Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Comparisons of selected biological attributes were made to establish a phylogenetic basis for the classification of the Cicindela splendida Hentz group taxa. Recognized members of the group, C. splendida, C. limbalis Klug, and C. denverensis Casey, are spring-fall species, and northern populations emerge later during spring than southern populations. Despite differences in time of peak abundance, the three species overlap in time and space. The absence of large numbers of hybrids of these three species suggests that although closely related, their adults can distinguish from each other, and thus their rank as species should be retained.
Comparison of geographical distribution of these species with that of dominant soil types revealed that they had similar soil preferences. The geographical distribution of all three species was smaller than the range of their preferred soil types, probably because of the same factors that influence their local distributions.
Morphometric analyses of these species revealed a closer similarity between C. splendida and C. limbalis. In both sexes elytral pattern, percentage maculation, elytral colour, and non-sensory setae number collectively distinguish these species from each other, whereas body measurements, body ratios, sensory setae, and labral setae collectively fail to distinguish them.
Based on plesiomorph/apomorph character polarization, and the C. purpurea Olivier group as outgroup, it was determined that C. denverensis represents an early lineage of the C. splendida group, whereas C. splendida and C. limbalis are more recent sister species.
The ancestor of the C. splendida group probably evolved during late stages of the Tertiary Period as a North American resident and was a continental, riparian, cool-temperate form that ranged across Canada and northeastern and central United States. Extant forms speciated during the late Pleistocene as a result of spatial fragmentation of populations, isolation, and adaptation during glacial and interglacial periods.
La comparaison de caractéristiques biologiques choisies a permis d’établir une base phylogenétique à la classification du groupe de taxons de Cicindela splendida Hentz. Les membres reconnus du groupe. C. splendida, C. limbalis Klug et C. denverensis Casey sont des espèces de printemps–automne et les populations nordiques émergent plus tôt au printemps que les populations plus australes, L’abondance maximale ne se produit pas au même moment chez les trois espèces, mais il y a chevauchement des trois taxons dans le temps et dans l’espace. L’absence de nombreux hybrides semble indiquer que, bien que les trois espèces soient très apparentées, les adultes peuvent se reconnaître les uns des autres et leur statut d’espèces doit donc être retenu.
La comparaison des répartitions géographiques de ces espèces en fonction du type de sol a révélé qu’elles préfèrent toutes trois les mêmes types de sol. La répartition géographique des trois taxons esi plus limitée que celle de leurs types de sols favoris, probablement en raison des facteurs qui régissent aussi leurs répartitions locales.
Des analyses morphométriques de ces espèces ont mis en lumière une similarité plus grande entre C. splendida et C. limbalis. Chez les mâles et les femelles, la combinaison des dessins sur les élytres, de la surface occupée par les taches (pourcent), de la couleur des élytres et du nombre de soies non sensorielles permet de distinguer ces espèces l’une de l’autre, mais la mesure des structures, leur allométrie, les soies sensorielles et les soies sur le labre ne permettent pas dans leur ensemble de le faire.
D’après la polarisation des caractéristiques plésiomorphes/apomorphes et l’utilisation de C. purpurea Olivier comme groupe externe, il est possible d’établir que C. denverensis est un représentant d’une lignée primitive du groupe C. splendida et que C. splendida et C. limbalis sont des espèces soeurs apparues pius récemment.
L’ancêtre du groupe C. splendida a probablement évolué au cours des dernières étapes du Tertiaire en Amérique du Nord; il s’agissait d’une forme continentale, riparienne, tempérée-froide, répartie dans tout le Canada et dans le centre et le nord-est des États-Unis. Les formes actuelles sont apparues vers la fin du Pléistocène à la suite de la fragmentation spatiale des populations, de leur isolement et de leur adaptation au cours des périodes glaciaires et interglaciaires.
[Traduit par la rédaction]