Published online by Cambridge University Press: 25 May 2018
Hier comme aujourd'hui, quartier désigne une fraction de territoire urbain dotée d'une unité reconnue. Mais cette unité résulte-t-elle d'une réalité géographique (« endroit de ville », dit le Dictionnaire de Richelet), ou d'un acte administratif (« division d'une ville », définit Furetière) ?
« Réelle », la tripartition Cité, Ville, Université, traduisait une perception historique et globale de l'espace parisien, effacée des institutions, mais lisible aux consciences. Le cadre politique devait se conformer à la géographie : en 1649, les habitants de l'île Notre-Dame furent d'avis que « l'isle soit divisée en quatre compagnies [de milice] pour les quatre quartiers d'icelle isle ». Ces quatre quartiers étaient les quatre secteurs déterminés par l'intersection des deux axes principaux, la rue des Deux-Ponts et la rue Saint-Louis.
This article, based on a critical review of the nature of the sources, demonstrates the stability and cohesion of the ancient Parisian administrative areas. Municipal wards existed before Etienne Marcel, and they served as the mould for the police divisions. Their justification lay in the vital functions they performed, first among these being defence, which was one of the founding principles of the Middle Ages. This geography persisted down the ages because itfavoured the interests of the civic leaders. But functions changea along with the transformation of the city, necessitating a complete reorganization of the urban network in the last quarter of the 17th century. Police gained independence from the municipal framework, to which popular participation had ceased to give meaning and life. Thus, under Louis XIV, the classical city with its ancient harmonies gave way to an absolutist one, directly controlled by the State, thus consolidating the rupture between governing class and people.
1 AN, Minutier central, XII, 90, 7 février 1649. L'interprétation est justifiée par le domicile des quatre capitaines élus.
2 Abbé Lebeuf, J., Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Éd. Cocheris, 1870, t. IV, pp. 54–60 Google Scholar (les quatre quartiers fiscaux). Favier, J., Les contribuables parisiens à la fin de la guerre de Cent Ans, Genève, 1970, p. 8.Google Scholar Pour les quartiers du nettoiement, procès-verbal… d'Anne de Beaulieu, le 21 avril 1636, dans Féubien, M. et Lobineau, G.-A., Histoire de la ville de Paris, 1725, t. IV : Preuves, pp. 119–151.Google Scholar Pour les trois quartiers du pavé (quartier royal, quartier Saint-Antoine, quartier de l'Université), cf. AN, Z ‘F 1 041 et 1 018, etc.
3 Friedmann, A., Recherches sur les origines et l'évolution des circonscriptions paroissiales de Paris au Moyen Age, Paris, 1959, 439 p.Google Scholar D. Richet, dans son séminaire 1977-1978, a commencé une vaste enquête sur la sociologie de la vie paroissiale. P. Lemercier, Les justices seigneuriales dans la région parisienne de 1580 à 1789, Paris, 1933 et J. Nagle, « Un aspect de la propriété seigneuriale à Paris aux xviie et xviiie siècles : les lods et ventes», dans RHMC, t. 24, 1977, pp. 570-581.
4 Sauvai., H., Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris, Paris, 1724, t. I, p. 181.Google Scholar
5 Le travail essentiel est celui de G. Valentin, Les quarteniers de la ville de Paris dans la première moitié du XVIIe siècle. Th. Éc. des Chartes, 1975 (Positions, 1975, pp. 191-197). Pillorget, R. et de Viguerie, J., « Les quartiers de Paris, aux xviie.et xviiie siècles », dans RHMC, t. 17, 1970, p. 253.CrossRefGoogle Scholar R. Mousnier, « Les structures administratives, sociales, révolutionnaires de Paris au temps de la seconde Ligue (1585-1594) », dans Jones-Davies, M. T., Les cités au temps de la Renaissance, Paris, 1977, pp. 153–172.Google Scholar
6 BN, fonds Moreau 1054, f°s 33-77 v°, rôle des chaînes des quartiers de Paris, établi par les quarteniers en 1507-1508. BN, ms. fr. 11 692, don de 300 000 1. à Charles IX (1571) étudié par D. Richet en son séminaire. Enfin, AN, U 185, f°s 216-221. Divison de la ville de Paris en quartiers, janv. 1649, éditée en appendice par Saige, G., Journal des guerres civiles de Dubuisson-Aubenay, Paris, t. 2, 1885, pp. 308–312.Google Scholar Cet état, lacunaire et d'une sûreté inégale, doit être complété, pour la première moitié du xviie siècle, par d'autres documents : les rôles des chaînes de 1635 et de 1648 (BN, ms. fr. 21 699 et AN, H2, 1964), le plan dit « des colonelles » gravé par J. Boisseau, sous la Fronde, dans ses premiers épreuves qui font apparaître des limites (BN, Estampes, col. Lallemant de Betz, Vx 15, t. XV), enfin, les rôles de la milice en 1594, 1610, 1615, 1620, 1636 et 1651, pour peu qu'on identifie les officiers et leurs domiciles. On trouve aux AN (séries H2, minutes des délibérations du Bureau de la Ville, et Zth , juridiction de l'Hôtel de Ville) beaucoup de données éparses. Pour certains quartiers, et avec la prudence requise, on ne peut s'interdire de recourir à la célèbre « Taxe des Boues » qui est conforme à la géographie des quartiers du Châtelet. On peut signaler quelques changements incontestables (frontières des quartiers Saint-Germain et Saints- Innocents [AN, Zth 26 f° 421 v°, 8 juillet 1528], rue des Arcis…). L'état de 1649, parfois contredit par des documents contemporains plus fiables, tend à séparer les deux rives d'une rue. tandis que le mode de délimitation traditionnel respectait l'unité de la rue. Naturellement, les faubourgs et le rattachement des quartiers neufs du xviie siècle ont pu poser des problèmes de démarcation. J. Favier, ouvr. cité, pp. 14-18. J. Guérout, « Fiscalité, topographie et démographie à Paris au Moyen Age», BEC, t. 130, 1972, pp. 92-105 et t. 131, 1973, pp. 177-185. Un certain nombre de concordances dans des secteurs délicats emportent la conviction : la rue Saint-Jacques sépare déjà les deux quartiers de la rive gauche, le quartier du Temple s'étend jusqu'à la rue de la Verrerie, l'estJacques-de-la-Boucherie… La question est de savoir si l'identité est complète ou relative.
