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Sur le front de l'histoire des prix au XVIe siècle : de la mercuriale de Paris au port d'Anvers

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

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Les collections du Centre de Recherches historiques de la VIe Section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes viennent de s'enrichir d'un livre dont on ne saurait trop dire la qualite. Faut-il s'en étonner après tant de réussites dans les domaines les plus divers — nous pensons, plus spécialement, aux oeuvres récentes de Henri Lapeyre et Pierre Goubert dont nous avons souligné récemment les mérites hors pair? Cette Mercuriale de Paris est de la même qualité. Mais Jean Meuvret ne fut-il pas un des maîtres de Pierre Goubert et, même, de Henri Lapeyre? A travers ces chefs-d'œuvre qu'un heureux hasard assemble, nous retrouvons la même prudence, la même élégance, la même rigueur, et, au terme, un succès comparable.

Type
Notes Critiques
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Copyright © Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1961

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References

page 791 note 1. Baulant, Micheline et Meuvret, Jean, Prix des céréales extraits de la Mercuriale de Paris (1620-1698). Tome 1 (1520-1620), Paris, S.E.V.P.E.N. Google Scholar, Collection Monnaies- Prix-Conjoncture, n° 5, 251 pages gr. in-8°, cartes et graphiques hors texte. Dans cette collection Monnaies-Prix-Conjoncture ont paru les ouvrages de Carlo M. Cipolla, V. Magalhaes Godinho, Ruggiero Romano et le livre original et suggestif de Frank Spooner, C., L'économie mondiale et les frappes monétaires en France (1498-1680), Paris, 1956, gr. in-8°, 545 pGoogle Scholar. cartes + dépliants hors texte. Voir, à son propos, notre compte rendu de la Revista de Historia de America, n° 43, juin 1957, sous le titre « Amérique et Conjoncture », pp. 128-140, où nous nous efforçons de dégager quelques résonances inattendues de ce travail attachant.

page 791 note 2. Lapeyre, Henri, Géographie de l'Espagne morisque, Paris, 1960 Google Scholar gr. in-8°, 304 p., + cartes hors texte, et notre article de la Revue Historique, 1961, n° 2 : Minorités et conjoncture. L'expulsion des Morisques en 1609, pp. 81-98 ; Pierre Goubert, Beauvais et le Beauvaisis de 1600 à 1780. Contribution à l'histoire sociale de la France du XVIIe siècle, n° 8 de la Collection Démographie et Sociétés, LXXII — 658 pages + planches hors texte + 1 Atlas, 119 p. Cf. notre article, Annales de Normandie, 1960, n° 4, « En marge du Beauvaisis exemplaire, Problèmes de fait et méthode », pp. 29-57.

page 791 note 3. Ce n'est pas un reproche, mais un voeu. Que Madame Baulant et Jean Meuvret étendent, si possible, leur entreprise, et, après les grains, nous donnent un choix d'autres denrées.

page 792 note 1. Mai 1856, 2” série, t. 10, pp. 228-250.

page 792 note 2. Peut-on suggérer aux auteurs de faire, dans une prochaine étude, une publication exhaustive de ce précieux fragment ? La France est pauvre en documents de cette sorte, l'Italie et les Pays-Bas si riches, qu'il y aurait intérêt à contribuer à combler, même modestement, un tel vide.

page 792 note 3. Le passif d'un tel retard aura pesé, ce n'est pas douteux, sur l'historiographie française, moins, peut-être, sur l'histoire économique encore que sur l'histoire politique ; nous nous efforcerons de justifier, tout à l'heure, cette assertion. Cependant, publiée plus tôt, la mercuriale de Paris n'aurait pu l'être d'une manière scientifiquement aussi satisfaisante.

