Hostname: page-component-cd9895bd7-jn8rn Total loading time: 0 Render date: 2024-12-25T07:57:03.651Z Has data issue: false hasContentIssue false

Un « libéral » du XIXe siècle

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Extract

S'il y a, pour le biographe, « un double écueil à éviter : grossir démesurément le personnage et son rôle, en l'isolant, — ou bien, sous prétexte de l'expliquer, le noyer dans l'abondance des faits contemporains », on ne pourra soutenir qu'ayant aperçu les difficultés M. Aimeras les ait surmontées. Nous craignons même que l'éclairage donné par lui à « la figure attachante d'Odilon Barrot, laissée jusqu'ici dans l'ombre de l'histoire générale », n'ait été réduit à la fois par la fuite devant l'effort nécessaire de synthèse et par l'insuffisance de l'analyse.

Type
Essais et Mises au Point
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1951

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 72 note 1. Alméras, Charles, Odilon Barrot, avocat et homme politique, 19 juillet 1791-6 août 1873. Le Puy-Paris Google Scholar, Éditions Xavier Mappus, 1950, vm-371 p. in-8° (Thèse soutenue en Sorbonne le 21 février 1948).

page 72 note 2. Une curieuse coquille fait écrire à M. Alméras : « intrépidité politique », p. 1 ; mais c'est bien d'« intégrité politique qu'il s'agit d'après le même passage contenu dans la page 352.

page 73 note 1. Voir particulièrement les chapitres VIII, XI de la deuxième partie, I, II, V, VI, VII, VIII de la troisième.

page 73 note 2. Le chapitre VIII de la 2e partie nous fait assister, session par session, au labeur parlementaire de notre héros. Nous ne devons rien ignorer des multiples questions auxquelles il a pu s'intéresser, celles de l'année 1844 étant énumérées — mais seulement énumérées — dans leur désordre touchant (p. 144-145).

page 73 note 3. On ne nous fait grâce d'aucun des épisodes du départ de Charles X pour l'Angleterre, non plus que des péripéties des Trois Glorieuses.

page 74 note 1. « Attitude de député franchement libéral » au lendemain de 1830 (p. 72) ; le « parti libéral et constitutionnel » en décembre 1848 (p. 236).

page 74 note 2. La sympathie de Barrot à l'adresse des Polonais s'affirme souvent. M. Aimeras cite l'intervention lors de l'adresse de 1833, en mars ; sait-il qu'en juillet de la même année, selon M. Thannoy ﹛Le romantisme politique de Montalembert avant 1843, p. 194), Barrot apporta son concours à la fondation du Polonais, journal fondé sous le patronage de Montalembert, U'Arago, de La Fayette, etc. ?

page 74 note 3. Voir p. 336, 343, 347, entre autres.

page 75 note 1. Il y a refus d'une acceptation de l'Acte additionnel (p. 21), mais, comme l'a montré M.Thannoy (op. cit., p. 359), un rôle actif dans l'affaire de la souscription ouverte à l'occasion du retour des cendres.

page 75 note 2. Curieuse apparaît l'appréciation portée par Guizot touchant la faiblesse d'Espartero, un t Odilon Barrot d'épée » (Guizot et Mme Laure de Gasparin, p. 410 ; lettres réunies par Armand Gayot). Chez un Rouher, le guizotisme nous a paru conduire plus logiquement à l'acceptation d'un Empire restauré : dans les deux cas, nous avons un pouvoir fort, utilisant les notables, mais se refusant à capituler devant eux.

page 75 note 3. Quel sens a l'assertion suivante : « La Restauration ne concevait pas la séparation totale de l'Église et de l'État » (p. 29) ?

page 75 note 4. Il qualifie l'exécution de Louis XVI d’ « assassinat ignominieux » (p. 13), use et abuse d'expressions telles que « politiciens de gauche » (p. 33), « partis violents » (p. 39), extrême gauche », au nom de laquelle Marie parlerait (p. 159), « foule moutonnière » (p. 172).

page 75 note 5. Barrot défendit Dunoyer en 1818 (p. 29).

page 76 note 1. Il écrit : « Barrot… n'a d'ailleurs rien d'un tribun populaire, il est seulement à l'aise à la tribune parlementaire i (p. 172).

page 76 note 2. Le livre est déparé par d'innombrables fautes typographiques qui défigurent la ponctuation et beaucoup de noms propres (Chatam pour Chatham ; Billaut, à trois reprises, pour Billault ; Farieu pour Parieu ; Bapeaume pour Bapaume, etc. L'adoption des capitales pour les noms propres, outre qu'elle est inesthétique, a l'inconvénient que Périer se lit inévitablement Perier, et Mole Mole.