Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
A systematic analysis of larvae of 11 Nearctic species of Hygrotus Stephens was undertaken. The larvae are described and characterized; a key for their discrimination and illustrations of structural features of representatives of first- and third-instar larvae are provided. Many structural features, especially detailed variations in the chaetotaxy of cephalic capsule, head appendages, legs, last abdominal segment, and urogomphi, were found to be useful for systematic and phylogenetic comparisons. Based on 21 larval characters, a cladistic analysis of the species studied was developed. A sister-group relationship between H. laccophilinus (LeConte) and the remaining available species is suggested. The less derived species, i.e. those without natatory setae on the legs, appear phylogenetically more closely related to the larvae of Hydroporus s.str. Hygrotus masculinus (Crotch) is the most derived species of the genus and, for many characters, seems more closely related to Hyphydrini. According to larval morphology, it is hypothesized that the genus Hygrotus diverged posteriorly to the genus Hydroporus Clairville.
L’analyse systématique des larves de 11 espèces Néarctiques du genre Hygrotus Stephens est réalisée. Les larves sont décrites et caractérisées; une clé permettant leur identification et des illustrations de certains traits morphologiques de premiers et troisièmes stades larvaires sont également fournies. Une grande variabilité morphologique, particulièrement dans la chétotaxie de la capsule céphalique, des pièces buccales, des pattes, du dernier segment abdominal et des urogomphes, s’est avérée d’une grande utilité dans la comparaison taxonomique et phylogénétique de ces espèces. Une analyse cladistique est menée à partir de 21 caractères larvaires observées chez les espèces étudiées. Hygrotus laccophilinus (LeConte) est suggéré en tant que groupe-soeur de ces espèces. Les espèces moins évoluées, i.e. celles qui ne possèdent pas de soies natatoires sur les pattes paraissent phylogénétiquement plus proches des larves d’Hydroporus s.str. Hygrotus masculinus (Crotch) semble l’espèce la plus évoluée du genre et, par plusieurs caractères, se rapproche des larves d’Hyphydrini. Sur la base de la morphologie larvaire, il est également proposé que le genre Hygrotus ait divergé après le genre Hydroporus Clairville.
[Traduit par l’auteur]