentalis Freeman and C. retiniana (Walsingham) from several locales, laboratory colonies, and interspecific matings was determined by observing the numbers and wing maculations of males attracted at several sites in southern Oregon. Pheromone specificity of females reared from field-collected brown (typical of C. occidentalis) and green (typical of C. retiniana) larval morphs differed considerably but differed little among sites of origin. Field-collected females attracted more males than conspecific individuals from laboratory colonies. F1 and F2 interspecific hybrids most closely resembled C. occidentalis in the numbers and types of males attracted. As a group, progeny of backcrosses to C. retiniana appeared intermediate between pure lines of the species in their pheromone specificity. Females reared from intermediate-colored field-collected larvae varied considerably in attractiveness. Most attracted groups of males similar to those attracted to female C. retiniana, but others attracted males most similar to those attracted to female progeny of C. retiniana hybrid backcrosses. These findings support the conclusion that hybrid matings occur between these species at a low frequency in nature.
La spécificité de la phéromone chez des femelles de Choristoneura occidentalis Freeman et de C. retiniana (Walsingham) provenant de plusieurs sites, de colonies de laboratoire et de croisements interspécifiques a été étudiée en déterminant les nombres et les taches alaires des mâles attirés à plusieurs endroits en Oregon. La spécificité de la phéromone diffère considérablement entre des femelles provenant de larves brunes (couleur typique chez C. occidentalis) et vertes (C. retiniana) prélevées sur le terrain, mais très peu entre les sites d'origine. Les femelles prélevées sur le terrain ont attiré plus de mâles que des conspécifiques provenant de colonies de laboratoire. Des hybrides interspécifique de F1 et F2 ressemblaient plus à C. occidentalis quant aux nombres et aux types de mâles attirés. En tant que groupe, la progéniture des rétrocroisements avec C. retiniana est apparue intermédiaire entre les lignées pures quant à sa spécificité. Des femelles élevées à partir de larves de couleur intermédiaire provenant du terrain ont montré une variabilité considérable. La plupart ont attiré des groupes de mâles similaires à ceux attirés par les femelles de C. retiniana, mais certaines ont attiré des mâles ressemblant plus à ceux attirés aux femelles provenant des rétro-croisements d'hybrides avec C. retiniana. Ces observations appuient la conclusion voulant que des croisements entre ces deux espèces se produisent avec une fréquence réduite en nature.