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Discussions A Londres Sur Le Communisme Icarien

Published online by Cambridge University Press:  18 December 2008

Abstract

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Copyright © Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis 1952

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References

page 87 note 1) Cf., Amédée Saint-Férréol: Lee proscrits en Belgique. Paris, 1871. p. 36.Google Scholar

page 88 note 1) Comme on l'a toujours dit dans la documentation relative à ce sujet. Weitling — qui parle d'ailleurs de la Bund der Gerechtigkeit — a déjà mentionné ceci dans ses mémoires et les matériaux des archives — divulgués entretemps — le confirment.

page 88 note 2) Dans l'année de publication (1834) trois différentes traductions allemandes virent le jour.

page 88 note 3) Le comité secret de Buonarroti avait vraisemblablement des rapports avec l'organisation allemande, et Buonarroti tâchait de soustraire celle-ci à l'influence de Mazzini et de sa Jeune Europe.

page 89 note 1) Die Menschheit wie sie ist und wie sie sein sollte. En 1846 parut une seconde édition à Berne. Une traduction norvéglenne et hongroise parut en 1840.

page 89 note 2) Bildungsgesellschaft für Arbeiter. L'organisation continua à exister jusqu'à la première guerre mondiale, mais a souvent changé de nom, e.a. en Londoner Arbeitsverein et en Kommunistischer Arbeiterbildungsverein.

page 90 note 1) Horloger de Cologne. Membre des Justes à Paris et un des chefs du Kommunistenbund. Tué pendant l'insurrection de Baden en 1849.

page 90 note 2) Cordonnier. Membre des Justes à Paris. Après l'émeute du 12 mai, il restait à Paris. Il était en communication avec Weitling, lorsque celuici se trouvait en Suisse. Bauer fut arrêté pour cause de propagande communiste et le 16 mars 1842 expulsé de la France. Par conséquent, il n'est pas un des fondateurs de la Arbeiterbildungsgesellschaft en 1840. Il était un des chefs du Kommunistenbund et partit plus tard pour 1'Australie.

page 90 note 3) Probablernent, Sehapper est devenu membre de la Ligue des Justes en 1838.

page 90 note 4) Garantien der Harmonie und Freiheit. Vivis, im Verlag des Verfassers, Dezember 1842. Deuxième édition 1845; une troisième édition, révisée, parut à Hamburg en 1849. Il y aussi une traduction norvéglenne.

page 91 note 1) All Men Are Brethren. An address to the Friends of Humanity and Justice among all Nations by the Democratic Friends of all Nations. London.Google Scholar Published bij Cleave, J.. Sold by Hetherington…, H. Watson, J., …1845. 8 pp.Google Scholar

page 91 note 2) Jacques Robert Frédéric Chilman, né à Lasson (Calvados). De métier commis-marchand. Il avait 20 ans quand il fut arrété, le 18 mars 1834 à Paris, en rapport avec la préparation de la révolte des Droits de l'Homme et condaniné en contumace à 5 années de prison. Il était membre du Comité de Défense des détenus de Sainte Pélagie qui adressait une circulaire aux avocats politiciens pour assister à la défense. Outre à tous les illustres républicains et socialistes, l'invitation fut également envoyée à des étrangers comme à O'Connell en Irlande, Mill à Londres et Gendebien à Bruxelles. Chilman fut du nombre de ceux qui s'enfuirent de Sainte Pélagie pendant le procès et qui se réfugèrent à Londres. Après la révolution de février, il é\tait\parmi les membres les plus actifa du Club de la Révolution, le club de Barbès.

page 91 note 3) cf., Werner Brettachneider: Entwicklung und Bedeutung des deutschen Frühsozialismus in London. 1936, p. 21.Google Scholar Il ne m'est pas connu d'autre source pour cette assertion. Cavaignac fut-il membre de cette organisation? Il assista à la réunion du 27 mai 1837 cf., August Jaeger: “Der Deutsche in London. Ein Beitrag zur Geschichte der politiachen Flüchtlinge unserer Zeit.” Leipzig 1839, II, p. 47.Google Scholar