7 Dans trois secteurs importants au moins la ligne de démarcation des quartiers suit l'ancienne muraille :
page 977 — la limite entre les quartiers Saint-Gervais et Saint-Antoine dans l'îlot de l'Ave Maria aboutit rue de Jouy « à une tour dépendante dud. monastère qui fait séparation dud. quartier de la Mortellerie et de celuy de Saint-Antoine » (« Taxe des Boues », quartier Saint-Gervais, BN, ms. fr. 18 800). Cette tour du monastère de l'Ave Maria est un vestige de l'ancienne enceinte (cf. Plan de Braun vers 1530);
page 977 — la délimitation septentrionale entre « les Halles » et « Saint-Eustache » (rue Mauconseil d'un côté, et enfilade des rues Pavée et du Petit-Lion de l'autre) confirme le processus de séparation administrative induit par l'enceinte tel que l'a analysé A. Friedman, ouvr. cité, p. 278, dans ce secteur précis pour les paroisses Saint-Eustache et Saint-Sauveur. Le partage de la rue Montorgueil jusqu'à la « fausse porte Comtesse d'Artois » en 1571 (BN, ms. fr. 11 692, f° 224 v°) et jusqu'à « la Bouteille » (une hôtellerie avant le cul-de-sac) (Division… en 1649 et « Taxe des Boues », ms. fr. 18 791, f° 48 v°) ne peut s'expliquer que par le rôle du mur:
page 977 — la limite, entre les quartiers Saint-Antoine et du Temple, coupe en deux la rue Pavée à la hauteur de l'Hôtel d'Angoulême à l'emplacement du vieux mur. Les séparations entre dizaines à l'intérieur d'un quartier fournissent des arguments décisifs (Porte-aux-Peintres rue Saint-Denis, coin de la rue Grenier-Saint-Lazare rue Saint-Martin, Porte du Chaume rue du Grand-Chantier…). Sur les problèmes de tracé du mur de Philippe-Auguste, voir les travaux (relevés) d'Aimé Grimault conservés à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Michel Fleury, Plan de Paris I /25 000, Anciennes enceintes et limites de Paris, préfecture de Paris, 1964, J. Mallet (laboratoire de cartographie thématique), Paris vers la fin du \i\e siècle (édition provisoire, 1975). D'autres coïncidences avec les limites de paroisses ou de censives seraient à élucider.
8 Delamare, N., Traité de police, t. I, titre vu, chap. ix, pp. 90–94 de l'édition de 1729.Google Scholar
9 Lombard-Jourdan, A., Paris, genèse de la « ville ». La rive droite de la Seine des origines à 1223, Paris, .CNRS, 1976, pp. 40–58.Google Scholar
10 J. Guérout, art. cit., pp. 420-421.
11 Cazelles, R., Nouvelle histoire de Paris. De la fin du règne de Philippe-Auguste à la mort de Charles V(1223-1380), Paris, 1972, p. 18.Google Scholar
12 Robiquet, P., Histoire municipale de Paris, t. I, Paris, 1880, p. 78.Google Scholar
13 Juvenal des Ursins, J., Histoire de Charles VI, dans Michaud et Poujoulat, Arch. curieuses…, lre série, t. II, p. 348.Google Scholar
14 Ordonnances des rois de France, t. IV, p. 687, 20 janv. 1383, art. 4.
15 P. Robiquet, ouvr. cité, t. I, p. 171 d'après le Religieux de Saint-Denis.
16 Ornato, M., Dictionnaire des charges, emplois et métiers relevant des institutions monarchiques en France aux XIVe et XVe siècles, Paris, CNRS, 1975, p. 93.Google Scholar
17 La tradition de l'origine militaire des quartiers municipaux est constante, AN, Xla 4878, f° 283 (25 janvier 1526, n. s). Encyclopédie, t. XIII, 1765, p. 679, art. « Quartenier » par Boucher D'Argis et P. Guyot, Répertoire… de jurisprudence, t. XIV, Paris, 1785, art. « Quartenier » p. 238 (« les quarteniers, suivant leur première institution, étoient plutôt officiers d'épée que de robe… »). Boucher d'Argis posait dès le xviiie siècle le problème du nombre des quarteniers, spécialement avant la construction du mur de Charles V.
