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Sur des communes échantillons

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

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La mesure de la mortalité sous l'Ancien Régime, l'histoire démographique des familles, nous avaient amené à exprimer des inquiétudes ; il est certain que nous n'avions pas réussi à faire comprendre nos intentions, car notre propos provoqua une controverse un peu vive. Une thèse soutenue récemment, bien loin d'être parfaite, est animée de bout en bout par le même souci qui, nous le craignons fort, a été jugé mal fondé. Dans un cas comme dans l'autre, il s'agissait uniquement, répétons- le, de défendre le chercheur, donc de servir la recherche, en soulignant la vanité, et même le danger, du recours aux calculs interminables ou aux procédés mathématiques plus ou moins savants. Or, un article arrive à point. Sous le titre : Pour connaître la population de la France depuis Louis XIV, un Plan de travaux par sondage vient d'être dressé. Voilà le calcul des probabilités au secours de la démographie historique.

Type
Débats Et Combats
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1960

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References

1. R. Baehrel, « Statistique et démographie historique : la mortalité sous l'Ancien Régime ; remarques inquiètes ». Annales, 1957, p. 85-98 ; L. Henry, « A propos des « Remarques inquiètes de René Baehrel », Annales, 1957, p. 628-629 et R. Baehrel, « Réponse », Ibid., p. 629-638.

2. R. Baehrel, Une croissance : la Basse-Provence rurale depuis la fin du Xvie siècle jusqu'à la veille de la Révolution. Essai d'économie historique statistique. Thèse principale (exemplaires dactylographiés).

3. M. Fleury et L. Henry. « Pour connaître la population de la France depuis Louis XIV. Plan de travaux par sondage. » Population, 1958, p . 663-686. — M. Louis Henry, un de nos meilleurs démographes, n'a pas à être présenté. La liste de ses articles, parus dans la revue Population, serait très longue. Parmi ses ouvrages, rappelons les principaux : Fécondité des mariages. Nouvelle méthode de mesure, 1953, 180 p . (Cahiers I.N.E.D., n° 16) ; Anciennes familles genevoises. Etude démographique, XVIe- XXe siècles, 1956, 234 p . (Cahier I.N.E.D., n° 26) ; La population de Crulai, paroisse normande : étude historique (en collaboration avec Etienne Gautier), 1958, 272 p. (Cahier I.N.E.D., n° 33) ; Des registres paroissiaux à l'histoire de la population : manuel de dépouillement et d'exploitation de l'état civil ancien (en collaboration avec Michel Fleury), 1956, 84 p . Dernièrement, le Colloque franco-belge (81 oct.-8 nov. 1959) l'entendait dans une communication sur « Quelques recherches récentes de démographie historique ».

1. Page 666 : « Il serait absurde d'avoir un échantillon pour chaque secteur de recherche ; … on peut réaliser une appréciable économie de temps et d'efforts en n'utilisant qu'un échantillon, commun à de nombreuses disciplines, démographie, histoire sociale, sociologie religieuse, toponymie et anthroponymie par exemple » (souligné dans le texte). Et page 674 : « Si, comme nous le préconisons, l'échantillon est destiné à devenir commun à de nombreux domaines de recherches… »

2. Sans mentionner les précautions que les auteurs, très érudits, et très prudents, invitent à prendre, quand il s'agit de la recherche et de l'utilisation des documents.

3. Rappel des travaux de P. Goubert (analysés par M. Reinhard dans le même numéro de Population) et des résultats obtenus pour Crulai (E. Gautïeb et L. Henhy, ouv. cité).

4. Néanmoins, fin de l'article : « Bref, nous demandons à tous ceux qui le peuvent de travailler de préférence sur les communes de l'échantillon, mais sans rejeter pour autant les études consacrées à d'autres communes ».

5. « Par exemple, le numéro de départ a été 39 pour l'échantillon principal de communes rurales ; nous avons donc pris les communes qui, dans la liste, avaient les numéros 89, 139, 289… » (p. 669).

1. Voici le début de l'annexe : « 1° Grandes villes : Paris, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rouen, Lille, Strasbourg ; 2° Villes moyennes (en grandes capitales), petites villes (en petites capitales), autres communes (dites communes rurales). Le chiffre 1 désigne l'échantillon principal, le chiffre 2 l'échantillon de complément. A I N … 1 Bettant, Dagneux, Meximieux, Saint-Denis-en-Bugey, Villereversure. 2 Thevoux, Chanay, Guéreins, Parcieux, Saint-Sorlin-en-Bugey. Aisne… »

2. Pour atteindre ce dernier objectif, « il serait préférable de n'utiliser qu'un souséchantillon réduit, de deux communes sur 5 (…). Le nombre d'actes à dépouiller serait encore de l'ordre du million. Si l'on se contentait d'une précision deux fois moindre, il suffirait d'un sous-échantillon au dixième ; le nombre d'actes à dépouiller tomberait alors à 250 000 (…). Il sera prudent, même si l'on vise le sous-échantillon au 2/5, de procéder par étapes et de dépouiller successivement quatre sous-échantillons au dixième » (p. 679).

3. La « collaboration active de l'Institut national de la statistique et des affaires (sic) économiques (I.N.S.E.E.) » est escomptée (p. 680). Précisément, nous utiliserons largement divers ouvrages publiés par cet organisme. 4. « Les professeurs d'histoire des facultés peuvent nous apporter une aide très précieuse en incitant les étudiants à consacrer les diplômes ou thèses de démographie historique à des communes de l'échantillon ; les sociétés d'histoire locale peuvent, de leur côté, faciliter notre tâche en s'intéressant par priorité aux communes de l'échantillon. » Les géographes sont curieusement oubliés. Pourtant, on le verra, certains de leurs travaux poussent à la réflexion sur le sujet.

1. Bouches-du-rhone : 1 Arles, Auriol, Simiane-Collongue. 2 Gréasque. Var : 1 Pourrières. 2 Cavalaire-sur-Mer, Taradeau.

2. Gréasque : 126 habitants en 1765 dit le Dictionnaire des Gaules, de l'abbé Expilly ; communauté estimée tout juste 1 /3 de feu par les affouageurs de 1728-1733 (cf. Auriol : 2 906 habitants, 19 feux, d'après les mêmes sources).

3. Taradeau : 197 habitants en 1765, 1 feu 1 /2 vers 1730. Au x v m e siècle, on y comptait « cent communians dispersés dans la campagne », ce qui incitait l'Archiviste en Chef du Var, à nous répondre : lieu « peu représentatif d'un pays où domine l'habitat groupé de caractère urbain » (lettre citée à la note suivante).

4. « La section de Cavalaire, détachée de la commune de Gassin a été érigée en commune par la loi du 5 août 1929. Cavalaire n'ayant jamais été paroisse n'a pas de registres paroissiaux… L'ouvrage publié en 1870-1871 par l'abbé J. B. Disdier et intitulé Notice et Description historique du Diocèse de Fréjus par J. B. Girardin (qui l'écrivit entre 1748 et 1754) donne quelques indications sur Cavalaire : « … Le port de Cavalaire est dans cette paroisse (Gassin)… Il y avait autrefois sur ce port une forteresse, mais elle fut démolie'en 1646 … Il n'y a plus qu'un logis pour le fermier et quelques bastides, une chapelle où l'on dit ordinairement la Messe… » Les collections de registres paroissiaux conservés pour Gassin commencent tardivement … Il est impossible d'y distinguer les gens habitant Cavalaire. (Lettre de l'Archiviste en Chef du Var, 29 avril 1959, citée avec son autorisation).

5. Détectés à l'aide du Dictionnaire des Postes de l'Empire édité en 1859 (Usuels de la Bibliothèque Nationale). Il indique non seulement les communes mais aussi les « sections de communes » ; c'est ainsi que Cavalaire, cité ci-dessus, est bien signalé comme faisant partie de la commune de Gassin ; dans la note qui suit, l'ouvrage sera désigné par l'abréviation Die. 1859. M. Fleury et L. Henry nous ont appris (art. cité, p. 675, n° 19) l'existence d'une Nomenclature des départements, arrondissements, cantons et communes de France et de leur population d'après les relevés officiels (Paris, 1832-1833, Biblioth. Nat., cote 8° L 16 20) ; elle aurait permis la vérification ; nous nous y sommes reporté.

