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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
1. Jean Bruhat, Histoire du mouvement ouvrier français, publiée sous le patronage de la Confédération Générale du Travail. Préface de Gaston Monmousseau, t. I, Des origines à la révolte des canuts, Paris, Éditions Sociales, 1952, in-8°, 287 pages, 390 fr.
2. « Il n'y avait ni capitaux, ni capitalistes » en Grèce et à Rome, assure M. Bruhat (p. 57). Mais Marx lui-même parle de l'histoire moderne (c'est nous qui soulignons) du capital… » (même page).
1. La loi Le Chapelier est certes « un document fondamental » (p. 116). Mais pourquoi ne pas insister davantage sur la loi d'AHarde, du 2 mars 1971, loi qui, supprimant les corporations, impliquait déjà le principe de la liberté du travail? Pourquoi ne pas indiquer l'agitation des charpentiers de Paris, à la suite de laquelle la loi Le Chapelier fut votée, comme M. GODECHOT l'a bien marqué dans Les institutions de la France sous la Révolution et l'Empire (p. 183) ? Pourquoi ne pas joindre au nom de Marat celui de Robespierre parmi ceux des adversaires de cette législation?
2. La thèse de M. Daniel Guérin se discute et a été fort discutée ; elle a, en tout cas, le mérite d'attirer l'attention sur le contenu social de l'hébertisme [La lutte de classes sous la première République. Bourgeois et « bras nus », 2 vol., 1946).
3. L'œuvre de Maurice Dommanget aurait mérité un coup de chapeau en passant. Il a été publié par ses soins dans les Classiques de la Révolution française des Pages choisies de Babeuf qui peuvent être citées au même titre que celles des Éditions Sociales.