18 Guérout, J., art. cité, p. 422, indique les Ordonnances des rois de France, t. III, pp. 361-362Google Scholar (lettres du 9 août 1359) et ibid., p. 427.
19 Pirenne, H., «A propos de la Hanse parisienne». Mélanges Ch. Bemont, Paris, 1913, pp. 91-97 et Lombard-Jourdan, A., ouvr. cité, pp. 105, 146–149.Google Scholar
20 Poëte, M., Une vie de cité, t. 2, Paris, 1927, p. 298.Google Scholar
21 A. Friedmann, ouvr. cité, pp. 345-346.
22 J. GuéRout, art. cité, tableaux, pp. 404-405.
23 Delamare écrit à propos de la naissance du quartier du faubourg Saint-Germain en 1642 comme quartier du Châtelet « ainsi par cette addition il y eut dix-sept quartiers à Paris » (L. I, titre vu, chap. ix, p. 107, Traité, éd. 1722). Il eût fallu dire, comme le fera Boucher d'Argis, « … Du moins à l'égard des commissaires du Châtelet, mais la division des quartiers demeura toujours la même par rapport aux quarteniers. », art. « Quartenier », cité.
24 Sur la permanence des fonctions des commissaires : Traité de police, ibid., 1722, p. 202, L. I, titre XII, chap. i, BN, ms. fr. 21 579, f°s 98, 127, 138.
25 Delamare rétablit de sa main les noms des quartiers de police dans un tableau de coïncidence avec les quartiers de l'Hôtel de Ville pour septembre 1568, BN, ms. fr. 21 545, f° 185.
26 AN, Xla 4940, Matinées, f° 30, 4 février 1550 n.s.
27 Ph. Thilliez, Les commissaires au Châtelet de Paris des origines à 1560, Éc. des Chartes, Position des thèses, 1946, p. 156.
28 AN, Xla 8603, f° LVIII-V°. « Ordonnons que les examinateurs de notre châtelet un chacun en son quartier (…) manderont et assembleront les quarteniers, cinquanteniers et dizeniers… »
29 RDBV.t. IX, pp. 181-182 (1er août 1588). Dès 1590, ces noms ne sont plus guère utilisés et sont en concurrence avec d'autres.
30 Plan de Nicolas de Fer, Paris en 1697 (Le nouveau plan de Paris dressé sur les Mémoires de Mr Jouvin de Rochefort…) est le premier plan à représenter les anciens quartiers de police moribonds (cf. Journal des savants, 1697, p. 196). Voir note 6 pour le Plan des colonelles.
31 AN, H2 1 8992, 12 janvier 1638.
32 Exception : description du quartier de l'Université ou de la Harpe pour la police (AN, Xla 1 535, f° 300 v°, 5 juillet 1532) qui prouve l'identité avec le quartier municipal.
33 L'arrêt du Parlement du 12 décembre 1551 donne la première distribution connue des commissaires du Châtelet dans les quartiers (Joly et Girard, t. 2, 1658, p. 1 501). Deux des seize quartiers distribués portent des noms qui ne permettent pas de les identifier immédiatement par rapport aux désignations municipales ultérieures. Ce sont Saint-Merry et Sainte-Avoie et Saint- Martin et le Temple. Cependant, ils ne sont pas différents (BN, ms. fr. 21 581, f°s 44 et 298, AN, Y 17 436, février 1568 et Y 12 835, novembre 1586).
34 Arrêt du Parlement du 9 juillet 1560: Féubien, t. II, p. 1 072: t. IV, p. 795. La référence à l'espace complexe reste constante dans la notation policière.
35 16 nouveaux commissaires sont créés par édit du 4 février 1522 et distribués dans les quartiers malgré les protestations des anciens par arrêt du Parlement du 1er août 1534 (Delamare., op. cit., L. I, titre xii, t. I, p. 217 Google Scholar). Édit du 12 décembre 1551 (ci-dessus n. 33). Henri II avait demandé une meilleure répartition des commissaires au Prévôt de Paris (lettre du 6 novembre 1550, RDBV, t. II, p. 224). 4 quartiers n'auront plus qu'un commissaire, 10 en auront 2, 2 en auront 4. Cette proportion est constante à travers les distributions connues jusqu'au milieu du xviie siècle. A la fin du xviie siècle pour 46 commissaires répartis et 17 quartiers on a 2 quartiers à 1, 6 à 2, 4 à 3, 5 à 4 ( 1697). Chaque quartier compte un commissaire qui exerce l'autorité : l'ancien. C'était au xvie siècle un commissaire de la création ancienne, ensuite il fut désigné par le magistrat de police.
