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Structure de la population active mondiale de 1700 à 1970

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

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L'élaboration du premier volume des « Statistiques Internationales rétrospectives » nous a fourni une riche moisson de renseignements statistiques, notamment sur la structure par secteurs d'activité de la population active de tous les pays et ceci, pratiquement, pour toutes les périodes pour lesquelles il avait été procédé à un recensement en la matière. Cela nous a incité à faire entreprendre des calculs pour totaliser par régions (avec ajustements nécessaires) ces données. Des tableaux, pour douze régions (dont le monde), portant sur la période 1900-1960 (dans certains cas 1880-1960), ont été publiés dans un article de la Revue Internationale du Travail accompagnés d'une analyse succincte.

Type
Population et Société
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1971

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References

Notes

page 960 note 1. La population active et sa structure, par T. Deldycke, H. Gelders, J.-M. Limbor et la participation de G. Lefevere, G. Thorn et G. Vandenabeele, sous la direction de P. Bairoch (ouvrage bilingue : français-anglais), Bruxelles, 1968.

page 960 note 2. Bairoch, P. et Limbor, J.-M. : « Évolution de la population active dans le monde par branches d'activité et par régions, 1880-1960 », dans Revue Internationale du Travail, vol. 98, n° 4, octobre 1968.Google Scholar

page 961 note 1. Si l'on suit la classification internationale type, établie par les Nations Unies et pratiquement utilisée (avec modifications mineures) par tous les pays occidentaux, l'ensemble des activités est réparti en neuf branches. Chacune de ces branches comportant un nombre variable de classes, lesquelles comportent chacune à leur tour un nombre variable de groupes.

Une révision effectuée en 1968 (donc pratiquement encore inutilisée) a créé une catégorie supplémentaire venant s'insérer entre la branche et la classe. Voir International Standard Industrial Classification of ail économie activities (Revision 2), Nations-Unies, New York, 1968 (version française pas encore disponible au moment de la rédaction du présent article).

Signalons que dans les tableaux présentés ici, la branche électricité, gaz, eau et services sanitaires a été regroupée avec celle de l'industrie manufacturière : un grand nombre de classifications utilisées par divers pays rendant cette distinction fort difficile. D'ailleurs l'importance relative de l'emploi dans cette branche est assez faible ; d'après nos estimations, elle représenterait sur le plan mondial, environ 0,5 % de l'emploi total en 1960, environ 0,4% en 1950, environ 0,3 % en 1930 et moins de 0,1 % en 1900.

page 962 note 1. La définition géographique des régions correspond à celle utilisée par les Nations Unies quoique les dénominations ne soient pas identiques. Les pays ou régions développés non communistes ou occidentaux (dans le texte le « non communistes » sera parfois sous-entendu) correspondent aux pays développés ou classe économique I des Nations Unies; c'est-à-dire l'ensemble de l'Europe (y compris la Turquie d'Asie), à l'exception des pays de l'Est (voir cidessous), des États-Unis, du Canada, de l'Afrique du Sud, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Japon. L'ensemble des pays ou régions développés comporte, en plus de l'entité précédente, les pays de l'Est (U.R.S.S., Albanie, Allemagne orientale, Bulgarie, Hongrie, Pologne, Roumanie et Tchécoslovaquie. Les pays ou régions sous-développés (également sous-entendus non communistes) correspondent aux pays en voie de développement ou classe économique II des Nations Unies; c'est-à-dire le monde, exceptés l'ensemble des pays développés et les pays communistes d'Asie (voir ci-dessous). L'ensemble des pays ou régions sous-développés comprend en plus de l'entité précédente, les pays communistes d'Asie (Chine continentale, Corée du Nord, Mongolie et Vietnam du Nord).

