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Il se peut que certains ironisent : « Avez-vous lu Baruch ? » Ma seule excuse, si c'en est une, est que ma découverte ne date pas d'aujourd'hui. Je crois bon, en tout cas, de signaler dans les Annales un des mouvements de recherches les plus hardis de ces trente dernières années, les plus impressionnants par les horizons qu'il entr'ouvre, les plus féconds en promesses, sinon actuellement encore en réalisations.
- Type
- Essais et Mises au Point
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1951
References
page 45 note 1. Cf. Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, t. XII, 1941, p. 360-372.
page 46 note 1. Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu'aux invasions barbares). Paris, éd. d'Artrey, 1850 ; in-8°, 480 pages et une carte h.-t.
page 46 note 2. Un simple exemple : la n. 3 de la p. 67 méconnaît les certitudes aujourd'hui acquises quant au site d'Olbia ; même avant les fouilles de J. Coupry (Ren. arch., t. XXVIII, 1947, p. 12 et suiv. ; t. XXXIV, 1949, p. 42 et suiv.), il n'était pas douteux que cette fondation grecque fut à Saint-Pierre-d'Almanarre et non à Léoube, au Sud d'Hyères et non à l'Est. Ch. Rostaing eût trouvé là une raison supplémentaire pour nier l'origine hellénique du nom Léoube.
page 46 note 3. Autre exemple. On a Bouc au pied d'un rocher et Port-de-Bouc à l'entrée de l'étang de Berre, l'altaïque buk qui signifie montagne et l'italien buco qui signifie trou. Et voici (p. 75) la solution proposée, à tout le moins bien elliptique : « L'idée dominante est celle de « hauteur » que nous avons dans Bouc qui selon toute vraisemblance offre le plus ancien emploi ; de là nous passons à l'idée de « trou au pied d'une montagne », et de là à celle de « trou » et « d'embouchure » (Port-de-Bouc).
page 48 note 1. Annales, t. V, 1950, p. 377-379.