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page 421 note 1. Paris, Aubier, 1953, in-8°, 272 pages.
page 421 note 2. De Goethe qui a conclu : « Mir bleibt Christus ein hôchst bedeutendes, aber problematisches Wesen » (p. 257, n.).
page 421 note 3. De ce point de vue, il est pour l'historien un document non négligeable sur les positions de nos contemporains vis-à-vis des problèmes fondamentaux du christianisme.
page 421 note 4. Voir l'espèce de découragement de Guignebert au terme d'une enquête qui dure toute une vie, dans son volume de la collection Henri Berr, Jésus (1933). « Il s'est trompé…. Que pouvait-il subsister d'une tentative qui sombrait dans le désastre… et qui n'avait point réussi à émouvoir en profondeur les gens de Palestine? Mais cet homme qui n'avait pas su ou voulu parler au peuple le langage efficace ; ce prophète qui, tout au plus, avait fait lever chez les tâcherons de Galilée une curiosité sympathique et peut-être quelquefois une espérance fugitive, avait touché le coeur de quelques disciples au point de se les attacher jusqu'au delà de la mort. C'est leur amour et leur confiance qui, en le rendant à la vie, lui ont assuré un avenir. » Il est permis de penser que tout cela reste bien obscur. Comment un homme qui «s'est trompé», qui a «sombré dans le désastre », qui a échoué dans sa tentative d'apostolat, qui « n'a pas su ou pas voulu parler au peuple le langage efficace » — a-t-il exercé cette influence sur des hommes, quelques hommes seulement, de ce même peuple? Et comment ces quelques hommes ont-ils eu le pouvoir d'amener ceux même que Jésus vivant avait laissés, aussi totalement indifférents, à « identifier le Nazaréen à Dieu »? Ce problème n'est pas posé. C'est cependant bien le problème. Et il ne relève pas, absolument pas, d'une philologie historique qui, après un siècle d'efforts acharnés, s'avère impuissante. La péroraison de Guignebert est d'une adresse singulière. Rien de plus. Elle constitue un procès-verbal bien orné de carence. Mais l'ornement ne fait rien à l'affaire. C'est la carence qui compte.