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Re-analysis of pheromone-mediated aggregation behaviour of European earwigs
Published online by Cambridge University Press: 02 April 2012
Abstract
Aggregation of the European earwig, Forficula auricularia L. (Dermaptera: Forficulidae), is known to be, in part, a response to aggregation pheromone. However, many aspects of pheromone biology remain unknown or controversial. In two-choice experiments with field-collected specimens in a still-air olfactometer, we determined that female, male, and juvenile F. auricularia all produce and respond to aggregation pheromone and that the pheromone is perceived by means of olfaction. Various sources (or extracts thereof) reportedly containing or emitting pheromone (including the insects’ integument, tibiae, or fecal excreta) did not induce significant responses. Our data suggest that none of these sources contains all or any of the essential pheromone components. These controversial results may be due to differences in (i) experimental procedures, such as single- or grouped-insect bioassays, or (ii) developmental stages of the bioassay insects. It is conceivable that juveniles and adults produce and respond to different components of aggregation pheromone.
Résumé
Les forficules européens, Forficula auricularia L. (Dermaptera: Forficulidae), forment des rassemblements en partie en réaction à une phéromone d’agrégation. Plusieurs aspects, cependant, de la biologie de cette phéromone restent inconnus ou controversés. Des expériences en air calme dans des olfactomètres à deux choix faites avec des individus récoltés en nature ont montré que les F. auricularia femelles, mâles et jeunes produisent tous une hormone d’agrégation et y réagissent et que l’hormone est perçue par olfaction. Diverses sources (ou extraits de ces sources) présumées contenir ou émettre la phéromone (dont le tégument, le tibia et les fèces des insectes) n’ont élicité aucune réaction significative dans les expériences dans l’olfactomètre. Nos données laissent croire qu’aucune de ces sources ne contient toutes ou même certaines des composantes essentielles de la phéromone. Ces résultats problématiques peuvent s’expliquer par (i) des protocoles expérimentaux non uniformes, comme des bioessais avec des insectes isolés et des insectes regroupés ou (ii) l’utilisation d’insectes expérimentaux de stades de développement différents. Il est possible que les jeunes et les adultes produisent des composantes différentes de la phéromone d’agrégation et y réagissent de façon particulière.
[Traduit par la Rédaction]
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- Articles
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References
- 17
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