Published online by Cambridge University Press: 07 August 2017
The population structure of the European earwig, Forficula auricularia Linnaeus (Dermaptera: Forficulidae), was investigated in three sites in eastern Canada (Montréal, Québec; Fredericton, New Brunswick; Truro, Nova Scotia), with two goals; describe the seasonal trends of the epigeal phase, and ascertain if the three studied populations belong to sibling species “A”, as opposed to sibling species “B” found in Vancouver, British Columbia, Canada. Insects were collected using wooden grooved traps placed on lawns and tree trunks; traps were checked weekly from the first spring melt of the frost barrier until after autumn first frost (epigeal phase). The epigeal phase was short, about five months. The different instars and adults showed a single peak of abundance. No first instars, few second instars, and mostly fourth instars and adults were collected in the arborescent stratum. The data demonstrated that these three populations have the same epigeal phenology. The interbreeding experiment established that the three studied populations belong to the same sibling species (A) of F. auricularia, and differ from sibling species (B) from Vancouver. I suggest that the climatic conditions in eastern Canada are like those in other world regions where sibling species “A” is present, and that these regions represent the edge of the bioclimatic environment of this species because of its limits on reproduction.
L’évolution structurale de la population du perce-oreille commun Forficula auricularia Linnaeus (Dermaptera: Forficulidae) fut étudiée dans trois différents sites de l’est du Canada (Montréal, Québec; Fredericton, Nouveau-Brunswick; Truro, Nouvelle-Écosse) avec deux buts: décrire les fluctuations saisonnières de la phase épigée et déterminer si les trois populations appartiennent à la même espèce sœur «A» versus l’espèce sœur «B» trouvée à Vancouver, Colombie-Britannique, Canada. Les insectes furent échantillonnés hebdomadairement avec des pièges en bois disposés sur le gazon et sur les troncs d’arbres. Les pièges furent relevés hebdomadairement du printemps (après le dégel du sol), jusqu’aux premiers gels automnaux (phase épigée). La phase épigée a été courte, soit environ cinq mois. Les différents stades larvaires et les adultes n’ont montré qu’une seule période d’abondance. Aucun premier stade, quelques seconds stades, et une majorité de quatrièmes stades et d’adultes furent capturés dans la strate arborescente. La phase épigée de ces trois populations a présenté la même phénologie. Les croisements ont établi que ces populations appartiennent bien à l’espèce sœur (A) de F. auricularia, et diffèrent de l’espèce sœur (B) de Vancouver. Je suggère que les conditions climatiques de l’est Canadien sont les mêmes que celles des autres régions du monde où l’espèce sœur «A» est présente, et que ces régions représentent la limite bioclimatique environnementale de cette espèce en raison des limites qu’elles imposent à sa reproduction.
Subject editor: Justin Schmidt