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Cette expression se lit á la ligne 41 de la Charte de Suse et désigne l'un des deux matériaux, avec l'argent, qui ont été importés d'Égypte pour servir à la construction du palais de Darius.
Le second terme en est relativement clair. Son premier signe est très endommagé, mais on reconnaît, même sur la reproduction, de quoi justifier la lecture du P. Scheil. Celle-ci est reprise notamment par M. Benveniste, BSL., XX, iii, p. 132: dāru, équivalent de skr.
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- Bulletin of the School of Oriental and African Studies , Volume 10 , Issue 4 , February 1942 , pp. 925 - 931
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- Copyright © School of Oriental and African Studies 1942
References
page 926 note 1 J'ai été aidé de faÇon décisive, dans cette petite enquête, par mes collègues de l'lnstitut oriental de l'Université de Liége, MM. B. van de Walle et H. F. Janssens. — Mentionnons, pour épuiser la courte bibliographie du sujet, l'interprétation de KÖnig, M., Mitt. d. Vorderasiat. Ges., xxxv (1930), p. 64:Google Scholar āsā dāruva “chambranles de bois”, avec un ā- initial non justifié et un āsā, ainsi créé, rattaché á skr. “cadre, chambranle” au méprise de la phonétique: en aucune position un s vieux-perse ne peut répondre á un t Sanskrit. Du reste, le radical de skr. est attesté en iranien, dans av. qiθyā- “poteau”! — Nous retiendrons cependant quelque chose de l'article de M. König, voyez ci-dessous in fine.
page 926 note 2 Selon MM. Van de Wallé et J. Capart.
page 926 note 3 Comme nous disons “bois de fer” pour désigner vulgairement le tek.
page 927 note 1 Appelons-là mède, s'il faut lui donner un nom. J'avais pensé que la confusion avait pu aussi être seulement le fait des scribes — certainement eux aussi des Sémites — chargés de rédiger la Charte: en constituant le texte iranien, ils auraient, au lieu de transcrire simplement — tant bien que mal — le terme *eben “ćbène”, substituté á ce mot, comme aux autres, son équivalent iranien (ou plutôt 1'équivalent de son homonyme sémitique). Mais, dans ce cas, c'est au terme vieux-perse: aθanga- qu'ils aurait recouru, plutôt qu'á celui des autres dialectes.
page 928 note 1 Avec traitement ā d'une aneienne diphtongue á premier élément long, comme dans A B kāk “appeler, hurler” en face de B śauk “id.”, lit. kaukiù (étymologie de M. Van Windekens, Mémoire inédit), ou dans B yśāmna “chez les hommes” etc. en face de śavmo “homme”. Cela dispense de poser, pour le seul tokharien, une forme aberrante *gā-dh, comme le fait Van W.,, De indoeuropeesche Bestanddeelen Louvain, 1942, p. 22.Google Scholar
page 929 note 1 M. Benveniste annonce qu'il reviendra affleurs sur ce mot.
page 929 note 1 Article que m'a fait connaitre M. J. H. Kramers, qui a eu l'obligeance d'en demander pour moi une copie á l'auteur.
page 930 note 1 Sans doute, M. GÖtze n'a pas réfuté la remarque de NÖldeke,, Persische Stud., i, p. 417 sq.,Google Scholar selon laquelle le nom Tīr n'aurait jamais été appliqué á une planète (Mercure) s'il avait auparavant désigné une étoile. Mais le fait est qu'il a été confondu avec Tištrya- “Sirius”.
page 931 note 1 Les nombreux essais — tant indigénes qu'européens — d'étymologie de nakṣatra- sont rappelés par Macdonell-Keith, Vedic Index, s.v. Le moins invraisemblable est celui par *nak-kṣatra- “régnant sur la nuit”. Aucun ne fait usage de skr. nāka-.
page 931 note 2 Du même coup est exclu aussi l'emprunt à; gr. , auquel avait songé Schrader-Nehring, Reallexikon der idg. Altertumsk. 2, i, p. 406, dans la seule tentative qui ait été faite de donner l'étymologie du terme tokharien. Outre la palatalisation de ñ, elle n'expliquait pas la chute d' a-, et enfin le fait d'un emprunt grec en tokharien était — et serait encore — unique en son genre.
page 931 note 1 Dans mes Tocharica, § 125 á 129.