Faire entrer le lecteur dans l’atelier des Annales, dévoiler les ficelles, intellectuelles comme matérielles, de leur fabrication : telle est l’une des ambitions de ce numéro spécial, et probablement même l’aiguillon du projet qui le sous-tend. Or, dans les coulisses de la revue, le comité de rédaction, les éditrices et les auteurs ne sont pas seuls à œuvrer. S’y adjoint au quotidien une cohorte de travailleurs et de travailleuses, rarement nommés – voire jamais, pour la plupart – et, sans nul doute, insuffisamment mis en lumière.
Aussi la rédaction et le comité des Annales souhaitent-ils, au seuil de cet « Autoportrait », témoigner leur gratitude à celles et ceux qui y ont apporté leur touche : Caroline Callard, Marie Fontaine-Gastan, Bénédicte Girault, François Hartog, Aïssatou Mbodj-Pouye, Jacques Revel, Valérie Theis, Laurent Thévenot et Pierre Verschueren pour leurs relectures attentives ; Aurianne Cox et Séverine Guiton, les deux anciennes éditrices de la revue, qui ont accompagné les premiers pas de ce numéro si particulier ; Thalie Barnier, Solenne Louis, Florence Morel et Juliette Sanson pour leur participation au travail éditorial ; Laurent Cantagrel et Antoine Heudre pour leurs traductions scientifiques ; Anil Sharma et son équipe pour la composition et la mise en page du numéro ; Rachael Lowther, chargée de la fabrication des revues à Cambridge University Press (CUP), et Daniel Pearce, responsable du pôle des revues en sciences sociales et humanités de CUP, qui ont accompagné tout le processus avec bienveillance et professionnalisme ; last but not least, Victoria Harris, pour son rôle indispensable dans le dialogue entre les différents acteurs et actrices d’une revue désormais intrinsèquement bilingue.
Sans leur travail, leur implication et leur savoir-faire, ce numéro n’aurait pas pu voir le jour. Qu’ils et elles en soient ici sincèrement remerciés.