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Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
1. Nous nous permettons de renvoyer à notre article (Annales, 1956, p. 80-41), « Aspects de la révolution agraire en Angleterre au XVIIIe siècle (Vers une révision critique et statistique) ».
2. Michel Mollat, Une lettre inédite d'un marchand espagnol résidant à Rouen (1531), extrait de Hispania, 1956, n° LXV.
3. Des exportateurs de laines, pouvons-nous dire, sans en attendre les preuves. Selon Michel Mollat, les Pardo firent souche des seigneurs de Frémicourt, en Artois ; ils s'associèrent aussi aux Médina, de Burgos.
4. Lorsque Alvaro Pardo demande à Miranda si celui-ci veut acheter des sucres, il se propose, dans l'affirmative, d'affréter un bateau à Rouen. S'il pense pouvoir le faire, c'est que la navigation vers les ports portugais n'est pas particulièrement dangereuse. Ce n'est donc pas la crainte de la course qui auparavant fait éviter Madère aux navires français, car nous avons peine à croire qu'Alvaro ignore des risques aussi importants. Nous pensons plutôt que les Français boudaient Madère par suite de fluctuations brutaies de l'offre et de la demande ; ces tensions du marché étaient fréquentes et souvent désastreuses. Plus tard, une lettre de marque de Jean Ango rend la navigation dangereuse pour les navires français aussi. Pardo ordonne que les sucres soient confiés à un navire breton; l'affaire est devenue plus intéressante car alors, « aucun Français n'ira à l'île Madère, ni aucun Portugais en France ». Si nous pouvions connaître la suite de cette affaire, nous aurions probablement des exemples de ces tensions de l'offre et de la demande, dont nous venons de parler.