6. Le Touquet-Paris-Plage = échantillon de complément ; d'après le Die. 1859, deux Touquet dans le Pas-de-Calais, l'un faisant partie de la commune de Cucq et l'autre de la commune de Lorgies — La Mailleraye-sur-Seine = échantillon de complément ; partie de la commune de Guerbaville (Die. 1859) — Attilly = échantillon complément ; commune de Marteville (Die. 1859) — Binos = échantillon complément ; commune de Bachos (Die. 1859) — Caves = échantillon complément ; commune de Treilles (Die. 1859) — Parmain = échantillon principal ; commune de Jouy-le-Comte (Die. 1859). M. Fleury et L. Henry donnent en note (p. 671, n° 14) les dispositions prévues par le Règlement des archives communales dans le cas où une section de commune est érigée en commune. Mais si ladite section ne formait pas une paroisse ? (voir ci-dessus, note 4, à propos de Cavalaire). Certaines des sections que nous venons de citer étaient bien petites : en 1859, 57 habitants à Caves et 100 à Binos. Si l'on avait choisi la liste des communes existant en 1832 (et non en 1954), n'écartait- on pas un danger possible ?

1. M. Fleury et L. Henry, art. cité, p. 667.

2. Lefebvre, G., Les Paysans du Nord pendant la Révolution française, Paris, 1924 Google Scholar, in-8, XXV-1020. Page 911, tableau III : « Répartition de la propriété entre les différentes classes sociales dans les diverses régions du département avant et après la Révolution (ce tableau groupe par région les renseignements donnés par commune au tableau II) ». Le même souci l'avait guidé pour dresser les tableaux VI (catégories de propriétaires) et VIII (répartition des exploitations). Sont distingués : Plaine maritime, Pays au bois, Plaine de la Lys, Weppes, Ferrain, Banlieue-Ouest de Lille, Vallée de la Haute Deûle, Mélantois et Carembault, Pévèle, Plaine de la Scarpe, Plaine de l'Escaut, Ostrevent, Hainaut et Cambrésis (ensemble de la plaine, partie septentrionale de la plaine, partie méridionale), Région herbagère au Nord de la Sambre, Région de Maroilles, Région d'Avesnes.

3. Afin de situer les communes de l'échantillon Fleury-henry, nous avons utilisé, pour les régions géographiques, l'ouvrage publié par l'I.N.S.B.E. = Régions géographiques de la France, Imp. Nat., s.d. (1949), in-4°, 688 p. ; sans noms d'auteurs, mais l'Avant-Propos (de F. Louis Closon) indique que la Commission d'études était composée de MM. Siegfried, de Martonne, Cholley, Augé-Larribe, le Général Hurault, Morazé, Raguin (l'ouvrage sera désigné dans la suite de cet article par l'abréviation Rég. géog.). Nous nous sommes reporté également, pour les régions agricoles, à J. Klatzmann : La localisation des cultures et des productions animales en France. Imp. Nat., 1955, in-4°, 477 p. Mais, pour déterminer la position exacte, il a fallu recourir souvent à la carte au 1 /200 000°. Département du Nord = 7 communes rurales pour l'échantillon principal (2 dans la région Sud de Lille : Weppe, Mélantois, 3 dans l'Artois-Cambrésis, 1 dans la Pévèle, 1 dans le Pays Noir) ; 6 communes rurales pour l'échantillon de complément (1 en Flandre intérieure, 2 en Hainaut-Thiérache, 2 en Artois-Cambraisis, 1 en Pévèle).

4. Département des Bouches-du-Rhône : 2 communes rurales pour l'échantillon principal et une pour l'échantillon de complément, toutes trois dans la région des collines et bassins. Département du Var : 1 commune rurale pour l'échantillon principal, Pourrières, à la limite du département et 2 comme compléments : Cavalaire (!) situé dans les Maures, Taradeau qui convient mal pour représenter la dépression du Luc, parce que déjà engagé dans les collines.

1. Pour la Camargue = Saintes-Mariés. Pour la Crau = Les Baux, Maussane, Mouriès, Aureille, Eyguières, Miramas, Grans, Salon, Istres. Sur les registres paroissiaux conservés, voir R. Busquet, Les fonds des Archives départementales des Bouchesdu- Rhône, 1e r volume, Marseille, 1987, 299 p . (p. 202 à 211) et Répertoire sommaire des documents antérieurs à 1800 conservés dans les Archives communales. Départ, des Bouchesdu- Rhône, Marseille, 1913, 225 p .

2. Pour une enquête dont les résultats seront peut-être publiés un jour, nous nous sommes adressé au Service du Cadastre, d'une vingtaine de départements, en lui demandant de bien vouloir nous faire connaître le revenu cadastral à l'hectare par catégorie de terres, pour les principales communes-types du département, d'après le « cadastre napoléonien ». Afin de nous donner satisfaction, imagine-t-on qu'on tira au sort parmi les communes, préalablement rangées par ordre alphabétique ? L'Allier fournit les renseignements pour quatre localités appartenant respectivement au « Bocage de l'Ouest », à la « Sologne bourbonnaise », au « Pays de culture » et à la « Montagne bourbonnaise » (sur cette dernière, aucun échantillon Fleury-Henry). L'Aube eut soin de représenter le Pays d'Othe et la Champagne crayeuse (lacunes Fleury- Henry). Dans la Côte-d'Or, le plateau du Châtillonnais est consciencieusement distingué (lacune Fleury-Henry). Bans l'Eure, on nous indiqua, entre autres régions, le plateau de Madrie, le Perche, le Pays de Lyons, le Lieuvin, le Marais Vernier (lacunes Fleury-Henry). Pour ne citer que ces exemples.

3. Parmi les historiens, l'exemple de Georges Lefebvre n'est pas isolé, toutes proportions gardées ; citons au hasard quelques thèses : R. Schnebb, Les contributions directes à l'époque de la Révolution dans le département du Puy-de-Dôme, 1933 (voir ses cartes) ; H. Contamine, Metz et la Moselle de 1814 à 1870, 1933 ; M. Reinhard, Le département de la Sarthe sous le régime directorial, 1933 ; A. Troux, La vie politique dans le département de la Meurthe d'août 1792 à octobre 1795, 1936 ; J . Vidalenc, Le département de VEure pendant la monarchie constitutionnelle, 1951 ; G. Dupeux, Aspects de l'histoire sociale et politique du département de Loir-et-Cher de 1848 à 1914, 1957. Récemment, Christiane Mabcilhacy étudiait dans un brillant article « Les caractères de la crise sociale et politique de 1846 à 1852 dans le département du Loiret » (Revue d'hist. mod. et cont., 1959, p . 5-59) ; elle distinguait soigneusement la Beauce (aucun échantillon principal pour ce département d'après le sondage Fleury-Henry), le Val de Loire (éch. princ. = néant), la Sologne (1 éch. princ), le Gâtinais, pays de « clochardisation » (Gâtinais Orléanais, riche = 3 éch. princ. ; Gâtinais français, pauvre =aucun éch. princ.) — Géographie : renvoyons à Pinchemel, Ph., Structures sociales et dépopulation rurale dans les campagnes picardes de 1836 à 1936, Paris, Colin, 1957, 232 p.Google Scholar Cet auteur s'est cru obligé de choisir trois cantons dans des « régions contrastées » du département de la Somme ; celui de Rue (Marquenterre et Ponthieu), celui de Rosières (Santerre) et celui d'Hornoy (Amiénois) ; or aucun des échant. principaux du sondage Fleury-Henry n'ont été prélevés dans le Marquenterre. Nos futurs administrateurs, quand ils veulent étudier « l'aménagement du territoire, la décentralisation, le coût des communes » ne manquent pas de reconnaître les différents pays qui composent un département (Population, 1959 = Les mémoires de stage des élèves de l'E.N.A. en 1957, p. 376-379).

1. L'échantillon de complément n'a pas pour mission de représenter telle ou telle région départementale laissée de côté par l'échantillon principal. Il se substitue à l'échantillon principal quand les documents manquent pour ce dernier. Une commune d'un secteur départemental pourrait être ainsi appelée à remplacer une commune d'un autre secteur ; vu la position qu'ils avaient adoptée, les auteurs n'avaient pas à s'en inquiéter. Doit-on partager cette indifférence ?

2. Lacunes départementales décelées à l'aide de l'ouvrage sur les Régions géographiques de la France (I.N.S.E.E.), ouvr. cité. Leur énumération est si longue qu'on a dû en reporter la suite à la fin de cette étude (Annexe I).