36 Première injonction connue à résider : Ordonnance (…) sur le fait de la police contre les vagabonds, 1425 (?), BN, ms. fr. 21 571, f° 15 r°.
37 Mission d'information affirmée dès 1419 : « Les quarteniers, cinquanteniers, dizeniers… doivent rapporter ce qu'ils trouveront » (AN, Xla 8 603, f° LVIII V°). En 1539, les mêmes doivent aider les commissaires à relever les transgressions. Règlement de novembre 1539, art. xxx: Delamare, , op. cit., L. VI, titre vu, t. IV, p. 210 Google Scholar. Mission d'aide et secours : arrêts du Parlement, 14 juillet 1473, BN, ms. fr. 21 570, f° 152 v °: 5 juillet 1532, Xla 1 535, f° 300 v°.
38 Règlement du 17 novembre 1522, Delamare, , op. cit., L. VI, titre vu, t. IV, p. 207.Google Scholar
39 La date de la subordination des sergents au commissaire dans les quartiers n'est pas connue. De tout temps les sergents étaient globalement les agents des commissaires, cependant ils semblent avoir eu, au xive et au xve siècle, le contrôle du nettoiement. Delamare, , op. cit., L. IV, titre n, p. 567.Google Scholar La « dixaine » de sergents est évoquée par l'arrêt du Parlement du 14 juillet 1515 (Fontanon, t. I, éd. 1611, p. 886: Girard et Joly, t. II, éd. 1658, p. 1 483).
40 Distribution des sergents. 31 août 1624, BN, ms. fr. 21 603, f°s 142 à 147.
41 L'édit du 12 décembre 1551 ajoute 3 nouvelles barrières à celle de la rive gauche, et 2 aux 2 de la rive droite. (120 sergents sur la rive gauche, 100 sur la rive droite.) La stabilité de ces barrièresroyales est remarquable: en 1669 toutes (à une près) se retrouvent: 4 y ont été ajoutées, sur la rive droite uniquement: la répartition des effectifs n'est pas connue pour cette date, BN, ms. fr. 21 695, f°s331 à 404.
42 Sur tous ces problèmes, G. Valentin, ouvr. cité.: Picot, G., « Recherches sur les quartiniers, cinquanteniers et dixainiers de la ville de Paris », MSHP et de l'Ile de France, t. I, 1875, pp. 132–166.Google Scholar Ordonnances royaux de la juridiction de la prévosté des marchands et eschevinaige de la ville de Paris, édition gothique in-4°, après 1528, et l'édition classique (P. Rocolet, 1644, in-f°, vi, 541 p.), particulièrement l'ordonnance de l'Hôtel de Ville du 25 juillet 1450, f° 94 v° de l'exemplaire gothique « la forme qui a esté tenue à l'eslection du quartinier de la cité de Paris », et f° 95 pour l'élection des cinquanteniers.
43 Édit de Compiègne, cf. Ord. royaux…, éd. 1644, p. 318.
44 G. Valentin, ouvr. cité, t. II, pp. 238 ss donne un exemple de ces mécanismes qui méritent une étude approfondie.
45 Édit de février 1633, AN, H2 I 898. L'échec des cinquanteniers et dizeniers pour obtenir le même privilège est sanctionné par un arrêt du Conseil du 21 mars 1657 (H2 1 814, f° 117 v° à 128). L'édit de mars 1663 (privilèges des cinquanteniers et dizeniers) est conservé aux AN, K 1 026, nos 57 à 68.
46 Isambert, , Recueil, t. 5, p. 442.Google Scholar
47 Déclaration du 26 février 1635, BN, ms. fr. 21 791, f° 196.
48 Partition projetée du faubourg Saint-Antoine entre les deux quartiers qui gardent la porte Saint-Antoine (AN, H2 1 804, f° 272, 1635).
49 Arrêts du Conseil du 15 janvier 1638 et du 4 août 1638, BN, F 23 397.
50 J. Favier, ouvr. cit., 1970, p. 21: J. GuéRout, art. cité, pp. 93 et 426. Il n'est pas douteux que la dizaine de Guillaume d'Angerville du rôle de 1421 ( Favier, J., op. cit., pp. 122–124 Google Scholar) se situe à Saint-Germain-des-Prés. La dizaine compte 27 noms, 10 se retrouvent dans l'index nominal de la thèse de F. Lehoux, Le Bourg Saint-Germain-des-Prés, Paris, 1952. Pour ces dix noms, trois adresses seulement, toutes trois rue des Boucheries. Nous ne pouvons donc être certains que la dizaine considérée coïncide exactement avec le Bourg. En 1489, le bailli de Saint-Germain fait procéder à l'élection de « deux dixainiers pour signifier par tous aux habitants dudit Saint-Germain la garde de ladite porte », BN, F0 fm. 15 062, p. 117. Il semble s'agir d'un système concurrent qui concerne la porte de l'Abbaye. La dizaine de 1421 pourrait s'appliquer à une autre partie du territoire « Le faubourg de la porte Saint-Germain » (RDBV, t. II, p. 20).