Les Nations Unies regroupent l'ensemble des pays communistes sous la dénomination de classe économique III.

page 962 note 2. En 1969 il s'agit déjà de près de 70 %.

page 962 note 3. Une approximation très grossière du niveau de la productivité peut être fournie par le calcul de la production de céréales par homme actif. Pour 1960, on obtient environ 2 200 kg par homme actif pour le monde. En France, vers 1850-1855, au moment où ce pays avait environ 60 % de sa population active occupée dans l'agriculture, le chiffre correspondant était d'environ 2 700 kg.

page 967 note 1. Voir tableau A dans l'Annexe.

page 967 note 2. Pour les pays sous-développés non communistes, alors que de 1950 à 1960 la population active s'était accrue à un taux annuel de 2,2 %, ce taux sera de l'ordre de 2,5 % pour la période 1960-1970.

page 968 note 1. Voir notre étude : Diagnostic de l'évolution économique du Tiers-Monde. 1900-1968, troisième édition, Gauthier-Villars, Paris, 1969 (notamment : la productivité de l'agriculture, pp. 34-66).

page 968 note 2. Alors qu'en 1929 le charbon et le lignite représentaient 79,4 % de la production mondiale totale d'énergie primaire, ce pourcentage est descendu à 61,6 en 1950, à 51,0 en 1960 et à 41,1 en 1966 ; en 1969 il doit se situer aux environs des 38 %.

page 968 note 3. Prenons deux exemples de production d'énergie par actif. Le premier est celui des États- Unis, exemple probablement peu représentatif de l'ensemble des pays développés, puisque la productivité des houillères y est une des plus élevées du monde, tandis que celle des champs pétrolifères y est faible. Or, même dans ce cas, on obtient, traduite en équivalent de charbon (en utilisant les coefficients des Nations Unies), une production annuelle par actif de l'ordre de 350 tonnes pour le pétrole et le gaz naturel et de 310 tonnes pour la houille et le lignite (données valables pour 1963). Le second exemple reflète une situation un peu plus significative : la production dans les houillères françaises (y compris le lignite) est de 290 tonnes par an par actif (1965), contre une production dans les puits de pétrole de Libye de 4 300 tonnes par actif (1964). Dans la plupart des pays du Moyen-Orient les 6 000 tonnes sont largement dépassées. Notons, toutefois, que, du fait du manque d'homogénéité dans les statistiques d'emploi, il faut considérer ces chiffres uniquement comme des ordres de grandeur très approximatifs.

page 968 note 4. Ainsi, pour le minerai de fer, la production des pays en voie de développement a passé de 8% du total mondial (Chine continentale et U.R.S.S. exclues) en 1948. à 17% en 1955, à 37 % en 1965 et à 40 % en 1968.

page 969 note 1. Ainsi, pour ne citer qu'un exemple, signalons qu'à la fin du XVIIIe siècle il fallait environ 6 tonnes de charbon pour produire une tonne de fonte; actuellement le chiffre correspondant est inférieur à une tonne (il est même inférieur à 800 kg dans les hauts-fourneaux modernes).

page 969 note 2. Nous disons partiellement car des différences dans le rythme d'accroissement de la productivité sont également intervenues.

page 971 note 1. Déplacements pour se rendre au lieu de travail et en revenir (c'est le cas le plus important) ou déplacements pendant le travail.

page 976 note 1. Selon les services statistiques des Nations Unies, la population de la Chine continentale aurait progressé à un taux annuel de 1,5% entre 1950 et 1960. Or, selon les autorités chinoises, entre 1950 et 1957 la progression démographique aurait été de l'ordre de 2,1 % par an ; d'autre part la population du reste de l'Asie sous-développée a progressé entre 1950 et 1960 à un taux qui est estimé à 2,2% par an et qui constitue très probablement une estimation faible. Pour nos chiffres, nous avons retenu pour la population chinoise un taux de 2,0 % par an. Cela n'excluant nullement la possibilité (restreinte cependant) que notre chiffre soit trop élevé, car il est possible que le niveau de départ ait été surestimé.