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Michel De Certeau, La fable mystique. XVIe-XVIIe siècle, Paris, Gallimard, 1982, 424 p.

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Jacques Le Brun
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Abstract

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Type
Histoire et Sciences Sociales
Information
Annales. Histoire, Sciences Sociales , Volume 38 , Issue 6 , December 1983 , pp. 1297 - 1301
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1983

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References

1. Les numéros de pages donnés dans le texte renvoient tous à La fable mystiquede Michel de Certeau.

2. Sens qu'il a déjà au milieu du xvne siècle, cf. Busson, H., La pensée religieuse française de Charron à Pascal, Paris, Vrin, 1933, p. 18 Google Scholar : l'Écriture est prise « pour des fables » par les athées (en 1635).

3. Cité dans Goichot, Emile, Henri Bremond historien du sentiment religieux, Paris, Ophrys, 1982, p. 65 Google Scholar.

4. Cf. É. Goichot, Henri Bremond…, op. cit.,p. 308.

5. Sur ce thème, Saward, cf. John, Perfect Fools. Folly for Christ's Sake in Catholic and Orthodox Spirituality, Oxford University Press, 1980 CrossRefGoogle Scholar, trad. franc, revue : Dieu à la folie,Paris, Seuil, 1983.

6. C'est le titre du chapitre 4. On rapprochera ici le livre de M. de Certeau de deux autres grands livres parus presque en même temps que le sien : M. Fumaroli, L'âge de l'éloquence. Rhétorique et « res literaria » de la Renaissance au seuil de l'époque classique,Genève, Droz, 1980, et Michel, A., La parole et la beauté, rhétorique et esthétique dans la traditon occidentale, Paris, Les Belles Lettres, 1982 Google Scholar.

7. Cf. Cognet, L., Introduction aux mystiques rhéno-flamands, Tournai, Desclée, 1968, pp. 52 Google Scholar, 156, et Mme GUYON, Moyen court, chap. xxrv, § 8, dans Les opuscules spirituels, Cologne, 1720, p. 75.

8. Cf. É. Goichot, Henri Bremond…, op. cit.,p. 307.

9. Cf. notre communication sur « Expérience religieuse et expérience littéraire » au colloque de Bamberg, mai 1983, à paraître.

10. C'est le titre du chapitre 5 : Le « conversar ».

11. On trouverait un déplacement analogue dans les corrections apportées par Fénelon à l'édition de l'Explication des maximes des saints,avec la valorisation du mode d'appréhension et du caractère conscient ou inconscient des motifs de l'amour.

12. Cf. aussi les textes de religieuses du xvne siècle que nous citons dans « Conversion et continuité intérieure dans les biographies spirituelles françaises du xvne siècle », dans La conversion au XVIIe siècle,Marseille, C.M.R. 17, 1983, p. 327.

13. Cf. p. 339 : la question essentielle est celle du « sujet » et non celle de l'« objet ».

14. Cf. notre article sur « L'institution dans la théologie de Henry Holden », dans Recherches de Science religieuse,1983, n° 2, pp. 191- 202.

15. Voir sur cette question qui mériterait une ample étude, outre l'article « Probabilisme » du Dictionnaire de théologie catholique, Pastine, Dino, Juan Caramuel, Probabilismo ed Enciclopedia, Florence, La Nuova Italia, 1975 Google Scholar, et Cariou, P., Les idéalités casuistiques, Lille- Paris, Champion, 1979 Google Scholar.

16. Cf. notre article sur « Sens et portée du retour à l'origine dans l'oeuvre de Richard Simon», dans XVIIe siècle,avril-juin 1981, n° 131, pp. 185-198.

17. La fable mystique,pp. 176-178, 201. L'« utilité » est une des notions clefs de Simon, Richard ﹛Additions aux « Recherches curieuses sur la diversité des langues et religions » d'Edward Brerewood, Paris, P.U.F., 1983, p. 39 Google Scholar) comme elle l'est de Leibniz ou de Fénelon.

18. Cf. Gouhier, H., Fénelon philosophe, Paris, Vrin, 1977, pp. 137–157 Google Scholar.

19. Nul anachronisme dans l'emploi de ce terme : une mystique, Louise Boussard, bénédictine à Montargis, lieu de grande importance pour l'historien étant donné que la spiritualité de Mme Guyon s'y forma, ne fut-elle pas surnommée « Sauvage » par ses compagnes de noviciat ? [Blémur, Mère de], Éloges de plusieurs personnes illustres en piété de l'ordre de saint Benoît, Paris, 1679, t. I, p. 353 Google Scholar.

20. Elle qui a beaucoup pratiqué les mystiques, cf. Duras, M., Gauthier, X., Les parleuses, Paris, Éd. de Minuit, 1974, pp. 239–240 Google Scholar.