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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
page 112 note 1. Ronsard, poète de l'Amour. Livre I, Cassandre. Bruxelles, Palais des Académies, 1952, n-8°, 282 pages.
page 113 note 1. Malheureusement, un-peu trop cantonnées dans la sphère purement littéraire. M. Desonoy à la bibliothèque ne se hasarde pas volontiers dans la section Histoire ; il s'attarde un peu trop peut-être aux seuls rayons de la section Belles-Lettres. Je pense qu'il aurait trouvé dans les Annales des suggestions qui l'eussent intéressé. Mais les Annales, n'est-ce pas, c'est de l'Histoire….
page 113 note 2. A plusieurs reprises, F. Desonoy signale la banalité des images de Ronsard : «Corail, marbre, ébène, albâtre, saphir, jaspe, porphyre, or fin, oeillets et roses, rien ne manque au poncif de la littérature galante, pas même le zéphyr » (p. 82). Passe pour le zéphyr. Mais, oeillets et roses (il fallait y joindre le lys), les contemporains de Ronsard n'avaient pas le choix : il ne poussait pas d'autres fleurs dans leurs rustiques enclos ; nos plus modestes jardins de curé d'aujourd'hui sont autrement riches en plantes décoratives. Et quant au reste : j'aurais noté, historien, ce goût de la pierrerie, du décor minéral pesant, lourd, somptueux, rehaussé de métal précieux (or fin) qui reflète tout le décor d'une époque amie de la richesse épaisse et solide. — Ne projetons pas nos lassitudes, en remontant les temps, sur les « vieux » du XIVe siècle. Faisons effort pour sentir la jeunesse et le pourquoi d'images dont l'usure fut le fait de leurs successeurs.
page 114 note 1. F. Desonoy ajoute : «Mais Ronsard à ses débuts est romantique ; on dit de préférence aujourd'hui baroque. » Réflexion qui prouve bien qu'il n'est pas dupe des mots ; mais alors pourquoi les perpétuer quand ils ont perdu leur sens ?