page 92 note 1) Rapport sur les mesures à prendre et les moyens à employer pour mettre la France dans une voie révolutionnaire, le lendemain d'une insurrection victoricuse effectuée dans son sein. Lu à la Socitété Démocratique Française, dans la séance du 18 novembre 1839. Lea diverses conclusions de ce rapport ont été adoptées après discussion par la Société Démocratique Franéaise, le 14 septembre (Londres), 1840.Google Scholar Cette brochure extrêmement rare a été réimprimée entièrement dans le rapport de Girod de l'Aiu sur l'Attentat du 15 octobre 1840 Cours des Pairs. Rapport fait à la Cour… Paris, 1841, p. 7795. Deux exemplaires furent trouvés en faisant des perquisitions lors des arrestations qui suivirent l'attentat de Darmès sur Louis-Phillippe. Darmès était en communication avec les Travailleurs Egalitaires, une organisation communiste (formée après la non-réussite de la révolte de mai 1839) dont le but babouviste était, suivant la déclaration de principe: “l'égalité réelle, réalisée au moyen de la communauté des biens” et “une dictature, populaire, forte”. Le comité dirigeant qui demeurait inconnu, était représenté aux groupes par des agents, d'après l'exemple classique du Directoire Secrèt de Babeuf. Girod motivait la réimpression du rapport de la Société Démocratiquc comme suit: “Le rapport vous fera connaêtre ce que devait être cette dictature… on a publié ce rapport à Londres afin de se mettre à l'abri du danger: mais c'est pour la France qu'il était fait, et il a été distribué en France.”Google Scholar

page 92 note 1) Cabet envole à Londres son Etat de la question sociale en Angleterre, en Ecosse, en Irlande et en France, paru en juin 1843, avec la dédicace: “A la Société Démocratique Françcaise à Londres.” Cet exemplaire se trouve maintenant dane la bibliothèque de 1'Institut à Amsterdam.

page 94 note 1) Ewerbeck, a écrit dans son livre L'Allemagne et les Allemands (Paris 1851) que les principes socialistes de la Société des Justes étaient dés le commencement ceux du citoyen Cabet” (p. 588), assertion eronnée comme Weitling a déjà constaté en 1853. Evidemment avant 1840 il n'existait pas de propagande icarienne et “l'Humanité” de Weitling fut acceptée comme le programme idéologique des Justes. Suivant Weitling, Ewerbeck ne fut membre des Justes qu'en 1840, cf. la lettre de Weitling à Cabet, publiée dana la Republik der Arbeiter (26.2.1853.)Google Scholar

page 94 note 2) La lettre, datée de Londres le 23 Août 1843 adressée “au citoyen Cabet, Directeur du Populaire” par “plusieurs Communistes Allemaxids à Londres” se trouve parmi les papiers de Cabet.

page 96 note 1) C'était le procès de Weitling. Arrêté dans la nuit du 8 au 9 juin 1843 à Zurich, il fut condamné après deux procès à 10 mois de prison. Expulsé le 21 mai 1844 de Suisse, il atteignit Londres via Hambourg en août 1844, après avoir été traîné d'une prison à l'autre en Allemagne.

page 96 note 2) Ceci en effet fut le cas, surtout grâce à la publication du rapport de Bluntschli, qui publia une grande partie des documents saisis chez Weitling.

page 96 note 3) Cependarit dans la lettre originale on lit “plusleurs communistes allemands à Londres”, et elle étalt signée “au nom de leurs amis” par Charles Schapper, Heinrich Bauer, Joseph Moll. La lettre termine: “Nous vous envoyons avec cette lettre une petite somme pour contribuer à votre voyage et à la défense de nos frères et nous sommes seulernent fâchés que nos moyens ne permettent pas qu'elle soit plus considérable.” Cette dernière partie de la lettre n'étalt pas imprlmée par Cabet.

page 96 note 4) Paris au Bureau du Populaire, 09 1843, p. 3132.Google Scholar

page 96 note 5) La Société Démocratique aussi envoya une adresse à Cabet, datée Londres le 8 août.

page 96 note 6) Cabet ne fut jamais membre des Droits de l'Homme, et évidernment non plus d'une des organisations néo-babouvistes.