page 792 note 4. Il ne faut pas oublier de compléter l'introduction méthodique de la « Mercuriale de Paris » par un article d'une densité exceptionnelle, qui dessine vigoureusement les structures du marché des grains parisiens. Meuvret, Jean, « Le Commerce des grains et des farines à Paris et les marchands parisiens à l'époque de Louis XIV », Revue d'histoire moderne et contemporaine, tome III, n° 3, juillet-septembre 1956, p. 169203 Google Scholar

page 793 note 1. Certains — pensant, notamment, aux tableaux de Pierre Goubert (Beauvaisis, op. cit., p. 401 et suiv.) —, regretteront l'exclusion du méteil, mieux des méteils, « moittoyen », « petit blé »… Il était évidemment difficile de retenir, sur près de deux siècles, des produits d'une composition aussi incertaine et, sans doute, fluctuante. Pierre Goubert a passé outre. Sur une période plus courte, et dans un cadre plus rigide, il est vrai, le Beauvaisis consomme presque exclusivement ce qu'il produit, le marché de Beauvais n'a pas les dimensions de celui de Paris. Il écrit pour s'en justifier : « Nous retiendrons aussi le « petit bled », malgré sa composition incertaine, parce qu'il nourrit les humbles, c'est-à-dire le plus grand nombre » (Beauvaisis, p. 851).

page 793 note 2. Toute la politique de Jean Meuvret a été d'efficacité, d'élégance, de rapidité, d'économie. On aurait pu, dans une conception à plus long terme, retenir davantage.

page 793 note 3. D'un setier dont les auteurs ont clairement retracé l'histoire (pp. 18-10).

page 793 note 4. Là encore, solution courte. Hanté depuis peu par la préoccupation des microconcordances entre l'histoire politique et l'histoire économique, nous aurions volontiers envisagé une publication hebdomadaire, 150 pages de plus.

page 794 note 1. Le cadre chronologique de Pannée-récolte (est-il besoin de le rappeler aux lecteurs des Annales?) est une des options les plus fermes de Jean Meuvret. Il faudrait citer une série d'articles qui ont pesé, fortement, sur l'histoire économique française. « Les crises de subsistances, et la démographie de la France d'Ancien Régime », Population, 1946 ; « L'Histoire des prix des céréales en France dans la seconde moitié du XVne siècle, sources et publication », Mélanges d'histoire sociale, t. v (1044) ; « Le mouvement des prix de 1661 à 1715 et leurs répercussions », Journal de la Société de Statistique de Paris, mai 1944 ; « La géographie des prix des céréales et les anciennes économies européennes : prix méditerranéens, prix continentaux, prix atlantiques à la fin du XVIIe siècle », Revista da Economia, Lisbonne, 1951, etc.

page 794 note 2. Les tables de Jean Meuvret découlent d'une réfleXIon attentive sur les Mémoires de Natalis de Waiixy : « Leurs éléments de base ont été extraits de Natalis de Wailly, mais ils sont élaborés à partir du contenu en argent fin d'un seul type pour chaque époque de pièces de monnaie et du cours officiel de ces pièces. Nous avons, pour ce faire, choisi celles (teston au XVIe siècle, franc d'argent et écu blanc au XVne ) qui ont été le plus longtemps stables dans leur poids et leur aloi » (p. 28). Une très légère variante est proposée, on s'en souvient, par Frank C. Spooner (L'économie mondiale… op. cit.). Il n'appartient pas à l'auteur de ce compte rendu de trancher un tel problème. Derrière les spécialistes, subsiste une très fine frange d'ombre. Pierre Goubert confesse, lui aussi, la difficulté (Beauvaisis, op. cit., p. 875) ». Il est une difficulté pratiquement essentielle qu'il nous fait bien aborder de front et résoudre tant bien que mal — c'est-à-dire mal — tant qu'un nouveau Natalis de Wailly n'aura pas repris par le menu, et éclairci enfin les problèmes monétaires d'avant 1726 », écrit-il, au paragraphe « Mercuriale et monnaies » .

page 794 note 3. Dans cette page déjà citée (cf. ci-dessus note 2) de Pierre Goubert (Beauvaisis, p. 375), l'auteur appelait de ses voeux une étude de Jean Meuvret consacrée à la monnaie française. « Sur ce point si important, Jean Meuvret peut donner, et donnera bientôt, l'ouvrage sur la monnaie française du XVIe au XVIIIe siècle… » Tous les historiens se joignent à ce voeu.