3. M. Fleury et L. Henry, art. cité, p. 675 et p. 680.

4. Voir dans J. Klatzmann, ouvr. cité, la distinction entre régions « naturelles », régions « agricoles » et régions « géographiques » (p. 22) ; à propos de ces dernières, l'auteur note : « Si le même cadre est adopté pour toutes les études économiques et démographiques, de très intéressantes comparaisons pourront être faites ». Le découpage de la France en régions géographiques, opéré par l'I.N.S.E.E., a également servi de base pour l'étude de l'alimentation (J. TRÉMolières, Y. Serville, F. Vinit, F. L. Colson, « Taux nutritionnels et habitudes alimentaires dans six régions rurales types », Recueil des travaux de VInstitut National d'Hygiène, 1952, p. 495-572). Se reporter également aux observations de Ch. Pouthas, H., La population française pendant la première moitié du XIXe siècle, Paris, 1956, 224 p.Google Scholar I.N.E.D., Cahier n° 25 (p. 38). La répartition des échantillons à l'intérieur des régions indiquées par l'ouvrage de l'I.N.S.E.E. (Rég. géog., ouvr. cité) est donnée à la suite de cette étude (Annexe II).

1. Rég. géogr., p. 4 et 5. Flandre Maritime : Nord (tout ou partie des cantons de Dunkerque, Hondschoote, Bergues, Gravelines, Bourbourg ; Dunkerque a été tiré, mais c'est une ville. Pas-de-Calais (t. ou p. des c. de Audruicq, Calais, Ardres, Saint- Omer, Lumbres, Guines).

2. Rég. géogr., p. 35-87, 42-43, 45-46. Roumois : Eure (tout ou partie des cantons de Quilleboeuf, Pont-Audemer, Routot, Montfort-sur-Risle, Brionne, Amfreville-la- Campagne, Bourgtheroulde). — Lieuvin : Eure (t. ou p. des c. de Beaumont-le-Roger, Bernay, Thiberville, Brionne, Saint-Georges-du-Vièvre, Cormeilles, Montfort-sur- Risle, Pont-Audemer, Beuzeville, Broglie). — Région Havraise : Seine-Maritime (p. du c. du Havre). — Seine-maritime Moyenne : Seine-Maritime (p. des c. de Lillebonne, Caudebec-en-Caux, Duclair, Grand-Couronne, Saint-Romain-de-Colbosc, Bolbec). Eure (p. des c. de Beuzeville, Quideboeuf). — Entre Rouen ET Grande Banlieue Paris : Eure (p. des c. de Pont-de-1'Arche, Les Andelys, Louviers, Gaillon, Ecos, Vernon).

3. Régions non sondées (Rég. géog., p. 51-53, 57-62, 64-67). Forêt De Lyons : Eure (p. du c. de Lyons). Seine-Maritime (p. des c. de Gournay, Argueil). — Vexin Normand ET Vexin Bossu : Eure (t. ou p. des c. de Ecos, Les Andelys, Gisors, Fleurysur- Andelle, Pont-de-PArche, Etrépagny). — Pays De Thelle : Oise (p. des c. de Chaumont-en-Vexin, Méru, Coudray-Saint-Germer, Auneuil, Noailles, Neuilly-en- Thelle). — Clermontois : Oise (t. ou p. des c. de Clermont, Nivillers, Noailles, Mouy, Neuilly-en-Thelle, Creil, Liancourt). — Vallée Oise : Oise (p. des c. de Noyon, Ribecourt, Compiègne, Estrées-Saint-Denis, Liancourt, Creil, Pont-Sainte-Maxence). Aisne (p. des c. de La Fère, Chauny, Coucy-le-Château). — Noyonnais : Oise (p. des c. de Guiscard, Noyon, Lassigny, Ribecourt, Ressons-sur-Matz, Compiègne). Aisne (p. des c. de Chauny, La Fère, Saint-Simon). Somme (p. des c. de Roye, Montdidier). — Massif Saint-gobain : Aisne (p. des c. de Laon, Anizy-le-Château, La Fère, Coucy-le-Château, Crécy-sur-Serre). — Région Villers-cotterets : Aisne (t. ou p . des c. de Oulchy-le-Château, Fère-en-Tardenois, Villiers-Cotterêts). — Soissonnais : Aisne (p. des c. de Vailly-sur-Aisne, Soissons, Vic-sur-Aisne, Anizy-le-Château, Coucyle- Château, Oulchy-le-Château, Braine, Neufchâtel-sur-Aisne). Oise (p. des c. de Attichy, Noyon). Marne (p. du c. de Fismes). — Laonnais : Aisne (p. des c. de Anizy-le- Château, Craonne, Laon, Sissonne, Neufchâtel-sur-Aisne).

1. Rég. géogr., p. 89. Brie Pouilleuse : Seine-et-Marne (parties des cantons de Châtelet-en-Brie, Mormant, Nangis, Montereau-Faut-Yonne, Dannemarie-en-Montois). — B R I E D'Esternay : Marne (p. des cantons de Dormans, Montfort, Montmirail, Esternay, Sézanne). Seine-et-Marne (p. des c. de Rebais, La Ferté-Gauché, Villiers- Saint-Georges). Aisne (p. des c. de Château-Thierry, Charly-sur-Marne, Condéen- Brie, Neuilly-Saint-Front). Aube (p. du c. de Villenauxe). — Brie DeS Etangs : Marne (p. des c. de Avize, Epernay, Dormans, Montmort).

2. Rég. géogr., p. 99, 102, 105, 108, 111, 119. Vignoble Champenois : Marne (parties des c. de Ville-en-Tardenois, Verzy, Ay, Châtillon-sur-Marne, Dormans, Epernay, Avize, Vertus). — Plateau Champenois Septentrional : Marne (tout ou p. des c. de Bourgogne, Beine, Suippes, Sainte-Menehould, Ville-sur-Tourbe, Dommartin- sur-Yère, Marson, Heiltz-le-Maurupt, Vitry-le-François, Châlons-sur-Marne, Verzy). Ardennes (t. ou p. des c. de JunivUle, Machault, Château-Porcien, Asfeld, Attigny, Vouziers, Monthois, Rethel). — Plat. Champ. Central : Aube (p. des c. de Ramerupt, Arcis-sur-Aube, Méry, Chavanges, Brienne-le-Ch., Piney, Lusigny-sur- Barse, Troyes). Marne (t. ou p . des c. de Avize, Ecury-sur-Coole, Vertus, Fère-Champenoise, Sompuis, Saint-Rémy-en-Bouzemont). — P L . Champ. Mérid. ET Sénonais : Aube (t. ou p . des c. de Marcilly-le-Hayer, Romilly, Nogent, Troyes). Yonne (p. des c. de Sergines, Villeneuve-1'Archer, Sens). Seine-et-Marne (p. du c. de Bray-sur-Seine). — Argonne : Marne (p. de e. de Ville-sur-Tourbe, Sainte-Menehould, Thieblemont- Faremont). Ardennes (p. des c. de Le Chesne, Vouziers, Grandpré). Meuse (p. des c. de Varennes, Clermont, Triaucourt, Ancervilte). — Pays d'Othe : Aube (t. ou p. des c. de Estissac, Aix, Bouilly, Ervy). Yonne (t. ou p . des c. de Flogny, Cerisiers, Villeneuvel'Archevêque, Sens, Villeneuve, Saint-Julien-du-Sault, Joigny, Brienon).

1. Bég. géogr., p. 225, 227, 229, 233 à 235. Littoral Malouin Propre : Côtesdu- Nord (tout ou partie des cantons de Ploubalay, Plancoët) : Ille-et- Vilaine (p. des c. de Cancale, Saint-Servan, Châteauneuf, Dinard). Pays De Saint-malo : Ille-et- Vilaine (t. ou p. des c. de Dinard, Saint-Servan, Saint-Malo). Pays De Saint-brieuc : Côtesdu- Nord (p. des c. de Saint-Brieuc, Etables). — Trégorrois Littoral : Côtes-du- Nord (t. ou p. des c. de Plestin, Perros-Guirec, Lannion, Tréguier, Lézardrieux, Paimpol, Pontrieux). — Pays De Brest-landerneau : Finistère (p. des c. de Brest, Daoulas, Landerneau). — Haut LÉON Cotier : Finistère (p. des c. de Lannilis, Lesneven, Plouescat, Plouzevède, Saint-Pol-de-Léon, Taule).

