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Article contents
Histoire religieuse et histoire économique : le monde bénédictin et la crise du XIVe siècle.
Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Abstract
- Type
- Histoire des religions (Comptes Rendus)
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1962
References
1. J. A. Jungmann. La messe, son sens ecclésial et communautaire, Desclée de Brouwer, Paris, 1958, p. 69 : « Mais il y avait le dimanche chrétien et il y avait, le dimanche, une liturgie proche du peuple et pleine de vie. Et sa force de rayonnement devait être si puissante, qu'elle suffisait à remplacer tout ce qui, selon nos idées, répond aux exigences indispensables d'un ministère pastoral organisé, à rendre les familles capables de donner aux enfants une éducation chrétienne, à remplir les fidèles, ou du moins beaucoup d'entre eux, de ce zèle apostolique qui les mettait en mesure, en s'engageant eux-mêmes, de faire progresser le christianisme. »
2. Albert d'Haenens, L'abbaye Saint-Martin de Tournai de 1290 à 1350. Origines, évolution et dénouement d'une crise, Université de Louvain, Recueil de Travaux d'Histoire et de Philologie, 4e série, fascicule 23, Louvain, 1961, 321 p.
1. L'auteur reconnaît d'ailleurs p. 273, note 6, que « les effets de la crise frumentaire de 1316-1317 sur l'abbaye toumaisienne sont trop peu connus pour que nous puissions définir leur rôle exact » et propose ce thème de recherches aux enquêtes sur d'autres couvents bénédictins
1. L'auteur a esquissé quelques perspectives d'ensemble sur la crise des abbayes au xive siècle dans son article du Moyen Age, t. LXV (1959) : « La crise des abbayes bénédictines au bas Moyen Age : Saint-Martin de Tournai de 1290 à 1350 ». Il y allègue de nombreuses références bibliographiques, sans pour autant tenter quelque essai de comparaison.
1. Car ce terme, assez peu heureux d'ailleurs, désigne moins chez lui l'homme, objet de toute histoire vivante, que l'individu. Cf. p. 274 « C'est certainement une question d'hommes, et surtout d'individus ». Et plus encore la conclusion de son article du Moyen Age : « Les difficultés, apparues avec un homme, se résorbaient à leur tour par l'action d'un seul homme ».
2. Et ne prouve pas assez. Il ne suffit pas d'affirmer que la situation générale s'est aggravée sous l'abbatiat de Gilles. Il faudrait le montrer, notamment pour les dégâts causés par la guerre de Cent Ans.
3. P. 211, note 7; le repentir exprimé dans une note fait partie de la démarche de l'auteur.