51 BN, fds Moreau, 1 058 (Registre de délibérations de la Chambre du Conseil sur l'octroi par Paris au roi de 150 000 1. en 1529). 11 mars 1528 : « Les quarteniers n'ont point de regard sur les faulxbourgs. » RDBV, t. II, p. 16: 2 juin 1544 : les quarteniers « ayant faulxbourgs » doivent en assembler les habitants, RDBV, t. III, p. 32.
52 Voir ci-dessus n. 33.
53 BN, fds fr. 11 692.
54 Delamare, ouvr. cité, L. VI, titre vu, p. 210. Ordonnance sur le nettoiement, novembre 1539 : « Permettons à tous sergens et bourgeois de Paris et desdits Faulxbourgs… »
55 Septembre 1624. AN, H2 1 801, P 341. Il s'agit de nommer Guillaume de Sève, sieur de Saint-Julien, habitant rue Saint-Lambert, colonel du quartier Saint-Séverin, « difficilement les capitaines de ladicte collonelle qui sont demeurans dans la Ville obeiroient-ilz à un Colonel demeurant es faulbourgs », 18-20 février 1625, RDBV, t. XIX, p. 47. De Sève promet de venir habiter la Ville: reçu colonel, il continue à demeurer au faubourg.
56 R. Descimon, recherches en cours sur les assemblées de ville: G. Valentin, ouvr. cité. Thèse des Chartes dactylographiée, AN, AB XXVIII, p. 221. A paraître (microfiches). Nous remercions la famille du regretté Guy Valentin d'avoir bien voulu nous communiquer ses papiers, témoins de son considérable et précieux travail.
57 RDBV, t. IV, p. 340 (31 octobre 1554). Édit de juillet 1609, AN, Y 17 153 et Xla 1 825, 3 août 1609. Édit de janvier 1648, Xla 8 626, f° 218 ( 15 janvier 1648).
58 AN, Zth 476, 4 août 1655. Le tableau des dizaines établi d'après BN, ms. fr. 11 692 et le dépouillement des séries H2 (minutes de délibérations) et Z'h (sentences sur requêtes) du Bureau de la Ville diffère dans certains cas de celui de G. Valentin. ouvr. cité, t. II, pp. 220-221.
59 Ordonnance de police du 7 septembre 1502: règlement du 17 novembre 1522: Deiamare, , op. cit., L. VI, titre vu, t. IV, p. 207.Google Scholar
60 Partie de la taxe des boues de dizaines de Saint-Antoine (1527), BN, ms. fr. 21 581, f°s 319-327.
61 Un exemple net, parmi d'autres, est fourni par la rive ouest de la rue Saint-Jacques rattachée, depuis 1642 au moins, au quartier Maubert pour le nettoiement, « à cause de la pente des eaues » et continuant pour l'administration municipale à dépendre du quartier de Claude Boucot (Saint-Séverin), BN, ms. fr. 21 695, f° 246 et ms. fr. 16 744, f° 306.
62 Démembrement du quartier de la Harpe : quartier Saint-Séverin différent de la Harpe- Saint-Germain attesté par le département des sergents de 1624, BN, ms. fr. 21 603, f° 143: par l'état des recettes des boues des Trésoriers de France, AN, Zl f 1 039, f° 15: par A. de Chavarlanges, Description de Paris, Paris, 1639. Deiamare est à l'origine de la tradition qui date de 1642, la naissance du 17e quartier ( Delamare, , op. cit., L. I, p. 107 Google Scholar). 1642 se rapproche en fait de la date d'un arrêt qui maintient, contre le bailli, la résidence du commissaire Girard au faubourg Saint-Germain. Arrêt du Conseil privé, 19 novembre 1641, BN, ms. fr. 21 597, f° 24. Première mention du quartier Saint-Germain indépendant: 1668, BN, ms. fr. 21 695, f° 268 r°.
63 L'île Notre-Dame (Saint-Louis) est rattachée pour la Ville au quartier Maubert: l'île Louvier au quartier Saint-Antoine. Le quartier policier des deux îles apparaît en 1666 (BN, ms. fr. 16 742, f° 6 v°). Les trois îles sont réunies sous la dénomination de quartier de la Cité en 1697 (carte de N. de Fer).
64 Cf. Félibien, M. et Lobineau, G.-A., Histoire de la Ville de Paris, 1725, t. III, pp. 956–957.Google Scholar
65 Sur la réforme de 1562, lettres patentes du roi à la requête de la municipalité, AN, Xla 8 624, f° 277, 17 mai 1562. Sur la réorganisation de 1610, P. Phélypeaux de Pontchartrain, Mémoires, éd. Petitot, 2e série, t. XVI, Paris, 1822, pp. 416-417.