2. Rég. géogr., p. 215, 219-220. Cornouaille Littorale : Finistère (t. ou p. des c. de Pont-Croix, Douarnenez, Plougastel-Saint-Germain, Quimper, Pont-1'Abbé, Pouesnant, Rosporden, Concarneau, Pont-Aven, Quimperlé, Bannalec). — Presqu'île De Rhuis : Morbihan (t. ou p. des c. de Sarzeau, Vannes). — Pays De L'Estuaire De LA Vilaine : Morbihan (t. ou p. des c. de Muzillac, La Roche-Bernard, Rochefort-en- Terre, Allaire, Vannes, Sarzeau, Questembert).

3. Bég. géogr., p. 288, 241, 242, 249. Bassin De Chateaulin : Côtes-du-Nord (t. ou p. du c. de Maerl-Carhaix) : Finistère (t. ou p. des c. de Chateaulin, Pleyben, Carhaix, Châteauneuf). — Bassin De Rennes : Ille-et- Vilaine (t. ou p. des c. de Bécherel, Hédé, Saint-Aubin-d'Aubigné, Liffré, Rennes, Châteaugiron, Janzé, Mordelles, Plélan-le- Grand, Montfort, Montauban-de-Bretagne). — Pays De Chateaubriant (canton de Rougé, Chateaubriant).

4. Bég. géogr., p. 298 à 302 et p. 816. Marais Breton : Loire-Atlantique (parties des cantons de Bourgneuf-en-Retz, Machecoul). Vendée (t. ou p. des c. de Saint-Jeande- Monts, Beauvoir, Challans, Saint-Gilles-sur-Vie). — Marais Poitevin : Charente- Maritime (p. des c. de Marans, Courçon). Deux-Sèvres (p. des c. de Mauzé, Niort, Frontenay- Rohan-Rohan). Vendée (t. ou p. des c. de Moutiers-les-Maux faits, Luçon, Chaillé-les-Marais, Fontenay-le-Comte, Maillezais, l'Hermenault). — CÔTE Sudvendéenne : Vendée (p. des c. de Talmont, Les Sables-d'Olonne, Saint-Gilles-sur-Vie, Moûtiers-les-Mauxfaits). — BAS Pays Charentais : Charente-Maritime (t. ou p. des c. de La Tremblade, Royan, Marennes, Saint-Aignant, Saint-Porchaire, Tonnay-Charente, Saint-Savinien, Rochefort, Aigrefeuille, La Jarrie). D'après la carte, Charron (éch. compl.) n'est pas franchement dans le Marais Poitevin, mais dans la zone non marécageuse de la côte. L'Eguille et La Vallée (éch. principaux) sont assez loin du Marais de Rochefort-Marennes ; Maran, Le Vanneau ou Saint-Aignant conviendraient mieux comme types de communes du Marais.

1. Rég. géogr., p. 386, 395, 397. Pays DU Bas-adour ET DU Bas-gave : Basses- Pyrénées (partie des cantons de Bayonne, Labastide-Clairence, Bidache, Salies, Orthez). Landes (p. des c. de Saint-Martin-de-Seignaux, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Peyrehorade, Pouillon). — Plaine De Saint-gaudens : Haute-Garonne (p. des c. de Saint-Gaudens, Aspet, Salies, Saint-Martory, Barbazan, Montrejean). Hautes-Pyrénées (p. des c. de Saint-Laurent-de-Neste, Labarthe-de-Neste). — DÉPression De Saint-girons : Ariège (p. des c. de Saint-Lizier, Saint-Girons, La Bastide-de-Seron). Haute-Garonne (p. des c. de Montesquieu-Volvestre, Salies, Saint-Martory, Cazères).

2. Rég. géogr., p. 329 à 333. Landes DU MÉDOC : Gironde (parties des cantons de Lesparre, Saint-Laurent-et-Benon, Castelnau, Audenge, Pessac, Saint-Vivien-de- Médoc). — Born : Landes (t. ou p. des c. de Parentis, Mimizan, Castets). — Grande Lande : Gironde (t. ou p . des c. de Belin, Saint-Symphorien, Captieux, Grignols, Villandraut, Labrède, Podensac, Pessac, Audenge). Landes (t. ou p. des c. de Sore, Pissos, Sabres, Parentis, Morcensc, Tartas, Castets, Dax, Soustons, Labrit, Roquefort, Gabarret). Lot-et-Garonne (t. ou p . des c. de Houeillès, Mézin, Lavardae, Damazan, Casteljaloux). — Bazadais : Gironde (t. ou p . des c. de Bazas, Auros, Villandrot, Langon, Grignols). — Marsan E T Petites Landes : Landes (t. ou p. des c. de Roquefort, Mont-de-Marsan, Villeneuve-de-Marsan, Grenade, Saint-Sever, Tartas, Morcenx, Labrit).

3. Rég. géogr., p. 416, 417, 423, 425. Basse-marche : Haute- Vienne (t. ou p . des c. de Saint-Sulpice-les-Feuilles, Magnac-Laval, Dorât, Bellac, Mézières-sur-Issoire, Nantiat, Châteauponsac, Bessines-sur-Gartempe). Vienne (p. des e. de Montmorillon, La Trimouille). — Confolentais : Charente (t. ou p . des c. de Chabannais, Confolens, Montemboeuf, Montbron). Vienne (p. des c. de L'Isle-Jourdain, Availles-Limousine, Montmorillon). Haute-Vienne (p. du c. de Mézières-sur-Issoire). — Xaintrie : Cantal (p. des c. de Saint-Cernin, Laroquebrou). Corrèze (cantons de Mercoeur, Saint- Privat). — Bas-pays De Brive : Corrèze (t. ou p . des e. de Ayen, Brive, Donzenac, Tulle, Beynat, Meyssac, Larche, Juillac). Dordogne (p. du c. de Terrasson).

1. Rég. géogr., p. 484 à 488. Causse De Sauveterre : Lozère (t. ou p. des c. de Sainte- Enimie, La Canourgue, Saint-Germain-du-Teil, Chanac, Marvejols, Mende, Le Bleymard, Florac). — Causse Méjan : Lozère (t. ou p . des c. de Florac, Meyrueis, Le Massegros. — Vallon De Millau : Aveyron (t. ou p. des c. de Saint-Beauzely, Millau, Peyreleau, Cornus, Saint-Affrique). — Causse DU Larzac : Hérault (p. des c. de Caviar, Saint-Martin-de-Londres, Lodève, Ganges, Lunas). Gard (p. des c. de Alzon, Le Vigan, Sumène). Aveyron (p. des c. de Nant, Cornus). — CÉVennes Propres : Hérault (p. du c. de Ganges). Gard (t. ou p. des c. de Genolhac, Saint-Jean-du-Gard, Saint- André de Valborgne, Valleraugue, Lassalle, Trêves, Alzon, Le Vigan, Sumène, Saint- Hippolyte-du-Fort, Sauvé, Anduzé, Bessèges, Aies, La Grand-Combe). Lozère (t. ou p. des c. de Pont-de-Montvert, Saint-Germain-de-Calberte, Barre-des-Cévennes, Florac, Mende, Bleymard, Villefort). — Bassin D'ALÈS : Gard (p. des c. de La Grand-Combe Aies, Saint-Ambroix, Bessèges). Le Vigan est cité comme troisième complément, mais c'est une ville.

2. Rég. géogr., p. 473-474. RÉGION De SAINT-ETIENNE : Loire (t. ou p. des c. de Firminy, Le Chambon-Feugerolles, Saint-Etienne, Saint-Héand, Saint-Chamond, Rive-de-Gier). Rhône (p. des c. de Givors, Condrieu, Mornant). Haute-Loire (p. des c. de Saint-Didier-en-Velay, Monistrol-sur-Loire). — Région Urbaine De Lyon : Rhône (t. ou p. des c. de Givors, Saint-Genis-Laval, Vaugneray, L'Arbresle, Limonest, Neuville- sur-Saône, Villeurbanne, Lyon). Ain (p. des c. de Montluel, Trévoux). Isère (p. du c. de Saint-Symphorien-d'Ozon).