page 794 note 4. En dehors de toute doctrine. On connaît les arguments avancés de part et d'autre, par les partisans des prix nominaux et les partisans des prix-argent. La lumière ne jaillit pas, nécessairement, de la controverse. En ce domaine, seule l'exclusive est condamnable. S'il nous est permis de prendre parti, en invoquant une expérience non d'historien des prix, mais d'usager de l'histoire des prix dans le but d'éclairer un trafic et la conjoncture d'un espace maritime, nous affirmerons que l'une et l'autre méthode s'imposent. L'analyse cyclique recourt plus efficacement aux prix (nominaux. Une surélévation laisse subsister l'effet surprise d'une inflation commençante. En présence d'un trafic et de deux courbes de prix (l'une nominale, l'autre convertie), on comprendra que la courbe nominale est plus explicative que l'autre de l'accident cyclique de l'indice d'activité-trafic. Cependant, même dans ce cas, l'un et l'autre s'imposent. A plus forte raison, pour le long terme. La même expérience faite dans le cadre de l'intercycle ou de la phase, montre que c'est la courbe en unités constantes qui est la plus explicative, quand l'effet surprise est dissipé. Il est possible que cette covariabilité trafic-prix-argent soit moins astreignante pour les économies intérieures à composante agraire. C'est le point de vue de Jean Delumeau (Vie économique et sociale de Rome dans la 2e moitié du XVIe siècle, t. il, 1959, g. in-8°, pp. 653-655), dans une analyse à laquelle nous souscrivons dans l'ensemble. Double recours. Solution de bon sens.

page 795 note 1. Confronté, toutes choses égales, à un problème analogue, nous avons procédé d'une manière identique. Ayant découvert les variations des méthodes de mesure et la variation de l'unité la tonelada, dans le jaugeage des navires de la Carrière des Indes (ces modifications avaient échappé à nos prédécesseurs), nous avons choisi de donner nos mesures en unités nominales et de proposer une table de conversion. Puisqu'une hésitation subsistait, non sur la nécessité et le sens de la conversion, mais sur le coefficient optimal, il fallait réserver l'avenir. En agissant ainsi, l'essentiel est sauvegardé. Tout au plus, sommes-nous allés plus loin, en présentant pour les séries les plus importantes et leurs représentations graphiques, le mouvement pondéré à côté du mouvement nominal. Cette solution évite un désagrément que les meilleurs n'ont pu éviter. C'est l'erreur commise par l'équipe de Henri HAUSER dans Recherches et documents sur l'Histoire des prix en France de 1500 à 1800 (1986), mentionnée pour la première fois par Marc Bloch (Annales, 1989, p. 149).

page 795 note 2. E. J. Hamilton; American Treasure and Priée Révolution in Spain 1501-1650, 1984, p. 818 ; la chute, par contre, reprend au XVIIe et au XVIIIe siècle : 0, 06142 g. en 1650, 0,08631 en 1788, 0,08524 en 1787-1804, War and Priées in Spain (1651-1804).

page 796 note 1. « La raison d'être évidente et primordiale, mais non forcément la seule utilité, de la mercuriale de Paris, était la fixation du prix du pain. Or cette fixation répondait à des habitudes anciennes. Elle n'a pas été modifiée par l'ordonnance de Villers-Cotterêts de 1589 qui prescrit de faire faire chaque semaine, dans tous les sièges de juridictions ordinaires du royaume, un rapport de la valeur et estimation commune de toutes espèces de gros fruicts comme bleds, vins, foins » (M.B. et J.M., op. cit., pp. 7-8).

page 796 note 2. Pour les registres paroissiaux, cf. articles 50 à 54 dans Isambert, Recueil général des anciennes lois françaises, t. Xii, pp. 610-611, et pour la Mercuriale, ibid., articles 102 à 104.