66 AN, H2 1 899', 23 novembre 1637: H2 1 8992, 12 janvier 1638: H2 1 900, 1er juin 1642. Le rôle du plan des colonelles (voir n. 6) en 1651 oublie les compagnies de l'ancien Temple jointes au quartier de Grève.
67 Bonnardot, A., Études archéologiques sur les anciens plans de Paris, Ier appendice, Paris, 1877, p. 10.Google Scholar Il est remarquable que l'enceinte bastionnée figurée au sud sur le plan des colonelles présente les caractères du bastion de Pagan. Sur celui-ci : colonel Rocolle, 2 000 ans de fortification française, Paris, 2 vol., s.d. (1972), t. II, p. 124 et t. I, p. 211. Sur le financement de l'enceinte et des travaux annexes, voir : Mémoires de Du Ferrier, 3e cahier, AN, M 215. Traité de la police, L. I, titre vu, chap. vin, édition 1722, t. I, p. 103: G. Zeller, L'organisation défensive des frontières du Nord et de l'Est, Paris, 1928, chap. iii.
68 Vauban, Oisivetés, édition Augoyat, Paris, 1843, pp. 47, 80.
69 Citation de Nozeroy, Girardot de, Histoire de dix ans de la Franche-Comté ou Bourgogne, Roupnel, dans G., La Ville et la Campagne au XVIIe siècle, 1922, rééd. Paris, 1955, p. 33.Google Scholar
70 Mission du commissaire Belin et de Chr. Fr. de Lamoignon, BN, ms. fr. 15 589, f°s 294- 505: J. Revei., « Autour d'une épidémie ancienne : la peste de 1666-1670 », RHMC, t. XXII, octdéc. 1970, pp. 953-983.
71 Arrêt du Conseil d'État du 28 avril 1674, BN, Fp. 1 117. A. Grimault, « Sur deux limites de Paris, 1638 et 1674 », Commission municipale du Vieux Paris, 1924, pp. 7-20: A. Grimault et M. Fleury, carte évoquée ci-dessus n. 7.
72 Lettre de Claude Le Pelletier à Colbert, Paris, 12 septembre 1673, BN, Mélanges Colbert, 165 bis, f° 602.
73 Ordonnance de juin 1680, titre vu.
74 Conseil de police, BN, ms. fr. 8 118 et 16 847.
75 AN, H2 1 824, f° 382, du 30 juin 1673 et H2 1 915, minute où la mention : « suyvant… etc.. » a été rayée.
76 H2 1 825, f° 174 r°, 18 mars 1675. Le Prévôt Le Pelletier fait allusion à « un pareil plan que l'on avait fait lever pour la ville de Lyon » dans les mêmes intentions. Sans doute pense-t-il au plan de Simon Maupin (1659). Félibien et Lobineau, Histoire de Paris, t. V, p. 223. Le rôle de Blondel dans ces projets est bien connu.
77 Clément, P., Lettres, instructions et mémoires de Colbert, 8 vol., t. V, 1868, pp. 555–557.Google Scholar Recueil des lettres patentes (…) concernant les voies publiques de Paris, 2e supplément, Paris, 1902, pp. 6-46. Bardet, G., Paris, naissance et méconnaissance de l'urbanisme, Paris, 1951, pp. 206–217 Google Scholar: Sorbière, , Lettres, Paris, 1660, p. 579: Sauval, ouvr. cité, t. I, p. 186.Google Scholar
78 Halbwachs, M., « Les plans d'extension et d'aménagement de Paris », La vie urbaine, t. 2, 1920, pp. 5–28 Google Scholar, réédité dans Classes sociales et morphologie, Paris, 1972, pp. 199-284: G. Bardet, ouvr. cité. Félibien, t. IV, p. 228: Delamare, Traité, L. I, t. VII, chap. vm, édition 1722, p. 105.
79 A partir du 8 août 1722 on ne convoque plus pour l'élection du Prévôt des Marchands de notables demeurant dans les faubourgs. Il faut demeurer « dans l'enceinte de la Ville » (AN, H2 1 850, f° 505).
80 AN, H2 1 825, f° 125 v°, 18 mars 1675. Le roi précise les termes de cette harangue, idem, f° 219 (lettres patentes du 26 avril 1675).
81 AN, H2 1 827, f° 642: f°s 659-667.
82 Estat et partition de la Ville et fauxbourgs de Paris en 16 quartiers (…) au premier jour de Janvier 1684. BN, ms. fr. 8 603-8 604 et ms. fr. 22 837-22 838. Voir à propos de ces registres, AN, H2 1 829, 12 juin 1684. Situation des quartiers de la Ville en 1673, à partir des chiffres de Delamare, BN, ms. fr. 21 591, f°s 277-281 (reconstitution à partir des quartiers de police) : pour 20 951 maisons: moyenne 1 309 maisons par quartier, pour 16 quartiers: 6 quartiers au-dessus (maximum + 194 96): 10 quartiers au-dessous (maximum - 70 %): écart-type 898.
