Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
The wide distribution of obligate thelytoky in oribatid mites (Acari: Oribatida) raises the question of the mechanisms that allowed genetic diversity to be maintained or even promoted in these taxa. We tested whether or not endosymbiotic bacteria Wolbachia are associated with thelytoky in eight species of oribatid mites (as it is for most thelytokous parasitic Hymenoptera studied so far) by using a polymerase chain reaction assay. Our negative results in the selective amplification of Wolbachia DNA suggest that these bacteria are not responsible for the thelytokous mode of reproduction of oribatid mites. On the basis of known or suspected cytogenetic mechanisms in oribatid mites (automictic thelytoky, inverted meiosis), we discuss an alternative hypothesis for the inducement of thelytoky, and its relevance to the observed diversification of thelytokous oribatid mites over evolutionary time.
L’étendue du phénomène de thélytoquie obligatoire chez les oribates (Acari : Oribatida) met en question les mécanismes qui ont permis le maintien et même la progression de la diversité chez ces taxons. Nous avons tenté de découvrir si les bactéries endosymbiotiques Wolbachia sont reliées au phénomène de la thélytoquie chez huit espèces d’oribates (comme c’est le cas chez la plupart des hyménoptères parasites thélytoques étudiés à ce jour), en procédant à des tests de réaction en chaîne par la polymérase. Les résultats négatifs des tentatives d’amplification sélective de l’ADN de Wolbachia indiquent que ces bactéries ne sont pas responsables du mode thélytoque de reproduction des oribates. D’après les mécanismes cytogénétiques connus ou présumés exister chez les oribates (thélytoquie automictique, méiose inversée), nous envisageons une hypothèse alternative sur les causes de la thélytoquie et sur son influence sur la diversification observée chez les oribates thélytoques au cours de l’évolution.
[Traduit par la Rédaction]