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Léonard de Vinci savant

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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En juillet 1952 s'est tenu à Paris, au Palais de la Découverte, un remarquable colloque international consacré à Léonard de Vinci et V Expérience scientifique du XVIe siècle. C'était le Centre National de la Recherche Scientifique qui avait mis tous ses soins à l'organiser sous la direction de M. Jamati : il s'agissait du premier colloque de sciences humaines qu'il eût songé à réaliser. Notre collaborateur et ami M. Koyré s'était employé activement et heureusement à réunir les savants les plus qualifiés ; c'est ainsi que se rencontrèrent à Paris des hommes comme MM. Sarton, Johnston, P. H. Michel, G. de Santillana, P. Francastel, P. Sergezau, R. Dugas, V. Ronchi, M. Daumas, B. Gille, Sherwood Taylor, R. Hooykass, F. S. Bodenheimer, E. Belt, R. Klibansky, A. Chastel — et naturellement A. Koyré. La présidence du colloque fut assurée par Lucien Febvre.

Type
Notes Critiques
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1954

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References

page 238 note 1 Colloques internationaux du Centre National de la Recherche Scientifique, Sciences humaines : Léonard de Vinci et l'Expérience scientifique au XVIe siècle, Paris, 4-7 juill. 1952. Paris, C. N. R. S., et Presses Universitaires de France, 1953 ; in-8°, 276 p., nombreuses illustrations dans le texte

page 239 note 1 Sauf celui des arts, qui fut prospecté au cours d'un Congrès International, en Touraine, auquel assistèrent et participèrent la plupart des membres du Colloque. Une belle communication d'André Chastel, Léonard et la Culture, présentée à ce Congrès, et reproduite dans le volume du colloque, établit la liaison entre ces deux manifestations. Les actes du Congrès de Touraine seront reproduits par la revue Études d'Art (Alger) dans un numéro spécial. — Voir aussi, sur Léonard artiste, la fin du rapport final, si lucide et si remarquable, d'A. Koyré (p. 216) : «… Il est un artiste et c'est sa haute conception de l'oeuvre artistique, de l'oeuvre créatrice qui, peut-être, projette quelque lumière sur le mystère tragique de Léonard …. Le destin s'est acharné sur son oeuvre ; mais ce destin n'est pas un fatum extérieur ; il est consubstantiel à Léonard ; le rejet de la finitude le condamnait à l'inachèvement. » — Que cette note soit l'occasion de signaler l'élégant volume intitulé Léonard de Vinci par lui-même, recueil de textes de Léonard, choisis, traduits et présentés par André Chastel et précédés de la Vie de Léonard, par Vasari (Paris, Nagel, in-8°, Collection Unesco d'oeuvres représentatives, série italienne). Trois parties : I, Notes et lettres. — II, L'effort de l'homme ; — III, L'univers de l'imagination. — Ce petit livre n'est vulgaire en rien : bel éloge, j'imagine, en 1953.

page 239 note 2 Personne ne pourra, ne devra plus écrire sur Vinci biologiste et Vinci anatomiste sans se référer d'abord aux deux précieuses communications de MM. Bodenheimer et Elmer Belt. Le savant professeur de Jérusalem, comme l'excellent anatomiste de Los Angeles, ont mis en lumière, avec une précision et une méthode remarquable, les qualités tout à fait extraordinaires d'observateur de Léonard et fait le départ entre ce qui venait de lui et ce qui était hérité de la tradition.