Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Les économistes et les géographes, de Thomas W. Tooke à W. Stanley Jevons, Eduard Brückner, Ellsworth Huntington, Lord Beveridge et Eli Heckscher, des historiens tels que Jean Georgelin ou Michel Morineau, estiment que les cycles climatiques jouent un rôle important dans la vie économique par leurs répercussions sur les récoltes et leurs influences sur le niveau des prix. La théorie de Labrousse sur la conjoncture préindustrielle considère la récolte (et donc les problèmes climatiques sous-jacents à la production céréalière) comme l'élément déterminant par l'influence qu'elle exerce sur les prix des céréales et le niveau d'emploi rural, ces deux éléments fixant à leur tour les revenus urbains. Ainsi que l'a écrit Fernand Braudel : « rythme, qualité et insuffisance des récoltes régissent la vie matérielle ».
The significance of meteorological variables for grain price formation in Central Europe was tested for the period between the mid-sixteenth century and the coming of the railway. The model was based upon monthly estimated measurements of temperature and precipitation. The comparison with the fluctuations of grain priees allowed distinguishing between weather and non-weather impacts. Subsistence crises were touched off by meteorological constellations that included a cold spring and a rainy midsummer. The contrasts of impact levels in the long run did bear on the intensity and duration of trade cycles, in particular on the price revolution in the sixteenth century.