Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Variation in bark beetle attack following spacing of mature lodgepole pine stands in the East Kootenays of British Columbia was analyzed in relation to stand location (site), spacing treatment, and harvesting injury. Observations were made on three sites, each having three treatments: 4 × 4 m spacing, 5 × 5 m spacing, and untreated control. There was no statistically significant difference in the numbers of attacked trees among sites or treatments. However, in the spaced plots 94.3% of the attacked trees sustained harvesting injury or were located adjacent to skid trails. Dendroctonus valens LeConte was the dominant species attacking trees on the two drier sites, and Dendroctonus murrayanae Hopkins was the dominant species on the third site. There was no statistically significant variation in the percentage of attacked stumps among sites or spacing treatments. On average, 80.7% of the stumps were attacked; attacked stumps had larger diameters than unattacked stumps. Thirteen species of bark beetles were found attacking stumps. Hylurgops porosus LeConte was the most numerous species at all three sites. Based on the fit of the Michaelis–Menten equations to species accumulation curves, an estimated 76–90% of the number of species attacking stumps at the three sites were observed in bark samples. Margalef’s index of diversity for the two drier sites (Cranbrook = 1.15, Parson = 1.13) was nearly identical and higher than at the moist site (Elkford = 0.89). Pairs of sites had five to six species in common, and the Sorensen coefficient of similarity ranged from 0.52 to 0.71, indicating moderate similarity in species composition. The abundance versus species rank relationship was fitted by three models: the MacArthur broken stick model, the geometric series, and the Zeta distribution. The latter gave good fit to data from two sites, but none of the fitted models gave satisfactory fit to data from the third site, mainly because of the high abundance of the second ranked species (Orthotomicus caelatus Eichhoff). Our results indicated that stand characteristics affected species assemblages and abundances of bark beetle species that attacked stumps. Management practices that minimize injury to trees during the spacing operations are emphasized to reduce attack by bark beetles.
Dans des peuplements mûrs de pin tordu latifolié des monts East Kootenay, en Colombie-Britannique, nous avons analysé les différences de taux d’infestation par les scolytes à la suite d’une éclaircie, selon la position du peuplement (station), le taux d’éclaircie et les blessures subies par les arbres. Dans chacune des trois stations étudiées, trois traitements d’éclaircie ont été effectués : éclaircie 4 × 4 m, éclaircie 5 × 5 m et absence d’éclaircie (témoin). Nous n’avons observé aucune différence significative entre les stations ni entre les traitements quant au nombre de souches infestées. Cependant, dans les parcelles éclaircies, 94,3% des arbres infestés avaient subi des blessures durant la récolte ou étaient situés à proximité de chemins de débar-dage. Le Dendroctonus valens LeConte était l’espèce dominante parmi les scolytes infestant les arbres des deux stations les plus sèches, tandis que le Dendroctonus murrayanae Hopkins dominait dans la troisième station. De même, nous n’avons relevé aucune différence significative entre les stations ni entre les traitements quant au pourcentage de souches infestées. Ce pourcentage était de 80,7% en moyenne, et les souches infestées avaient un plus fort diamètre que les souches non infestées. Dans les souches infestées, nous avons relevé 13 espèces de scolytes. Dans les trois stations, l’espèce la plus abondante était l’Hylurgops porosus LeConte. En ajustant les équations de Michaelis–Menten aux courbes cumulatives d’espèces, nous avons pu estimer que les espèces observées dans les échantillons d’écorce représentaient 76 à 90% des espèces infestant les souches dans les trois stations. Par ailleurs, l’indice de diversité de Margalef était à peu près identique dans les deux stations les plus sèches (1,15 à Cranbrook et 1,13 à Parson), alors qu’il était moins élevé dans la station la plus humide (Elkford, 0,89). Chaque paire de stations présentait cinq ou six espèces en commun, et les compositions en espèces présentaient une similarité modérée, puisque les coefficients de similarité de Sorensen allaient de 0,52 à 0,71. La relation entre l’abondance et le rang de chaque espèce a été ajustée selon trois modèles : le modèle du bâton brisé de MacArthur, la série géométrique et la distribution zêta. Ce dernier modèle permettait un bon ajustement des données provenant de deux des stations, mais aucun des modèles ne permettait un ajustement satisfaisant des données de la troisième station, principalement à cause de l’abondance élevée de l’espèce occupant le deuxième rang, l’Orthotomicus caelatus Eichhoff. Ces résultats montrent que les caractéristiques stationnelles ont un effet sur les scolytes s’attaquant aux souches, quant aux espèces présentes et à l’abondance de chacune. Pour réduire les risques d’infestation par les scolytes, il faut donc privilégier les pratiques d’aménagement qui causent le mois de blessures aux arbres durant l’éclaircie.