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Équilibre financier et structure sociale Les livres do comptes de Louis Colbert
Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
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Peu d'archives au monde sauraient s'enorgueillir de posséder un fonds d'histoire économique plus riche que celui de Harvard Business School Archives, à Cambridge (Mass.). Parmi les documents italiens, les plus importants de la collection étrangère, notons les archives privées des Barberini, fondateurs d'une banque illustre (81 volumes, dont 27 de comptabilité de banque, 14 livres de ccmptes, etc.) s'étalant sur trois siècles (1630-1818) et projetant un jour nouveau sur les origines de deux banques romaines encore existantes : Banco di Santo Spirito et Monte di Pieta. D'autres documents intéressent les Médicis (1377-1597), ils comprennent notamment 68 lettres de Laurent le Magnifique.
- Type
- Documentation et Outillage
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1951
References
page 371 note 1. La famille Barberini n'a joué qu'un rôle insignifiant avant l'élection de Mateo Barberini (1623) comme Pape. Urbain VIII combla sa famille d'honneurs et de privilèges. Les Barberini réussirent au XVIIIe siècle à s'apparenter aux plus illustres familles romaines, comme les Sciarra-Colonna. Cf. Bulletin of Business Historical Society (sept. 1929), i The business papers of a great Roman family ».
page 371 note 2. Cf. « Original manuscripts of the Medicis » (Bulletin of the Business National Society, nov. 1927).
page 371 note 3. Un procès d'usufruit entre le comte de Rouault et le chevalier de Montchevrel à propos d'un hôtel particulier, rue de Suresnes, à Paris. Montchevrel, conseiller, receveur général, etc., avait acheté en 1748 du comte Nicolas de Rouault l'usufruit de la maison en question. Il le revendit par la suite à Claude Colbert, marquis de Chabannais, frère du général napoléonien, mort en Espagne. Montchevrel gagna le procès.
page 371 note 4. Appelée à jeter un jour nouveau sur le fonctionnement d'une grande entreprise capitaliste au xviie siècle.
page 372 note 1. Les documents proviennent des dons de riches Américains qui les ont achetés au cours de divers voyages en Europe. Les Barberini furent ainsi donnés par J. Frost, de Boston, les Médicis par G. Selfridge — le grand propriétaire américain du magasin à rayons multiples, du même nom, de Londres ; les documents de la manufacture de l'Aude appartiennent aux descendants des derniers propriétaires de la manufacture, les Thorons. Enfin, les documents de Louis Colbert proviennent d'Essex Institute à Salem (Mass.), autrefois fameux port de corsaires intrépides : ils ne dédaignaient pas les vieux parchemins qui leur tombaient sous la main.
page 372 note 2. Ses livres de comptes, ou plutôt ses bilans financiers (au nombre de quatre), couvrent sept années (1689-1696). Ils sont signés par un certain Deslille (le régisseur) et contresignés par Louis Colbert ; après 1693, c'est-à-dire après qu'il aura quitté les ordres, il signera du nom de comte de Linière.
page 373 note 1. Le manque d'uniformité dans la présentation rend particulièrement difficile l'établissement d'une continuité comptable.
page 374 note 1. En livres. 1689, recettes : 28 266 ; dépenses : 33 456 (— 4190). 1” janv. 1690-31 déc. 1691, 81 947 ; 95 150 (— 13 203). Sept. 1691-dée. 1692, 85 490 ; 44 738 ( + 652). Janv. 1693- janv. 1697, 221 777 ; 221 783 (— 6). Total du déficit, 17 399.
page 374 note 2. Les archives d'Eugène de Beauharnais se trouvent à la Bibliothèque de l'Université de Princeton. Elles comprennent, outre une énorme correspondance, des livres de comptes de la maison du vice-roi. Ces archives ont appartenu à la famille de Leuchtenberg, descendants directs d'Eugène, qui les a vendues à Londres en 1934 à André de Coppet. Celui-ci en fit don à la Bibliothèque Firestone à Princeton (en 1949). Les 129 liasses de documents ne sont encore que sommairement classées. Les documents politiques ont été utilisés quelquefois par des historiens américains. Cf. Duane Kcenig, « A report from the Ionian Islands (December 1810) », Journal of Modem History, vol. XV (Sept. 1943), et Black, E., « Sorbier's mission to Constantinople (1807) », Journal of Modem Hiory, vol. XVI (Mareh).Google Scholar