Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
The influence of diet on oviposition and survival of Forficula senegalensis Serville was studied in laboratory conditions using four different regimens: millet leaves and stems, lepidopteran eggs and larvae, millet pollen, and no food at all. Four parameters were monitored: female weight, survival time, time to oviposition, and number of eggs produced. Starving females and females fed millet leaves and stems lost weight and survived for an average of 30–40 days without any of them laying eggs. Females fed millet pollen or lepidopteran eggs and larvae gained weight and survived for more than 60 days. Forty percent of the females fed pollen laid an average of 49 eggs the first time, and 50% of those fed lepidopteran eggs and larvae produced an average of 67.5 eggs. In both cases, less than 2% of the females oviposited a second time (average of 30 eggs). Earwigs fed lepidopteran eggs and larvae oviposited sooner. A diet of millet leaves is insufficient for oviposition in F. senegalensis; females need a richer diet based on pollen or animal preys in order to lay eggs.
L’influence du régime alimentaire sur la ponte et la survie de Forficula senegalensis Serville a été observée au laboratoire au moyen de quatre régimes alimentaires : feuilles et tiges de mil, oeufs et larves de lépidoptères, pollen de mil et jeûne. Quatre paramètres ont été utilisés : poids des femelles, temps de survie, délai de ponte et nombre d’oeufs pondus. Les femelles en jeûne, ou nourries de feuilles et tiges de mil ont perdu du poids, ont survécu en moyenne entre 30 et 40 jours et aucune n’a pondu. Les femelles nourries de pollen ou d’oeufs et larves de lépidoptères ont augmenté de poids et ont survécu plus de 60 jours. Quarante pourcent de celles nourries de pollen ont produit une première ponte de 49 oeufs en moyenne et 50% de celles nourries d’oeufs et de larves de lépidotères ont produit une ponte de 67,5 oeufs en moyenne. Dans les deux cas, moins de 2% des femelles ont produit une deuxième ponte d’une trentaine d’oeufs. Les pontes ont été plus précoces avec le régime carné. II est conclu que le feuillage du mil ne permet pas la ponte chez F. senegalensis, mais qu’un regime plus riche, à base de proies animales ou de pollen est nécessaire pour la ponte des femelles reproductrices.