page 796 note 3. Situation identique, sans doute à Beauvais, à cette différence près, que le document ne nous est pas parvenu, directement avant 1689, indirectement avant 1578. Pierre Goubert (Beauvaisis, op. cit., p. 869) pense, avec de fortes apparences de raison, qu'une mercuriale était tenue, déjà, en 1522, donc, bien avant l'ordonnance de Villers-Cotterêts, très vraisemblablement même dès 1487. (op. cit., p. 869, note 21). 1437, d'une part, 1489 d'autre part, la Mercuriale dans les grands centres aura précédé d'un bon siècle, l'ordonnance généralisatrice.

page 796 note 4. Fleury, Michel et Henry, Louis, Des registres paroissiaux à l'histoire de la population. Manuel de dépouillement et d'exploitation de l'état civil ancien, Paris, I.N.E.D., 1956, p. 17.Google Scholar

page 796 note 5. M. Fleury et L. Henry la définissaient ainsi, cette ère pré-statistique dans leur manuel de 1956, p. 13 et 14 : « … ce n'est pas, en effet, le manque de documents onduqui distingue, en Europe et tout particulièrement en France, l'ère statistique de l'ère pré-statistique ; c'est bien plutôt le fait que dans l'ère statistique les documents ont été exploités, au moins en partie, alors qu'auparavant ils ne l'étaient pas. Cette exploitation négligée dans le passé, nous pouvons l'entreprendre partout où l'état des documents le permet ; nous pouvons également la compléter pour les périodes où elle est restée trop sommaire… ». Nous la définissions, un peu antérieurement, en partant d'un autre domaine, dans l'Introduction méthodologique de Séville et l'Atlantique (1504-1650) (p. 8), « période où l'historien doit fabriquer lui-même sa propre statistique au prix de quels efforts et de quels subterfuges ! »

page 797 note 1. Si nous nous reportons, par exemple, au secteur normand nous constatons, dans l'actuel département du Calvados, qu'à quelques exceptions près qui permettent de mordre jusqu'à la fin du XVIe siècle, la plupart de nos séries de registres paroissiaux commencent avec les premières années du XVn° siècle. Le registre paroissial précède, ici, un peu la mercuriale.

page 797 note 2. Dokumenten voor de Geschiedenis van Prijzen en Lonen in Vlaanderen en Brabant (XVe-XVIIIe eeutv), par Charles Verlinden, Jan Craeybeckx, H. Coppejans, D. Dalle, V. Janssens, E. Scholliers, G. Ceoisian, P. Defrez, J. Vermant, A. Wyttels, Bruges, « De Tempel », tome 125 des Mémoires et Travaux de la Faculté des Lettres et Philosophie de l'Université de Gand, 1950, gr. in-8°, XXXVIII-577 p. Nombreux graphiques.

page 797 note 3. Dr. Scholliers, E., Loonarbeid en Honger. De Levensstandaard in de XVe en XVIe eeuw te Antwerpen, Anvers, uit geverij de Sikkel, N.V., gr. in-8°, 1960, XXXII-284 pages.Google Scholar

page 798 note 1. M. Baulant et J. Meuvret, op. cit., planche I et planche II, 26 bis et 25 ter.

page 798 note 2. Structure méditerranéenne, plus particulièrement italienne, des prix. Le retournement de la tendance majeure du prix du blé à Rome se place très tôt, plus spécialement entre 1591 et 1S08, à Rome, comme Jean Delumeau l'a établi. Jean Delumeau, Vie économique et sociale de Rome dans la seconde moitié du XVIe siècle, tome II, Paris, E. de Boccard, gr. in-8°, 1959, p. 695.

page 799 note 1. Pierre Goubert, op. cit., p. 225 : « … Après la reconquête d'Amiens, Henri IV lui-même préféra traiter avec les Beauvaisiens, et ne risqua pas un siège… C'est en août 1594 qu'Henri IV traita avec les « politiques » de Beauvais, qui avaient repris la ville en main », contre les Ligueurs longtemps maîtres de la situation « groupés autour du chanoine Luquin et du maire Godin » qui avaient fait de Beauvais « un repaire inviolable ».

