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‘Adieu maman’

Published online by Cambridge University Press:  24 December 2009

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La famille était la cellule sur laquelle reposait la sociéte chinoise ancienne, a telles enseignes que la piéte filiale se vit extrapoler en loyalisme á l'égard de l'empereur, pére du peuple. Aussi le bouddhisme, qui invitait son clergé a ‘sortir de la famille’ pour s'agreger á une communauté religieuse, indépendante de l'État, ne laissa-t-il pas de poser aux Chinois qui s'y ralliérent bien des problémes douloureux. C'est ce dont témoigne l'insistance qu'ont mise les traducteurs, les commentateurs, les auteurs de textes apocryphes ou populaires, á illustrer les détours auxquels les moines bouddhistes pouvaient recourir pour ‘retribuer’ les bontes qu'ils avaient reçues de leurs parents. La plupart des apocryphes et des élucubrations populaires de ce genre ne nous sont connus que par des manuscrits retrouvés a Tun-huang. Ceux-ci nous ont rendu notamment un certain nombre de tsanqui sont particuliérement touchants par leur ton ingenu et leur langue sans apprets. L'age m'incline a préférer la muse populaire á celle des lettrés, et j'ai choisi l'une de ces pieces pour en offrir une recension et une traduction á mon vieil ami Walter Simon, en y joignant trois autres qui s'en rapprochent étroitement.

Type
Articles
Copyright
Copyright © School of Oriental and African Studies 1973

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References

1 Dés les premiers sieeles, traductions répétées de textes canoniques sur la ‘difficile retribution’ (pāli duppatikara): Taishō, nos 156, 684–7, etc.; innombrables apocryphes (no; 2887, etc.) et textes vulgaires de Tun-huang. Plusieurs de ces textes ont été etudies par les savants japonais; j'en ai moi-même examiné un certain nombre dans un de mes cours au Collége de France (Annuaire, 1956, 290). Ch'en, Voir aussi K., ‘Filial piety in Chinese Buddhism,’ HJAS, XXVIII, 1968, 81–97Google Scholar.

2 Sur le Wu-t'ai Shan, voir en dernier lieu Jao Tsong-yi et Demieville, P., Airs de Touenhoiutng, Paris, 1971, 22 et 193Google Scholar, où I'on trouvera une bibliographie à jour.

3 ibid., 21, 28, 63–4, 191–2, 270–5 (pagination du bas des pages). Les pièces editées ici se trouvent souvent dans les mémes manuscrits que celles qui se rapportent au Wu-t'ai Shan.