Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Laboratory and experimental studies of four of the five subspecies of Euxoa comosa (Morr.), i.e. annir, altera, lutulenta and Ontario, each formerly considered of specific rank, were undertaken to assess their taxonomic status. Morphologically the immature stages of the subspecies are similar although lutulenta has a 40–50% larger egg and the larvae of lutulenta and Ontario are darker than those of annir and altera. The subspecies show differentiation in larval growth rate, number of larval instars, duration of preimaginal development and length of the preoviposition period. The possible adaptive significance of these differences are discussed. Hybrid F1 were obtained from 11 of the 12 possible pairwise combinations. Eight of the F1 hybrids were inbred and six produced fertile eggs. Some of the F2 progenies exhibited a wide range of phenotypes encompassing all subspecies including those of the 5th subspecies, E. c. comosa. Although hybridization success was high there was some evidence of genetic incompatibility including dyssynchronous emergence of the sexes and the absence, shortage, or inviability of female moths in some crosses. Mating discrimination tests show a moderate level of mating bias between subspecies. Calling periods of females of the subspecies largely overlap although differences in the time at which calling begins might be responsible for some of the mating bias. Both laboratory and field tests of sex pheromone attraction indicate considerable sex pheromone specificity among the subspecies. The results are discussed with reference to a companion paper which on the basis of conventional taxonomic characters and biogeographic considerations concludes that Euxoa comosa is best regarded as a polytypic species encompassing five subspecies.
Des études de laboratoire et de terrain de quatre des cinq sous-espèces de Euxoa comosa (Morr.), soit annir, altera, lutulenta et ontario chacune considérée autrefois comme espèce distincte, ont été menées pour évaluer leur position taxonomique. Morphologiquement, les stades immatures des sous-espèces sont semblables, bien que les oeufs de lutulenta soient 40 à 50% plus gros et que les larves de lutulenta et de ontario soient plus foncées que celles de annir et altera. Les sous-espèces affichent une différenciation du taux de croissance larvaire, du nombre de stades larvaires, de la durée du développement préimaginai et de la période de preoviposition. L'auteur étudie la signification éventuelle de ces différences sur le plan de l'adaptation. Onze des 12 combinaisons possibles par paires ont donné des hybrides F1. Huit des hybrides étaient consangins et six sont produit des oeufs fertiles. Une partie de la descendance F2 manifeste une grande diversité de phénotypes englobant toutes les sous-espèces, y compris ceux de la 5e sous-espèce, E. c. comosa. Bien que la réussite de l'hybridation ait été concluante, on note une quelconque incompatibilité génétique chez certains croisements, comme en témoignent l'émergence asynchrone des sexes et l'absence, la pénurie ou l'inviabilité des adultes femelles. Des essais discriminatoires d'appariement révèlent un taux modéré d'erreurs d'accouplement entre les sousespèces. Les périodes d'attraction sexuelle des femelles des sous-espèces chevauchent largement, encore que certaines différences chronologiques dans le début des périodes pourraient expliquer une partie des erreurs d'accouplement. Des essais de laboratoire et de terrain sur le pouvoir attractif des phéromones sexuelles révèlent la présence d'une grande spécificité de celles-ci entre les sous-espèces. Les résultats sont analysés en regard d'un article complémentaire qui, d'après certains caractères taxonomiques typiques et considérations biogéographiques, conclut que Euxoa comosa est au mieux considérée comme une espèce polytypique comportant cinq sous-espèces.