Cette rubrique depuis longtemps, et pour cause, n'a pas été tenue dans les Annales. L'Historische Zeitschrift reparaît : que nous apporte-t-elle ? Faut-il répondre : du nouveau ?
Des deux articles retenus pour nous par Jean Sigmann, l'un est du genre allusif, c'est celui de Fritz Hartung, « L'État, c'est moi ». Et il n'y aurait point d'inconvénient à ce que, rédigé en 1944, avant la capitulation de l'Allemagne nazie, son auteur se soit servi du XVIIe siècle français pour philosopher avec un certain courage sur le XXe : ce qui est gênant, c'est que, pour Fritz Hartung, j'en ai peur, l'histoire de France continue à tenir à peu près tout entière dans l'histoire des guerriers et des diplomates, des hommes d'État ambitieux et des généraux conquérants. Louis XIV et Napoléon Ier, les deux pôles.