3. Rég. géogr., p. 427, 430, 448, 457 e t 458. Limagne De Clermont : Allier (partie des cantons de Gannat, Escurolles). Puy-de-Dôme (t. ou p. des c. de Châteldon, Randan, Aigueperse, Combronde, Riom, Clermont-Ferrand, Saint-Amant-Tallende, Champeix, Veyre-Mouton, Vic-le-Comte, Billom, Vertaizon, Pont-du-Château, Lezoux, Ennezat, Maringues, Thiers, Courpière, Issoire). — Petites Limagnes : Puy-de- Dôme (t. ou p. des c. de Saint-Dier, Vic-le-Comte, Sauxillanges, Jumeaux, Saint-Germain- Lembron, Ardes, Issoire, Champeix). Haute-Loire (p. des c. de Blesle, Auzon, Brioude, Lavoûte-Chilhac, Paulhaguet, Langeac). Cantal (p. du c. de Massiac). —Bassin DU PUY : Haute-Loire (p. des c. de Vorey, Retournac, Saint-Paulien, Le Puy). — Combeaille Boukbonnaise : Allier (p. des c. de Souvigny, Montet, Montmarault, Montluçon, Ebreuil, Chantelle, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Bourbon-l'Archambault, Moulins). — Montagne Bourbonnaise : Allier (t. ou p. des c. de Jaligny, Donjon, Lapalisse, Mayet-de-Montagne, Cusset). Loire (p. des c. de Saint-Just-en-Chevalet, Saint-Haon-le-Châtel, La Pacaudière, Roanne). Riom, Brioude, Issoire (éch. principaux) et Clermont-Ferrand (complément) ont été tirés, mais au titre de villes.

1. Rég. géogr., p. 391, 392. Pyrénées Basques : Basses-Pyrénées (t. ou p. des c. de Saint-Etienne-de-Baigorry, Saint-Jean-Pied-de-Port, Iholdy, Tardets-Sorholus). — Pyrénées BÉArnaises : Basses-Pyrénées (t. ou p. des c. de Laruns, Arudy, Accous, Aramits, Oloron-Sainte-Marie).

2. Rég. géogr., p. 409, 584, 591 à 595. Plaine DU Roussillon : Pyrénées-Orientales (t. ou p. des c. de Perpignan, Thuir, Millas, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Argelèssur- Mer, Rivesaltes, Vinca, Céret). Perpignan a été tiré comme complément, mais c'est une ville. — Garrigues De L'UZÊGeois Propre : Gard (t. ou p. des c. de Pont-Saint- Esprit, Lussan, Uzès, Saint-Chaptes, Vezenobres, Saint-Ambroix, Barjac, Bagnolssur- Cèze, Remoulins). — Garrigues De NÎMES ET De Vistrenque : Gard (partie des cantons de Marguerittes, Aramon, Nîmes, Saint-Chaptes, Vauvert). — Garrigues Occidentales : Hérault (t. ou p. des c. de Claret, Matelles, Saint-Martin-de-Londres, Aniane, Ganges, Gignac, Mèze, Montpellier, Castries, Lunel). Gard (p. des c. de Quissac, Sommières, Sauve, Saint-Hippolyte-du-Fort). — Comtat : Vaucluse (t. ou p. des c. de Orange, Bédarrides, Avignon, L'Isle-sur-Sorgue, Pernes, Carpentras, Mormoiron, Beaumes, Cavaillon). Bouches-du-Rhône (t. ou p. des c. de Tarascon, Châteaurenard, Saint-Rémy, Orgon, Eyguières).

3. Rég. géogr., p. 605-615. La Châtaigneraie comprend environ 90 communes et, la Corse, 366. Sur les régions non sondées en Corse, voir Annexe 11.

1. Rég. géogr. p. 559 à 566. Gapençais : Basses-Alpes (partie des cantons de La Motte-du-Caire, Turriers, Seyne, Lauzet). Hautes-Alpes (t. ou p. des c. de Barcelonnette, Tallard, Gap, La Bâtie-Neuve, Chorges). — PRÉAlpes De Digne : Basses-Alpes (t. ou p . des c. de La Motte-du-Caire, Turriers, Seyne, La Javie, Digne, Barrême, Saint- André-les-Alpes, Sisteron). Digne a été tiré, mais comme ville (complément). — PRÉAlpes De Castellane : Basses-Alpes (t. ou p. des c. de Castellane, Senez, Moustier- Sainte-Marie, Saint-André-des-Alpes, Annot). — CRÊTES ET Plans De Haute-provence : Alpes-Maritimes (t. ou p. des c. de Saint-Vallier-de-Thiey, Le Bar-sur-Loup, Coursegoules, Vence, Roquesteron, Puget, Saint-Auban, Puget-Théniers). Var (t. ou p. des c. de Comps-sur-Artuby, Fayence). Basses-Alpes (p. des c. de Castellane, Annot, Entrevaux). — Briançonnais : Hautes-Alpes (t. ou p . des c. de Briançon, L'Argentière, Monêtier-les-Bains, La Grave). — Queyras : Hautes-Alpes (t. ou p. des c. de Aiguilles, Guillestre). — Haut-embrunais : Hautes-Alpes (t. ou p. des c. de Guillestre, Largentière). — Ubaye : Basses-Alpes (t. ou p. des c. de Lauzet-sur-Ubaye, Barcelonnette, Saint-Paul).

2. Rég. géogr., p. 546 à 550. Mont-blanc E T Annexes : Haute-Savoie (t. ou p. des c. de Sallanches, Saint-Gervais-les-Bains, Chamonix). Savoie (t. ou p. des c. de Ugine, Beaufort). — Maurienne : Savoie (t. ou p. des c. de Lanslebourg, Modane, Saint- Michel-de-Maurienne, Saint-Jean-de-Maurienne, La Chambre, Aiguebelle), — Pelvoux ET Annexes : Isère (tout des cantons de Bourg-d'Oisans, Valbonnais). Hautes- Alpes (p. du c. de Saint-Firmin).

3. Rég. géogr., p. 509 à 511. Jura Méridional (Bugey) : Ain (t. ou p. des c. de Belley, Lhuis, Seyssel, Bellegarde-sur-Valserine, Oyonnax, Nantua, Brénod, Champagne- en-Valromey, Hauteville-Lompnès, Virieu-le-Grand, Lagnieu, Ambérieu, Saint-Rambert, Poncin, Pont-d'Ain, Izernore). Savoie (t. ou p. des e. de Ruffieux, Yenne, Saint-Genix-sur-Guiers, Pont-de-Beauvoisin, Les Echelles, Aix-les-Bains, Isa Motte-Servolex, Albens. — Pays De Gex : Ain (cantons de Gex, Ferney-Voltaire, Collonges).

1. Rég. géogr., p. 526, 581, 584. Dombes : Ain (t. ou p. des c. de Saint-Trivier-sur- Moignans, Trévoux, Thoissey, Bourg-en-Bresse, Châtillon-sur-Chalaronne, Villarsles- Dombes, Montluel, Meximieux, Chalamont, Pont-d'Ain). — Plaine De Valence : Drôme (t. ou p. des c. de Bourg-de-Péage, Romans-sur-Isère, Tain-1'Hermitage, Chabeuil, Valence, Loriol-sur-Drôme, Crest). — Plaine De Montêlimar : Drôme (t. ou p. des c. de Marsanne, Crest, Montêlimar, Dieulefit).

2. Rég. géogr., p. 173-175, 178, 181, 187, 190, 194, 205-206, 208-210. Régions lorraines non sondées : Région De Longwy : Moselle (p. du c. de Fontoy), Meurthe-et-Moselle (p. du c. de Longwy). — Plateau De Haye : Meurthe-et-Moselle (p. des c. de Thiaucourt, Pont-à-Mousson, Domèvre, Chambley, Toul, Nancy, Colombey- les-Belles). — Région Metz : Moselle (t. ou p. des c. de Metz, Gorze, Verny, Vigy). — Région Nancy : Meurthe-et-Moselle (p. des c. de Nancy, Pont-à-Mousson, Saint-Nicolas-de-Port, Nomeny, Toul). — Région Sarroise : Moselle (p. des c. de Forbach, Sarreguemines, Saint-Avold, Boulay, Bouzonville). — Pays Neufchateau : Vosges (p. des c. de Coussey, Neufchateau, Châtenois). Régions vosgiennes non sondées : Vosges Lorraines GRÉSeuses : Moselle (p. des c. de Lorquin, Sarrebourg, Phalsbourg). Vosges (t. ou p. des c. de Raon-1'Etape, Rambervillers, Remiremont, Epinal, Bruyères, Brouvelieures, Saint-Dié, Corcieux), Meurthe-et-Moselle (p. des e. de Girey, Badonviller, Baccarat), Bas-Rhin (p. du c. de Wasselonne). — Bassin De Saint-dié : Vosges (t. ou p. des c. de Senones, Provenchères, Saint-Dié, Fraize, Raon-1'Etape). — Hautes-vosges Alsaciennes : Bas- Rhin (t. ou p. des c. de Molsheim, Rosheim, Saales, Schirmeek, Wasselonne, Barr, Sélestat, Ville), Haut-Rhin (t. ou p. des c. de Munster, Guebwiller, Rouffach, Lapoutroie, Ribeauvillé, Sainte-Marie-aux-Mines, Masevaux, Saint-Amarin, Thann), Territoire de Belfort (p. des c. de Rougemont, Giromagny). Plaine alsacienne non sondée : Région Erstein : Bas-Rhin (t. ou p. des c. de Benfeld, Erstein, Geipolsheim, Obernai, Molsheim, Rosheim-Marckolsheim, Sélestat. Barr). — Région Strasbourg : Bas-Rhin (p. des c. de Brumath, Schiltigheim, Geispolsheim). — Kochersberg : Bas-Rhin (t. ou p. des c. de Brumath, Schiltigheim, Molsheim, Truchtersheim). — Plaine Haute-alsace Propre : Haut-Rhin (t. ou p. des c. de Andolsheim, Colmar, Neuf-Brisach, Ensisheim, Rouffach, Soultz, Habsheim, Huningue, Landser, Mulhouse, Ribeauvillé, Kaysersberg, Cernay, Masevaux, Thann), Région Mulhouse : Haut-Rhin (t. ou p. des c. de Habsheim, Mulhouse). — Jura Alsacien : Haut-Rhin (p. du c. de Ferrette).