page 799 note 2. M. Baulant et J. Meuvret, op. cit., p. 248-244. La série « prix en livres tournois du setier de la meilleure qualité vendue aux Halles de Paris » — I /Froment — II /seigle. 1586 /1587 - 20,06 - 14,81 ; 1587 /1588 - 12,81 - 7,42 ; 1588 /1589 - 8,25 - 4,72 ; 1589 / 1590 - (17,75) - (12,16) ; 1590/1591 - (89,91) - (28,27) ; 1591 /1592 - 21,42 -12,75 ; 1592/ 1593-20,00- 12,78 ; 1598/1594-16,40-9,10 ; 1594/1595- 16,56- 10,65; 1595/1596-17,29 - 11,79 ; 1596 /1597 - 19,10, - 10,52 ; 1597 /1598 - 16,29 -10,73 ; 1598 /1599 -11,69 - 5,88 ; J599/1600 - 8,76 - 4,06 ; 1600/1601 - 8,06 - 4,05 ; 1601 /1602 - 7,51 - 8,74 ; 1602 / 1603 - 9,20 - 4,68

page 800 note 1. Ibid., p. 64 : 36, 00, le 1er août, 14,00, le 2 septembre.

page 800 note 2. Ibid., p. 65.

page 800 note 3. Ibid., p. 226.

page 800 note 4. Ibid., p. 228, note 2 : « En marge des marchés des Halles des 19 et 26 mai, on lit « police » ; nous pensons y voir l'indication — écrivent nos auteurs — que le prix du froment a été taxé par ordonnance de police.

page 801 note 1. Le lecteur étranger regrettera, peut-être, qu'aucune des notes des p. 228-229 ne fasse même la plus discrète allusion à des événements que le lecteur français ne peut ignorer mais qu'un utilisateur étranger de la mercuriale risque de ne pas avoir parfaitement présents à l'esprit.

page 801 note 2. Ch. Veblinden, J. Craeybeckx, E. Schollier, « Mouvements des prix et des salaires en Belgique au XVIe siècle », Annales E.S.C., avril-juin 1955, p. 178-198.

page 801 note 3. Ch. Verlinden, Crises économiques et sociales en Belgique à Vépoque de Charles Quint. Communication présentée à Paris le 8 octobre 1958, Charles Quint et son temps Paris C.N.R.S., gr. in-8°, 1959, pp. 177-190. Cette communication a constitué avec la. magnifique étude de Fernand Braudel, Les emprunts de Charles Quint sur la place d'Anvers, ibid., pp. 191-201, le sommet d'un Congrès particulièrement réussi. (Cf. à ce propos, Chaunu, P., Revue historique, CCXXIV, n° 456, oct. déc. 1960, pp. 428434.Google Scholar)

page 802 note 1. Dokumenten voor de geschidenis van Prijzen en Lonen…, op. cit., Loonarbeid en Honger ; De Levensstandaard in de XVe en XVIe eeuw te Antwerpen, op. cit.

page 802 note 2. E. SCHOLLIERS, op. cit. Prix du viertel de seigle en deniers de Brabant, p. 229.

page 802 note 3. Chaunu, Pierre. Les Philippines et le Pacifique des Ibériques (XVIe-XVIIe-XVIIIe siècles). Introduction méthodologique et indices d'activité, Paris, S.E.V.P.E.N. Google Scholar gr. in-8°, 804 pages, VIe Section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, CollectioPorts-Routes-Trafies n° 11, pp. 256-264.

page 802 note 4. H. et Chaunu, P., Séville et l'Atlantique (1504-1650), 8 tomes, 12 volumes, Paris Google Scholar gr. in-8° et in-4° ; S.E.V.P.E.N., VIe Section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, Collection Ports-Routes-Trafics n° 6, 7.843 pages

page 803 note 1. Scholliers, op. cit., p. 250.

page 803 note 2. Ibid., p. 258.

page 803 note 3. II est à parier que l'Ecole des Hautes Etudes le montrera prochainement, et d'une manière éclatante, pour d'autres secteurs géographiques.