Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
The manners and sentiments of the eastern
nations will be perfectly known ; and the limits
of our knowledge no less extended than the
bounds of our empire.
Sir William Jones, A Grammar of the Persian LanguageYes, and thou must learn how to make pictures
of roads and mountains and rivers — to
carry these pictures in thine eye till a suitable
time cornes to set them upon paper. Perhaps
some day, when thou art a chain-man, I may
say to thee when we are working together ; Go
across those hills and see what lies beyond.
But as it was occasionally inexpedient to
carry about measuring-chains a boy would do
well to know the precise length of his own footpace,
so that when he was deprived of « adventitious
aids » he might still tread his distances.
Rudyard Kipling, KimEn mai 1863, sur les hauteurs himalayennes qui surplombent Srinagar (la capitale du Cachemire), deux hommes, l'un autochtone, l'autre européen, parcourent interminablement les mêmes sentiers sinueux. Bâton de pèlerin en main, l'un marche, l'autre le suit en comptant meticuleusement les pas du premier : oui, ses deux mille pas font exactement un mile. Soudain, ils s'arrêtent, allument un petit réchaud à huile et posent dessus un petit récipient en cuivre — afin de faire du thé, penserait-on. Mais dès que l'eau se met à bouillir, l'autochtone sort des profondeurs de sa longue robe un petit thermomètre et le plonge dans la casserole. Il le regarde pendant un long moment et dit quelques mots à son compagnon. Celui-ci prend l'instrument, le regarde de près d'un air satisfait. Ils se remettent à marcher. Quelques instants plus tard, ils s'arrêtent de nouveau. Cette fois-ci, le premier pose son bâton et sort de ses habits un verre fumé et fait apparaître. tel un magicien, un tout petit sextant qu'il tient au-dessus du verre pour viser le soleil. Après un bref instant, il dit un chiffre à son camarade qui. malgré son air rébarbatif, laisse apparaître le soupçon d'un sourire derrière sa grande barbe. Puis, l'Indien consulte une boussole qui s'est matérialisée subitement dans ses mains. Ensuite, se mettant à l'abri du soleil et du vent, il sort un thermomètre qu'il expose quelques instants avant de le scruter et de marmonner encore quelque chose à son compagnon. Le soleil couché, ils rentrent tous deux au camp mais, dès la nuit tombée, ils ressortent de leur tente et recommencent à viser le ciel avec le sextant. Jour après jour, nuit après nuit, on les voit répéter les mêmes gestes. Le 12 juin, l'Européen repart pour Srinagar, tandis que son compagnon rejoint une troupe vêtue d'uniformes bleu marine qui fait route, avec des chevaux bien chargés, en direction de Leh.
In the light of increasing Anglo-Russian rivalry, the British felt they had to anticipate their rivals by mapping the contended regions of Transhimalayan Central Asia. But how were they to map a region hostile both in terms of its population and its topography? How could they possibly manage this task without traditional measuring instruments, too big and too conspicuous for these regions? In Tibet, in the second half of the 19th century, Indians and British innovate: a new instrument of measure, efficient and discreet, with a strong human component, is created. Indeed, for this Transhimalayan exploration, the traditional functions of standard surveying instruments are transferred to the body of native surveyors and their ritual objects—the prayer wheel and the rosary. This narrative constitutes a vantage point to bring to light some of the conditions that made the kind of Indo-British collaboration described here possible and to examine how apparently crude, rough-and ready methods could be made to produce reliable knowledge which squared with the requirements for precision of the later 19th century.
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8. Ibid., p. 104.
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24. Visible notamment dans les interactions commerciales — la principale raison de la présence britannique en Orient — cette complicité se trouve aussi dans bien d'autres domaines, comme l'illustre le cas d'Edward Bulkley (c. 1651-1714), chirurgien à Madras au service de la Compagnie des Indes. Celui-ci envoyait régulièrement des colis de plantes séchées à Londres avec des renseignements les concernant écrits en tamoul sur des bouts de bambou… par ses collaborateurs indigènes. Burkill, I. H., « Chapters on the History of Botany in India — 1. From the beginning to the Middle of Wallich's Service », Journal of the Bombay Natural History Society, 51, 4, 1953, p. 852.Google Scholar
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27. R. H. Phillimore, op. cit., n. 2 ci-dessus, II, note à l'illustration 22, face à p. 427.
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36. Voir S. Widmalm, op. cit. (note 5 ci-dessus).
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38. C. R. Markham, op. cit. (note 1 ci-dessus), pp. 59-72 et 83-95.
39. La littérature historique concernant cette grande révolte est trop vaste pour être citée ici. Toutefois, concernant le rôle joué durant cette période par certaines personnalités liées aussi à l'exploration transhimalayenne, telles que Sir Thomas Douglas Forsyth, voir Thompson, E. J., The Other Side ofthe Medal, Londres, Oriental University Press, 1989, notamment pp. 48–50.Google Scholar
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41. R. H. Philumore, op. cit. (note 2 ci-dessus), V, p. 480.
