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Le renouveau technique dans le roman africain: Mudimbé et Sassine1;
Published online by Cambridge University Press: 24 December 2009
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‘Notre siècle a donné naissance, sous le nom de “romans”, à des ceuvres qui sont des monstres sacrés, et qui dépassent le roman en tant que genre’. R. M. Albérès, Metamorphoses du roman, Paris, 1966, 244–5.
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- Articles
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- Bulletin of the School of Oriental and African Studies , Volume 48 , Issue 3 , October 1985 , pp. 536 - 543
- Copyright
- Copyright © School of Oriental and African Studies, University of London 1985
References
2 Albérès, R. M., Métamorphoses du roman (Paris, 1966), 11Google Scholar.
3 Mudimbé, V. Y., Le bel immonde (Paris, 1956)Google Scholar, Williams, Sassine, Le jeune homme de sable, (Paris, 1979)Google Scholar
4 Oyono, Voir Ferdinand, Une Vie de Boy (Paris, 1956Google Scholar) et Beti, Mongo, Le Pauvre Christ de Bomba (Paris, 1956Google Scholar)
5 Nokan, Charles, Violent était le vent (Paris, 1966Google Scholar)
6 Voir, par exemple, Ousmane, Sembène, Les bouts de bois de Dieu (Paris, 1960Google Scholar) et, parus au cours de la troisième période, Xala (Paris, 1973Google Scholar); et Le dernier de l'empire (Paris, 1981Google Scholar)
7 Voir Kourouma, Ahmadou, Les soleils des indépendances (Paris, 1968Google Scholar) et Ouologuem, Yambo, (Le devoir de violence, Paris, 1968Google Scholar).
8 R. M. Albérès, op. cit., 227.
9 Voir, par exemple, Alain, Robbe-Grillet, Pour un nouveau roman (Paris, 1963), 26Google Scholar.
10 Hamon, Philippe, ‘Pour un statut sémiologique du personnage’, in Genette, Gérard et Todorov, Tzvetan (éds.), Poétique du récit (Paris, 1977), p. 179, n. 79Google Scholar. C'est Hamon qui souligne.
11 Voir Zima, Pierre V., L'ambivalence romanesque, Proust, Kafka, Musil (Paris, 1980).Google Scholar
12 R. M. Aléreès, op. cit., 42.
13 Le titre d'une œuvre récente du narratologue Géraṙd Genette est très significatifà cet égard. Voir Palimpsestes (la littérature au second degré) (Paris, 1982Google Scholar).
14 Voir, aà titre d'exemple, Sassine, Williams, Saint Monsieur Baly (Paris, 1973Google Scholar).
15 Mariama, Bâ, Une si longue lettre (Dakar-Abidjan-Lomé, 1979Google Scholar).
16 Sassine, Williams, Wirriyamu (Paris, 1976Google Scholar).
17 Voir, entre autres, Mudimbé, V. Y., Entre les eaux. Dieu, un prêtre, la révolution (Paris, 1973Google Scholar); L'Écart (Paris, 1979) et Wirriyamu, texte déjà cité de Sassine.
18 Voir encore L'Ecart, Le dernier de L'empire (textes déjà cités) etBeti, Mongo, Les deux méres de Guillaume Ismaël Dzewatama, futur camionneur (Paris, 1982Google Scholar).
19 Moussa, Konaté, Le Prix de L'âme (Paris, 1981Google Scholar).
20 Peu après, l'auteur lui en inflige le juste châtiment en faisant mourir son propre fils.
21 Parris, David L., ‘L'emploi des pronoms personnels chez C. F. Ramuz’, Présence Francophone, 14, 1977, 150Google Scholar.
22 Mudimbé, , Le bel immonde, 19.Google Scholar
23 Voir, à ce sujet, l'intéressante thèse d'albére le romancier moderne comme un hypnotiseur; Albérès, op. cit., 192.
24 Genette, Gérard, figures III (Paris, 1972), 254Google Scholar.
25 ibid., 254.
26 Le bel immonde, 25.
27 L'architecture regoureuse du roman (quatre parties divisées chacune en cinq chapitres) ne laisse pas de rappeler les cases d'un damier ou d'un échiquier.
28 Albérs, op. cit., 235. Cf. la ‘vision stéréoscopique’ définie comme ‘type de point de vue narratif ou procédé qui accumule différents points de vue sur le même événement’, Angenot, Marc, Glossaire pratique de la critique contemporaine (Ville Lasalle/Québec, 1979Google Scholar). art. ‘vision stéréoscopique’.
29 Jacques Howlett, preéface au Bel immonde, 8.
30 On pourrait sans doute faire une fructueuse étude symbolique à partir des sous-titres animaliers (‘le lion’, ‘le mouton’ et ‘la lionne’), de la présence envahissante du sable et de la fragilité des personnages.
31 Albérès, op. cit., 149.
32 VoirGenette, , Figures III, III et 208.Google Scholar
33 Sassine, , Le jeune homme de sable, 30.Google Scholar
34 ibid., 154.
35 ibid., 150.
36 Voir nos recensions de ces œuvres dans Kom, Ambroise (éd.), Dictionnaire des œuvres littéraires négro-africaines de langue française (Sherbrooke, 1983).Google Scholar
37 cf. Butor, Michel: chaque fois que l'on a essayé de faire passer une fiction pour un document, … on a utilisé tout naturellement la première personne’, Essais sur le roman (Paris, 1969), 75Google Scholar.
38 A moins qu'il ne s'agisse d'une façon de dénoncer le rėgime despotique. Voir à ce sujet notre thèse de doctorat inédite: ‘Fonction thématique et symbolique de la mort dans le roman ouestafricain d'expression française’ (University of Toronto, 1978), chapitre deux.
39 Pierre V. Zima, op. cit., 193 et 194.
40 Robbe-Grillet, op. cit., 28. Voir aussi Bourneuf, Roland et Ouellet, Réal, L'Univers du roman (Paris, 1972), 94Google Scholar.
41 Albérès, op. cit., 11–12. C'est Albérès qui souligne. Cf. plus loin, cette formule qui résume à la perfection la forme ésotérique du roman moderne: ‘Le héros du roman est devenu Thésée dans le labyrinthe. Mais au lecteur le romancier ne fournit aucun fil d'Ariane’. (Ibid., 151).