83 Les exceptions sont des survivances. L'île Saint-Louis, dite alors Notre-Dame reste rattachée à un quartier de la rive gauche comme elle l'a été à l'origine dans l'administration de la Ville: le quai de Gesvres reste attaché à la Cité. Le principe de séparation en milieu de rue connaît quelques entorses (cf. fig. 2). Les quartiers sont toujours énumérés dans le sens direct et numérotés à partir du quartier de l'Hôtel de Ville. Tous les quartiers portent une dénomination à référence territoriale.
84 Indications fournies par l'état de Paris de 1684, ci-dessus n. 82. Pour les colonelles : ms. fr. 8 604, f° 7.04 v°.
85 De Viguerie et Pillorget, art. cité, pp. 265-266.
86 Le Bureau de la ville par sa sentence du 24.2.1744 fixe les limites de ses quartiers (AN, AD, VI, 4 (35)): Delagrive a donné une carte de Paris où sont déjà figurées ces limites en 1740 : Nouveau plan de Paris et de ses faubourgs. On ne sait à quelle époque se sont faits les réajustements apparents : les limites englobant deux rives d'une rue ont disparu aux Halles comme à Saint-Benoît. Entre la rue Traversine, la rue des Boulangers et la rue Saint-Victor, 2 dizaines du quartier Sainte- Geneviève sont rattachées au quartier Notre-Dame, soit 300 maisons environ. Une partie de la première dizaine de la Sorbonne est rattachée à la Cité. Ordonnance du Prévôt des Marchands et Échevins : organisation des 60 districts du tiers état, 15 avril 1789: Ch.-L. Chassin, Les élections et les cahiers à Paris en 1789, 1.1, 1888, p. 419: Renaud, , Hochereau, , et Faucou, , Plan de la Ville de Paris en 1789, les 60 districts, Paris, 1887 Google Scholar: Reinhard, M., « Les divisions administratives de Paris et l'aspect du quartier pendant la Révolution », Bulletin Soc. Hist. de Paris, 89e année, 1962, pp. 41–42.Google Scholar
87 Édit de juillet 1681, BN, 4° F., 23 613 (1 001). Rôle de taxation des officiers en vertu de ledit de juillet 1681. AN, H2 1 828, f°s 529-532. Les quarteniers ont fourni 1100001.
88 Extrait du sermon de Mr Vildor, 26 janvier 1687, BN, 4° F. 23 612 (659).
89 Édit de mai 1690, BN, 4° F 23 614 (786). Les charges seront vendues 1 200 1. pour un cinquantenier et 900 1. pour un dizenier: ceux qui exercent « par commission » de la ville ne paieront que 800 et 600 1. s'ils lèvent l'office avant un mois (arrêt du Conseil, 1er juillet 1690), BN, ms. fr. 21 598, f° 473. Les indications sur les charges levées sont fournies par l'état des dizeniers en 1776 (AN, Zlh 657) et le Matricule des dizeniers et cinquanteniers commencé en 1690, Archives de Paris, 7 AZ 266 (liste alphabétique par quartier 1690-1789).
90 Encyclopédie, article : dixaine: sentence du Bureau de la Ville, 24 février 1744, citée cidessus n. 86.
91 Sentence du Bureau de la Ville, 30 mars 1762, AN, AD VI, 4 (36). Arrêt du Parlement qui garde les cinquanteniers et dizeniers de la ville de Paris dans la possession de leurs privilèges, 25 juin 1763. AN, AD VI, 4(37). BN, ms. fr. 21 571, f° 159: ms. fr. 21 598, f° 477.
92 AN, H 1922, 28 novembre 1689. En 1697 l'appartement des colonels à l'Hôtel de Ville est occupé par le « greffier et concierge ». Bonnardot, F., RDBV, t. 1, Paris, 1883, p. xiii.Google Scholar
93 AN, AD VI, 14(137).
94 Milice bourgeoise, 1770. AN, Z,h 657. Tableau des officiers, 1733. BN, f° LK7 6 790. Localisation d'après les numéros des dizaines. Le point de vue de Delamare (note autographe) : « La politique ne veut pas qu'on attribue de grands privilèges ni de grandes prérogatives aux colonelscapitaines, lieutenants et enseignes des quartiers de Paris. Leur servisse rarement pour d'autres ocasio que dans le temps de seditio et de révolte. Quand ils devraient jouyr de quelques prérogatives et que l'exemption des charges publiques ce ne devroit estre que dans les temps de servisse et dans les occasions extraordinaires qui sont Dieu merci bien rares. » BN, ms. fr. 21 684, f° 136.