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43. En fait, ni l'Asie centrale ni le Tibet n'étaient à l'époque de vraies terra incognita. En effet, outre Marco Polo (1272), ces régions lointaines avaient déjà été traversées et commentées, pour ne citer que les plus connus des voyageurs occidentaux, par les franciscains Jean du Plan Carpin, Guillaume de Rubrouck, Odoric da Pordenone ; les jésuites Antonio de Andrade, Johannes Grueber, Albert d'Orville et Ippolito Desideri. On retiendra également les noms des capucins Beligatti et Délia Penna qui furent affectés en mission à Lhassa. Puis les lazaristes, Joseph Gabet et Régis-Évariste Hue dont les Souvenirs d'un voyage dans la Tartane et le Thibet (Paris, 1846) obtinrent un formidable succès tant auprès du grand public que dans les milieux littéraires. Enfin, les Britanniques George Bogie, Thomas Manning et Samuel Turner qui avaient exploré, pour le compte de la Compagnie anglaise des Indes orientales, le sud tibétain durant la seconde moitié du 18e siècle. Non seulement ces voyageurs avaient laissé des descriptions détaillées de ces régions, mais des jésuites missionnaires en Chine avaient même cartographie l'Asie orientale, notamment l'empire chinois Ch'ing qui comprenait le Tibet et une bonne partie de l'Asie centrale. L'atlas jésuite publié en Chine en 1721 fournit la base pour le spectaculaire atlas de l'empire chinois édité en France par Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville en 1735. L'édition anglaise de cet atlas ainsi que celle du commentaire en 4 tomes du père Jean-Baptiste Du Halde fut publiée l'année suivante à Londres. En collationnant les relevés partiels fournis par divers voyageurs et navigateurs, d'Anville établit également des cartes détaillées de l'Asie du Sud et du Sud- Est qui, traduites en anglais elles aussi, devinrent rapidement les principales ressources permettant aux Britanniques de s'orienter dans cette partie du monde. Les cartes concernant le sous-continent indien furent ultérieurement surclassées par celles établies par l'East India Company au fur et à mesure de l'avancement de son occupation des terres du grand Mogol, et notamment par celles de Rennell. Pour l'Asie centrale et le Tibet, où les Britanniques ne pouvaient prendre pied, les cartes de d'Anville servirent pendant plus d'un siècle, mais ne constituaient en vérité qu'une ébauche. Pour les besoins spécifiques des Britanniques dans la seconde moitié du 19e siècle — stabilisation de leur colonie indienne par la stabilisation des territoires l'entourant et neutralisation de ceux-ci en les intégrant dans le monde du commerce… britannique — les cartes de d'Anville ne donnaient aucune indication utile. Autres objectifs, autres représentations. Le Transhimalaya devint une terra incognita.
44. R. H. Phillimore, op. cit., V, p. 516.
45. Des extraits de la présentation avec un compte rendu de la discussion qui a suivi furent publiées in Proceedings ofthe Royal Geographical Society, X, 1865-1866, pp. 162-165. L'article complet, Montgomerie, T. G., « On the Geographical Position of Yarkand, and some other Places in Central Asia », The Journal of the Royal Geographical Society, 36, 1866, pp. 157–172.CrossRefGoogle Scholar
46. Montgomerie, T. G., Journal of the Royal Geographical Society, 36, 1866, p. 162.Google Scholar
47. Le Times Atlas de nos jours le situe à 77° 16’ longitude et à 38° 27° latitude.
48. JRGS, 36, 1866, p. 164.
49. T. G. Montgomerie, op. cit., p. 163.
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52. Terme générique pour les populations tibétophones et majoritairement bouddhiques qui habitent la région himalayenne.
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55. Ces instruments consistaient en deux sextants miniaturisés, des boussoles de poche, des boussoles prismatiques, un chronomètre de poche, des thermomètres et une montre.
56. Peuple d'une région himalayenne à l'ouest de celle des bhotiyas qui avaient des privilèges spéciaux pour visiter Lhassa.
57. « Extracts from a Diary kept by Pundit , during his Journey from Népal to Lhasa, and from Lhasa through the Upper Valley of the Brahmaputra to the Source of that River near ihe Mansarowar Lake », Journal of the Royal Geographical Society, 38, 1868, pp. 154-179.
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59. Ibid.,p. 141.
60. Ibid., p. 144.
61. Lettre datée du 29 janvier 1868 de T. G. Montgomerie à R. I. Murchison. Archives de la Royal Geographical Society, Londres.
62. Proceedings of the Royal Geographical Society, xxi, 1876-1777, p. 400.
63. Pour un compte rendu détaillé de ces voyages, voir Montgomerie, T. G., « Report of “The Mirza's ”. Exploration from Caubul to Kashgar », Journal of the Royal Geographical Society, 41, 1871, pp. 132–193;CrossRefGoogle Scholar id., «A Havildar's Journey through Chitral to Faizabad, in 1870», Journal of the Royal Geographical Society, 42, 1872, pp. 180-201 ; Anonyme, Narrative of Surveys Mode, during 1876, by « The Mullah » , in connexion with the Opérations of the Great Trigonometrical Survey of India, Simla, Government of India, 1877.
64. Pour un récit complet de cette campagne, voir J. B. N. Hennesey, « Report on Pandit Kishen Singh's Explorations in Great Tibet an Mongolia », dans BuRrard, S. G. éd., Exploration in Tibet and Neighbouring Régions, Parti, 1865-1879; Part II, 1879–1892.Google Scholar Records of the Survey of India, vol. VIII, 2 t., Dehra Dun, Survey of India Press, 1915, II, pp. 215-324.
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66. Voir la correspondance entre Frédéric d'Osten Sacken, secrétaire de la Société géographique impériale russe, et le Général J. T. Walker, directeur-général du Great Trigonometrical Survey of India, archives de la Royal Geographical Society, Londres.
67. Tanner, H. C. B., « Kintup's Narrative of a Journey from Darjeeling to Gyala Sindong, Tsari and the Lower Tsangpo, 1880-84 », op. cit. ; Exploration in Tibet and Neighbouring Régions, Part I, 1865–1879;Google Scholar Part II, 1879-1892. Records of the Survey of India, vol. VIII, 2 t., Dehra Dun, Survey of India Press, 1915, II, pp. 329-338.