page 97 note 1) Jules, Prudhommeaux: Icarie et son Fondateur Etienne Cabet, Paris, 1907, p. 94144.Google Scholar

page 97 note 2) Max, Nettlau, Marxanalekten. Archiv fuer die Geschichte des Sozialismus und der Arbeiterbewegung, 1919, p. 392.Google Scholar

page 97 note 3) Max, Nettlau, Londoner Deutsche kommunistische Diskussionen, 1845. Nach dem Protokollbuch des C.A.B.V. Archiv fuer die Geschichte des Sozialismus und der Arbeiterbewegung, 1921, p. 362391.Google Scholar

page 97 note 4) Lettre inédite de 4 pages (in 4°). Les documents inédits publiés ici et autres matériaux, qui ont servi de base au présent travail, se trouvent dans les archives de Cabet conservées à l'Institut à Amsterdam.

page 97 note 5) Cabet a exposé ce plan aussi dans le Populaire du 2 mai 1844 et dana son article Petite Communauté de dévoués paru dana son Almanach Icarten … pour 1844, p. 182187.Google Scholar

page 98 note 1) Sans doute Charles Sully — de métier relieur — qui en 1851 fit de la propagande en Amérique pour l'organlsation des coopérations d'agriculteurs et ouvrlers.

page 99 note 1) Il s'agit de la brochure de Thomas, Hunt: Report to a meeting of intending emigrants, comprehending a practical plan for founding cooperative co'onies of united interests, in the North-Western territories of the United States. London 1843.Google Scholar

page 99 note 2) La préface eat datée du 1. janvier 1843. Voir: Annexe A.

page 100 note 1) Le lac Erié, au sud de Canada, limité par lea états d'Ohio, Pennsylvania et New York. Dans le plan de Hunt il était cependant question d'un territoire près de Milwaukee au lac de Michigan en Wisconsin.

page 103 note 1) Cabet a détaillé ce plan plus tard dana sa brochure Petite Communauté de Dévoués et petite Colnie Fraternelle, Paris, Imprimerie Delanchy, s.d. 8 pp. Prudhommeaux donne 1843 comme année de publication dans sa bibliographie (op. cit. p. XXVI). Mais la brochure eat de 1846.Google Scholar

page 103 note 2) Dana le Populaire du 12 juillet Cabet publiait la lettre de la Société Dérnocratique avec un conimentaire où l'on trouve lea mêmes arguments que dans la lettre citée ici d'apres un brouillon.

page 104 note 1) cf., Max Nettlau, Loncioner … Diskussionen. Op. cit. p. 366 et 370.Google Scholar

page 104 note 2) Probeblatt. Kommunistische Zeitschrift. “Proletarier aller Länder vereinigt Euch!” Nr. 1. London, im September 1847. Preis two pence.

page 105 note 1) Prudhommeaux, , op. cit. p. 205.Google Scholar

page 105 note 2) Dans un article daté de Londres, le 14 septembre 1847 “Conférence avec Robert Owen” on lit: “Parti de Paris le 8, à 6 heures du soir, nous étions à Londres le lendemam à 4 heures après-midi. Vous voyez qu'on voyage rapidement aujourd'hui.” (Le Populaire, 19.9.'47).

page 105 note 3) cf., Friedrich Lessner: Sixty Years in the socal-democrat Movement … Recollections of an old Communist. London 1907, p. 11. Lessner était à Londres depuis 1847 et était membre de la Société d'Education Ouvrière.Google Scholar

page 105 note 4) C'était aussi Karl Schapper qui parlait sur le projet de Cabet à l'occasion d'un banquet a Loncires le 20 septembre pour célébrer l'anniversaire de l'établissement de la République Française en 1792. Les autres orateurs étaient Ernest Jones, Michelot et Harney. “A l'instar de M. M. Harney, Jones et de tous les Démocrates présents, M. Schapper a blamé l'émigration en Amérique projetée par quelques réveurs, parce qu'elle resemble a une fuite. C'est en Europe, disent les Démocrates de Londrea, que nous devons combattre le despotisme… D'après un compte rendu du banquet dans la Réforme, cité par le Populaire (3.10.'47).

page 105 note 5) Kommunistisohe Zeitsehrift, p. 68. Voir Annexe B.Google Scholar

page 105 note 6) Dans Le Populaire Cabet critiqualt l'article. Dans le numéro du 3 octobre 1847, Cabet publiait une traduction de l'article de Schapper avec la note suivante: “la Société Démocratique allemande à Londresou plutôt son chef ou ses chefs, viennent de publier en allemand sous le titre,, Journal Communiste’ un journal qui contient l'article suivant intitulé “Plan d'Emigration du citoyen Cabet”.