95 La situation était très différente dans d'autres villes où la milice a conservé sa vitalité : A. Corvisier, « Quelques aspects sociaux des milices bourgeoises au xviiie siècle », dans Colloque d'histoire urbaine, Nice, 1969. En fait, la royauté est hostile à une milice parisienne : « Quelques villes se gardent elles-mêmes » a dit Louis XVI, « mais l'étendue de cette capitale ne permet pas une surveillance de ce genre ». Gassicourt, Cadet de, Les 4 âges de la Garde nationale, 1818, p. 14.Google Scholar
96 Lettres patentes du 23 mars 1695. Les quarteniers feront la recette. Extraits des rôles du dizième perçu dans les quartiers de l'Hôtel de Ville, 1 734-1 735-1 736. AN, K 1 023, n° 15A: vingtième : K 982, n° 154, 1 758: cinquantième : K 1 023, n° 17, 1 740: Peuchet, J., Encyclopédie méthodique, police et municipalité, Paris, 2 vol., 1789-1791, t. II, article Paris.Google Scholar
97 Saint-Germain, J., La Reynie et la police au grand siècle, 1962, pp. 28–51 Google Scholar: M. Chassaigne, La lieutenance générale de police à Paris, 1906, réédition, Genève, 1975.
98 Arrêt du Parlement du 30 avril 1663. Delamare, ouvr. cité, L. VI, titre vu, t. IV, 1738, p. 225. Il y a dans le faubourg Saint-Germain en 1686, 8 quartiers pour la recette des Boues (BN, LK7 6 825), 9 en 1689 (BN, ms. fr. 11 695), tandis que la ville y comptait en 1680, 16 dizaines. Dans l'Ile de la Cité il y a, en 1699, 7 départements de receveurs là où il y avait 9 dizaines (BN, ms. fr. 21 684, f°74).
99 Delamare, BN, ms. fr. 21 684, f° 74: BN, LK7 6 825.
100 Carte citée ci-dessus, n. 30. Pour les 17 quartiers de police et 20 951 maisons: moyenne 1 232 maisons par quartier; 8 quartiers au-dessous (maximum 77 96), 9 quartiers au-dessus (maximum +121 96): écart-type : 713, d'après BN, ms. fr. 21 591, f°s 277-281 (1673). L'arrêt du 14 janvier 1702 pour la nouvelle division indique que « les seize (sic) anciens quartiers de la ville (…) sont très inégauxdans leur étendue (…) que même ils sont engagés les uns dans les autres… », Delamare, ouvr. cité, L. I, titre vu, p. 108.
101 Delamare, p. 109. Brice invoque un accroissement récent qui aurait hâté le partage ( Brice, G., Description de la Ville de Paris, 1752, t. I, p. 37, édition Codet, 1971Google Scholar).
102 Arrêt du Conseil du 14 janvier 1702 : dans chacun des 20 quartiers nouveaux, le lieutenant de police distribuera des commissaires, le Prévôt des Marchands un quartenier (4 offices nouveaux de quarteniers viennent d'être créés): chiffres donnés à partir de Y Atlas des vingt quartiers de Paris de Lacaille, 1714 et d'un comptage sur la carte des dizaines de 1684.
103 Des anciens quartiers de police est conservé le quartier de la Cité qui regroupe traditionnellement l'Ile du Palais et l'Ile de Notre-Dame: les cinq parties des anciens quartiers de police : les Halles, Saint-Honoré, Saint-André-des-Arts, Saint-Benoît et la place Maubert qui dérivent de l'ancien quartier de la place Maubert.
page 982 A la vérité dans les deux cas la coïncidence entre quartiers de 1680 et de 1702 est à une dizaine près (Saint-Martin et Saint-Germain-des-Prés): les quartiers dérivés sont les suivants : la lre cinquantaine du Temple: Saint-Paul, partie de l'Hôtel de Ville: Saint-Antoine, partie de la place Royale: Saint-Germain-l'Auxerrois, partie du Louvre: Saint-Jacques-de-la-Boucherie qui comprend les deux premières cinquantaines du quartier Saint-Denis, le Luxembourg. Pour les 6 autres quartiers, il n'est pas possible de se prononcer.
104 Particularité indiquée dans l'arrêt du 1er janvier 1702 par la description des limites de quartier, telle rue « inclusivement », telle rue « exclusivement ». Les quartiers seront numérotés, en gros, dans le sens indirect.
105 Juin 1710, AN, K 989, n° 114. L'arrêt du Conseil d'État du 3 février 1703 (de Viguerie et Pillorget, art. cité, p. 270), évoque les difficultés qu'éprouverait la Ville à s'adapter à la nouvelle structure.
106 Almanach royal, Paris, 1715: 46 commissaires distribués: un quartier a un commissaire, 12 en ont 2, 7 en ont 3. En 1697 (carte de N. de Fer) 46 commissaires distribués : 2 quartiers à 1 commissaire, 6 à 2, 4 à 3, 5 à 4.
107 Saint-simon, , Mémoires, éditions La Pléiade, t. V, p. 213 et p. 388.Google Scholar
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