1. M. Fleuhy et L. Henry, art. cité, p. 670.

2. Institut National de la Statistique et des Etudes économiques (Régions géographiques…, ouvr. cité; J. Klatzmann, ouvr. cité) ; Institut National d'Hygiène (Taux nutritionnels…, art. cité).

3. Klatzmann, ouvr. cité, p. 290 : « Dans le Maine-et-Loire, les terrains anciens correspondent approximativement au Ségréen et au Choletais, tandis que le Baugeois et le Saumurois ont des terres d'origine plus récente. Or, dans la classification des types d'utilisation du sol, on a réuni Ségréen et Baugeois ». Observations analogues pour la Marche et le Boischaut. Pourtant, voir A. Siegfried, préface à Thabault, R., Mon village, Paris, Delagrave, 1944 Google Scholar, in-8°, 252 p. (Page 5 : « Nous savons par vous… que les grands domaines ^paraissent être plutôt groupés sur le schiste que sur le calcaire. La géologie apparaît ainsi comme un aspect dont on ne saurait se désintéresser : elle ne dit pas tout, mais elle dit beaucoup). Nous reviendrons sur les rapports de la démographie avec la répartition de la propriété ou de l'exploitation.

4. Beaujeu-garnier, J., Géographie de la population, Paris, Médicis, 1956 Google Scholar, in-8°, tome I, 435 p. (p. 164). D'après J. Bourgeois-pichat, « Evolution de la population française depuis le xvnr8 siècle », revue Population, 1951, n° 4, résumé par L. Chevalier, Revue hist. mod. cont., 1956, p. 240), le taux brut de reproduction commence à décroître à partir de 1770. « La baisse de la fécondité, écrit-il, a même été au début plus nette que celle de la mortalité et peut-être antérieure à elle ». La restriction des naissances n'a-t-elle pas eu lieu d'abord dans les régions pauvres ?

1. Dumont, R., Voyages en France d'un agronome. Paris, Médicis, nouv. édit., 1956, in-8°, 485 p.Google Scholar (p. 424).

2. R. Dumont, ouvr. cité, p. 424.

3. Thiérache : Aisne (aucun échantillon), Ardennes (un complément), Nord (deux compléments). Cf. Bég. géog., p. 160.

4. Blanchard, R., Les Alpes et leur destin, Paris, A. Fayard, 1958 Google Scholar, in-8°, 282 p. (p. 262, 263, 267).

5. Cavoleau, J. A., Statistique ou description générale de la Vendée, Fontenay-le- Comte, 1844, in-8°, XVI Google Scholar, 944 p.

6. R. Dumont, ouvr. cité, p. 467.

7. Préoccupation qui n'est pas étrangère aux démographes. Voir, dans le même numéro de Population (oct.-déc. 1948) : G. Griooroff, « La dimension de l'exploita-tion agricole et le surpeuplement d'une commune vendéenne » (p. 681) : « Les conditions du climat et du sol — surtout du sol — assez variées divisent le département en petites régions naturelles : le Bas Bocage et le Haut Bocage, la Plaine, le Marais Poitevin et le Marais Breton… Le choix initial est tombé sur Mormaison… ». Commune du Bocage.

1. Gravier, J.-F., Paria et le désert français, Paris, Flammarion, nouv. édit., 1958, in-8°, 317 p.Google Scholar (p. 47).

2. J.-F. Gravier, ouvr. cité, p. 50 : « pertes supérieures à 50 % dans les cantons de Baigneux-les-Juifs, Laignes, Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Grancey-le- Château ». Aucun des échantillons ne se situe dans ces cantons.

3. R. Blanchard, ouvr. cité, p. 239.

4. George, P., Introduction à Vétude géographique de la population du monde, Paris, Presses universitaires, 1951 Google Scholar, in-8°, 284 p., (p. 181) (I.N.E.D., Travaux et Documents, n° 14).

5. R. Blanchard, ouvr. cité, p. 242.

6. P. George, ouvr. cité, p. 194 (note 2).

7. J. Beaujeu-garnier, ouvr. cité, p. 79.

1. J. Beaujeu-garnier, ouvr. cité, p. 144.

2. R. Thabault, ouvr. cité. Il s'agit de Mazières-en-Gâtine (Deux-Sèvres). Sous le Second Empire, le nombre des naissances « demeurait relativement élevé, particulièrement chez les pauvres » (p. 119) ; auparavant, « les familles de 10, 12, 14 enfants n'étaient pas rares » (p. 120) ; construction de routes, d'une voie ferrée, amélioration des chemins vicinaux ; alors, la structure sociale change et la natalité diminue ; « les fonctionnaires étaient à l'avant-garde de ce progrès vers la stérilité. II y avait parmi eux un vieux célibataire (le percepteur), une vieille fille (la receveuse des postes), deux ménages (des instituteurs) qui n'avaient chacun et ne devaient avoir qu'un enfant. Le receveur d'enregistrement n'avait qu'un enfant ; l'agent-voyer n'en avait pas ; le greffier de la justice de paix — marié avec une institutrice — n'en avait pas ; le juge de paix n'en avait pas ; le brigadier de gendarmerie avait un enfant ; deux gendarmes avaient chacun un enfant ; un autre n'en avait point ; un cantonnier avait un enfant… » (p. 204). Evolution moins tardive ailleurs, même avant les chemins de fer. A ce point de vue, telle commune était-elle la même en 1800 qu'en 1680 ? Incidence sur la courbe de la fécondité ?

3. J.-F. Gravier, ouvr. cité, p. 126.

4. R. Dumont, ouvr. cité, p. 27.

5. P. George, ouvr. cité, p. 168.

6. R. Dumont, ouvr. cité, p. 29S-296. A rapprocher des cartes de Siegfried, A.. Tableau politique de la France de l'Ouest sous la Troisième République, Paris, Colin, 1913, XXVIII, 536 Google Scholar p. S'arrêter par exemple, sur la figure 5, p. 19 : répartition de la propriété dans le canton de Talmont (Vendée) : grande propriété dans le Bocage, petite propriété sur la côte sud-vendéenne. Différence qui devait être ancienne. Le sondage Fleury-Henry n'a prélevé aucun échantillon dans cette zone littorale. La restriction des naissances n'a-t-elle pas eu lieu d'abord dans les régions de petite propriété ?

7. P. George, ouvr. cité, p. 195 (” en raison de la répugnance des familles paysannes à morceler des héritages voisins du minimum rationnel d'exploitation »). A rapprocherde R. Thabault, ouvr. cité, p. 201 (« Voilà des pièces de 20 sous qui sont devenues des pièces de 10 sous, disait un vieux paysan à son petit-fils lors de la naissance d'un second enfant »).

