Published online by Cambridge University Press: 25 May 2018
C'est depuis 1837 que l'État se charge en Angleterre de relever l'état civil et de faire l'analyse des phénomènes démographiques. Le bureau de l'enregistrement (Registrar General) publie tous les ans le compte rendu des baptêmes, mariages et décès (Annual Report of Births, Deaths and Marriages) et diffuse périodiquement des recensements. Avant 1837, les cérémonies de baptêmes, mariages et sépultures étaient notées par les prêtres dans les registres paroissiaux. Cet enregistrement commence en Angleterre au milieu du XVIe siècle. Dans de nombreux villages il se poursuit sans discontinuité. Cette série de documents, continue sur trois siècles, n'a cependant jamais été globalement analysée : il n'y a pas de comparaisons possibles à l'heure actuelle avec les publications postérieures à 1838 et concernant la période moderne.
Communication au Ve Congrès international d'Histoire économique à Léningrad (10-14 août 1970). L'initiative de cette recherche revient à E. A. Wrigley. Nous sommes tous deux responsables de la réalisation du projet, lequel est financé par le Social Science Research Council. dans le cadre du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure.
2. M. Fleury et L. Henry, Des registres paroissiaux à l'histoire de la population, manuel de dépouillement et d'exploitation de l'état civil ancien, I.N.E.D., Paris, 1956; Nouveau manuel de dépouillement et d'exploitation de l'état civil ancien. I.N.E.D., Paris, 1966.
3. Nous avons adapté la méthode mise au point à l'I.N.E.D. pour faire face à la médiocre qualité des registres paroissiaux d'Angleterre; voir à ce propos E. A. Wrigley, Introduction to English Historical Demography, London, 1966, chapitre 4.
4. Dans la version K D F 9 la longueur de l'acte était limitée à 3 000 caractères et les additions à l'infini n'étaient pas possibles.
5. Note du traducteur : compte tenu du cas particulier des enfants posthumes.
6. Voir les travaux de Sunter, A. B., « A statistical approach to record linkage», in Acheson, E. D. (éd.). Record Linking in Medecine, 1968, pp. 89–107 Google Scholar.
7. Cette position se rapproche de celle de Newcombe et de ses collaborateurs dans leur projet de couplage des documents concernant l'état civil (Colombie britannique, Canada). Je ne sais dans quelle mesure ils peuvent éviter les embarras que nous venons de décrire lorsqu'il faut choisir entre les couplages vrais et les couplages faux. Voir Newcombe, H. B. et collab., « Automatic Linkage of Vital Records », Science. 1959, vol. 130; pp. 954–959 CrossRefGoogle ScholarPubMed.