1. George, P., La campagne. Le fait rural à travers le monde, Paris, Presses univ., 1956, in-8°, 399 p.Google Scholar (p. 219). L'auteur, dans ce passage, s'appuie surtout sur les recherches de J. P. Moreau, La vie rurale dans le sud-est du Bassin parisien, Thèse Lettres, 1954. A concilier avec R. Dumont, ouvr. cité (p. 185), à propos du Bas-Bugey : « Les nonpossesseurs du sol, fermiers, métayers et salariés… paraissent généralement plus prolifiques. Une enquête approfondie mériterait d'éclaircir ce point, soumis du reste à de grandes variations régionales »). Dans le même sens, A. Fremont, « Pays de Caux et bordure méridionale du Pays d'Ouche. Essai d'étude comparée de deux structures démographiques et foncières différentes » dans Etudes de géographie rurale (Compte rendu du Colloque tenu à l'E.N.S. de Saint-Cloud sous la direction de P. George, supplément au Bull, de Saint-Cloud, mai 1959, p. 74-106) : «[Dans le Pays d'Ouche], les familles de ferronniers qui possèdent un bien qu'elles ne tiennent pas à voir partager ne comportent au maximum que deux ou trois enfants. [Dans le Pays de Caux], les familles, de tisserands ou les familles de fermiers, les unes et les autres n'ayant aucun souci d'héritage à partager puisqu'elles ne possèdent rien, se caractérisent par un nombre très élevé d'enfants, toujours supérieur à 10 par famille, dépassant 15 parfois ! » (p. 93).

2. Géographie lorraine, Nancy, Berger-Levrault, 1937, in-8°, 476 p. (A. Gain, La population, p. 402-486), fig. 55 (p. 424).

3. R. Blanchard, ouvr. cité, p. 287.

1. R. Dumont, ouvr. cité, p. 26.

2. M. Fletjry et L. Henry, art. cité, p. 670, note 13.

3. R. Dumont, ouvr. cité, p. 26 et 51.

4. Pour constituer leurs « échantillons rétrospectifs », M. Fleury et L. Henry ont distingué » : a) Les grandes villes ; b) Les villes moyennes (ou villes ayant 10.000 habitants et plus en 1801) ; c) Les petites villes ou villes de moins de 10.000 habitants en 1801) » (p. 668). Le critère est donc uniquement le nombre d'habitants. Géographes ou historiens adopteront difficilement ce point de vue. P . George (La ville. Le fait urbain à travers le monde, Paris, Presses univ., 1952, in-8°, 399 p.) note : « Il y a quelque danger à exagérer l'importance des classifications statistiques » et il s'attache à la « classification spécifique » (p. 73). Il entreprend « sans plus tarder » l'étude de quelques types de villes françaises. D'abord, les centres commerciaux et administratifs de province : « à cette catégorie appartiennent des villes généralement petites mais pouvant dépasser 50.000 habitants. Un classement d'essai retient dans cette catégorie 83 localités de 10.000 à 80.000 habitants, 22 de 30.000 à 50.000 et 12 de 50.000 à 100.000 » (p. 75). Puis viennent les vieilles villes marchandes industrialisées (p. 86) ; ensuite, les villes industrielles (p. 93) ; enfin les « types de grandes agglomérations et de zones urbaines » (p. 97). J . Beaujeu-garnier (ouvr. cité, p. 150) se référant à J . Choeur («Evolution démographique de la région de Douai depuis l'exploitation du bassin minier», Revue du Nord, 1954), rappelle que Roubaix est au début du x i x e siècle « un gros village de 8.000 âmes où fermes, prairies et cultures occupent la plus grande partie de la surface communale » ; Roubaix n'est pas échantillon ; pourtant, le terrain avait été déblayé. On ne voit pas pourquoi ce sondage, apparemment pratiqué selon les règles de l'art, sur la base du recensement de 1954, ne serait valable que pour la « période charnière » ; alors, les villes-garnisons de l'Est, n'auraient-elles pas mérité d'être retenues ? En 1944, à Lunéville, 5.000 hommes de troupe sur 25.000 habitants : aucune incidence sur la démographie ? Ni Lunéville, ni Nancy, ni Toul, ni Verdun, n'ont été tirés. D'autre part, à partir de quel nombre d'habitants une commune cesse-t-elle d'être « ville » pour devenir « rurale »? La « petite ville » du sondage Fleury-Henry compte 10.000 habitants en 1801, au maximum ; mais nous ignorons quel est le minimum de sa population ; celui-ci serait fixé aujourd'hui à 2.000 habitants ; Ch. H. Pouthas opte pour 3.000 (ouvr. cité, p. 68) ; certains des échantillons de « communes rurales » qui nous sont proposés dépassent ce chiffre : par exemple, Gourin, dans le Morbihan (3.626 habitants en 1832).

1. A. Piatieh, dans Observation économique (Paris, Centre de Documentation Universitaire, 3 fascicules ronéotypés, 476 p.) réserve au premier le nom de « échantillonnage » ; à ses yeux, seul l'échantillonnage avec sélection est un « sondage proprement dit » (p. 233).

2. Yates, F., Méthodes de sondages pour recensements et enquêtes, trad. fr., Paris, Masson, Dunod, 1952, 335 p.Google Scholar (p. 31 : « dans ce pays, par exemple, une grande proportion d'Ecossais seront groupés sous la lettre M »).

3. Un sur cinq (19 départements) : Ain, Alpes (Hautes-), Aube, Cantal, Corse, Doubs, Gard, Ille-et-Vilaine, Landes, Loiret, Manche, Meuse, Oise, Pyrénées (Hautes-),Saône (Haute-), Seine, Somme, Vendée, Belfort (Territoire de) — Région armoricaine : Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Manche — Région méditerranéenne : Aude, Hérault, Gard, Bouches-du-Rhône, Var — Boucle de la Loire : Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret, Cher, Indre — Englobant la Champagne : Marne, Aube, Ardennes, Aisne, Marne (Haute-), Seine-et-Marne, Yonne, Meuse — Région de VEst : Marne (Haute-), Meurthe-et-Moselle, Meuse, Saône (Haute-), Vosges.

1. Dans un sondage stratifié véritable, il arrive que le taux de prélèvement varie selon les strates ; mais il existe alors une raison pour procéder de la sorte et le hasard n'est plus roi. Ainsi, le nombre des échantillons doit être d'autant plus grand que la strate est moins homogène. Ce n'est certainement pas cette préoccupation qui explique diversité que nous soulignons.

2. J. Klatzmann, La localisation des cultures…, ouvr. cité.

1. Pour la distribution des communes à l'intérieur des régions agricoles de J. Klatzmann, on utilisera à nouveau Rég. géog., ouvr. cité. Nous n'avons considéré ni le Pays de Sault et la Montagne Noire (Aude), ni le Causse de Larzac et l'Espinouse (Hérault), ni les Cévennes (Gard), ni le Haut Var. Résultats : pour le coefficient 367, R : 115 communes, E : 0 — Coef. 287, R : 84 communes, E : 0 — Coef. 231 à 260, R : 341, E : 4 — Coef. 207 à 218, R : 148, E : 3 — Coef. 179 à 187, R : 153, E : 3 — Coef. 122 à 189, R : 165, E : 2 — Coef. 92 à 95, R : 117, E : 0 — Coef. 79, R : 6, E : 1.

2. Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan, Loire-Atlantique, Ille-et-Vilaine — Coef. 226. R : 34, E : 0 — Coef. 188 à 194, R : 107, E : 0 — Coef. 172 à 178, R : 170, E : 1 — Coef. 145 à 158, R : 380, E : 3 — Coef. 181 à 139, R : 396, E : 6 — Coef. 122 à 128, R : 154, E : 1 — Coef. 112, R : 197, E : 1 — Coef. 83, R : 14, E : 0 — Echelle des coefficients. R : 83 à 226, E : 112 à 178 — Coef. 131 à 139, R : 27 % des com., E : 50 % des éch. princ. — Moyenne pondérée, R : 145, E : 139 — Ecart premier décile-médiane, R : 23, E : 18 — Interquartile, R : 25, R : 15 — Ecart médiane — neuvième décile, R : 40, E : 15.

3. Vignoble champenois, Champagne sèche et Champagne humide : parties (d'après Rég. géogr., ouvr. cité) des départements suivants : Marne, Aube, Ardennes, Yonne, Seine-et-Marne, Meuse, Haute-Marne — Coef. 192, R : 71, E : 0 — Coef. 134 à 146, R : 450, E : 5 — Coef. 116 à 128, R : 408, E : 1 — Coef. 92 à 101, R : 382, E : 2 — Coef. 80, R : 2, E : 0 — Coef. 69, R : 5, E : 0 — Echelle des coefficients, R : 69 à 192, E : 92 à 146 — Coef. 134 à 146, R : 84 % des com., E : 62 % des éch. princ. — Moyenne pondérée, R : 124, E : 127 — Ecart premier décile-médiane, R : 25, E : 43 — Interquartile, R : 48, E : 43 — Ecart médiane-neuvième décile, R : 18, E : 0.

1. F. Yates (ouvr. cité), après avoir donné deux exemples simples, une poignée de blé prise dans un sac ou un échantillon d'étoffe coupé dans une pièce, poursuit : « Dans les deux cas, on ne s'interroge guère sur la méthode de choix, puisque l'ensemble total est ou très homogène pour le drap, ou très bien mélangé pour le blé et qu'un sous-ensemble même petit est une représentation précise de l'ensemble total. Mais quand l'ensemble à sonder est composé d'unités assez dissemblables, et qui ne sont pas bien mélangées, un petit échantillon peut fort bien n'être pas représentatif » (p. 2). Voir également A. Piatier, ouvr. cité, p. 235-236, 462-464. Pierre Thionet (Application des méthodes de sondage aux enquêtes statistiques, Paris, Imp. Nat., 1953, in-4°, 187 p.) rappelle que l'Institut Gallup ne se laisse pas guider par le hasard pur ; on interroge « 19 hommes et 23 femmes, dont 10 âgées de moins de 30 ans et 15 âgées de plus de 60 ans, dont 14 ouvriers, 11 employés, 8 personnes sans profession, etc., ces nombres étant calculés à l'aide du dernier recensement de la population adulte » ; on ne s'en remet donc pas au hasard. Ajouter : Thionet, P., Méthodes statistiques modernes des administrations fédérales aux Etats-Unis, Paris, Hermann, 1946, in-8°, 117 p.Google Scholar (p. 115 et 116). On trouverait, dans L. Chevalier, Les problèmes de la population (Paris, les Cours de Droit, 1956, 3 vol., in-8°, multigraphiés (p. 215) un exemple de sondage en milieu non homogène (Enquête dans les écoles sur Vorientation et la sélection des enfants d'âge scolaire dans le département de la Seine, par A. Girard). « Nous nous sommes toujours efforcés, indiquent les auteurs de l'étude sur les Taux nutritionnéls (Rec. Inst. Hyg., ouvr. cité), d'avoir une cinquantaine d'enquêtes dans chaque milieu que nous pouvions considérer comme homogène. » Ce serait faire injure à Louis Henry de laisser supposer qu'il ignore cette règle puisqu'il a collaboré à des études qui la respectent ; par exemple, A. Girard, L. Henry, R. Nistri, « La surmortalité infantile dans le Nord et le Pas-de-Calais », dans Population, 1959 (p. 223 : « Ce milieu (…) devait être assez homogène » P. 224 : « On a décidé d'exclure les ménages nordafricains et italiens dont la présence diminue l'homogénéité du milieu »).

2. Jean Stoetzel, Théorie et pratique des sondages, s.l., 1944, in-8°, 21 p. (p. 17 : « Pour faire le plan de sondage, nous avons besoin de connaître les causes. Et nous attendons du sondage qu'il nous révèle les dites causes »). F. Divisia, Aspects de la technique des sondages statistiques dans le domaine social, dans Bull, de VInst. internat. de stat., XXXII, 2, 1942, p. 240-244 (” résoudre la question par la question »). Voir la réponse de A. PIATIER, ouvr. cité (p. 238) et celle de R. Rivet (introduction à P. Thionet, Applications…, ouvr. cité). Sur la nécessité d'un fil directeur dans la recherche statistique, A. Marchal, Cours de statistique, Les cours de Droit, 1952-1953 (p. 100 : « L'organisation des observations doit toujours précéder les observations elles-mêmes »).

3. F. Yates, ouvr. cité, p. 24.

1. Hurepoix et Forêt “de Fontainebleau : 154 communes ; la « Montagne » du département de la Côte-d'Or (plateau de Langres propre, Côte de Châtillon, plateaux des Bars et d'Auxerre) : 186 communes ; Pays d'Othe : 64 ; Plateaux boisés de la Touraine méridionale (” Peu de régions dans l'ensemble des plaines et des plateaux de France sont aussi ingrates » Rég. géog., p. 291) : 118 communes ; Champagne mancelle : 123 ; Montagne bourbonnaise : 54 ; Marais breton et vendéen : 56 ; Pyrénées basques et béarnaises : 68 ; Côte basque et Pays du Bas Adour ou du Bas Gave : 42 ; Plantaurel : 71 ; Plaine de Saint-Gaudens : 80 ; Maures et Estérel : 30 ; Vallée de la Basse Durance : 35 ; Comtat : 63 ; Dombes proprement dite : 104 ; Avant-pays jurassien (Haute- Saône) : 120. Ne pas objecter que, dans certains de ces cas, le prélèvement ne pouvait plus s'opérer, au centième : « L'échantillon doit être réparti entre les strates de manière que la fraction sondée soit plus élevée dans les strates les moins homogènes, et moins élevée dans les strates les plus homogènes » (P. Thionet, Applications…, ouvr. cité, p. 76).

2. Marchai, A., Economie politique et technique statistique, 2e édit., Paris, Pichon, R. et Durand-Auzias, R., 1945, in-8°, 277 p.Google Scholar (p. 167 : « Le mouvement étant censé représenté par une droite… Si l'on ne désire pas une très grande précision, on peut se contenter de la tracer au jugé : l'expérience montre qu'on arrive presque toujours à des résultats voisins de ceux qu'on obtiendrait avec un procédé rigoureux ». A. Piatier, ouvr. cité, p. 177 (à propos de l'ajustement graphique) : « On peut faire des expériences avec des dessinateurs multiples : s'ils sont adroits, les courbes d'ajustement qu'ils tracent seront semblables ; on arrive donc très rapidement à faire un travail utile ». Guitton, H., Cours de statistique et de méthodes d'observation, Paris, Les Cours de Droit, 1957-1958, 700 p.Google Scholar, ronéot. (P. 491, au sujet des droites de longue durée à main levée : « On ne considère pas (ce procédé) comme très scientifique, du fait qu'il présente le danger de la subjectivité. Malgré cette imperfection, ce procédé, par comparaison aux autres, n'est pas le plus mauvais »).

1. Ne serait-ce que celles de VAtlas de France (Paris, Edit. géog., de France). Planches 34 (popul. agricole, cuit, du blé), 41 (exploitation), 48 (évolution industrie), 54 (routes), 76 (densités), 77 (mouvements population).

2. Population, art. cité, p. 676.

3. Bull. Inst. intern. stat., art. cité (p. 240 : « Il ne suffit pas qu'une recherche soit de nature statistique pour qu'on soit assuré d'y obtenir une certaine probabilité de parvenir plus ou moins loin sur le chemin de la connaissance du réel ; il faut aussi, et essentiellement, qu'on soit engagé sur la bonne voie »).

4. A. Piatier, ouvr. cité, p. 235.

5. F. Yates, ouvr. cité (p. 24 : « La stratification a deux buts. Le premier est d'augmenter la précision des estimations relatives à la population. Le second est de rendre certain que les subdivisions de la population, qui sont particulièrement dignes d'intérêt, seront représentées de façon adéquate. De telles subdivisions peuvent être appelées « domaines de recherches ». On obtiendra la précision maximum (…) si les strates sont choisies de telle sorte que les unités à l'intérieur de chaque strate soient aussi semblables que possible. Cependant, il sera souvent à conseiller d'utiliser les domaines d'études comme des strates… »

6. R. Baehhel, Annales (E.S.C.), 1954, p. 216; Ibid., 1957, p. 97, 98, 636 (note 3).

7. Préface à J. Klatzmann, ouvr. cité (p. 7).

1. J. Stoetzel, ouvr. cité, p. 21 (” La statistique est à la fois un art et une science »).

2. Préface à P. George, Introduction à Vétude géog. de la popul., ouvr. cité, p. 7.

3. Ch.-H. Pouthas, Revue hist. mod. cont., 1957, p. 310 (Compte rendu de « Aspect de la crise et de la dépression de l'économie française au milieu du XIXe siècle ». Etudes sous la direction de E. Labrousse, Société d'Hist. Rev., 1848, Etudes, t . XIX).

4. L. Chevalier, Revue hist. mod. cont., 1956, p. 242 (Compte rendu de l'ouvrage de Ch.-H. Pouthas, ouvr. cité).